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31 août 2012

Patrick Rondat, guitare pyrotechnique


Patrick Rondat, qui est né en région parisienne, a débuté la guitare à 17 ans.
Il développe des habiletés incroyables et notamment un jeu dit "en aller-retour", inspiré par Al di Meola. Sa virtuosité le classe parmi les meilleurs guitaristes de hard-rock et de métal du monde. Il sort son premier album instrumental en 1989 chez Vogue, puis le suivant deux ans plus tard, Rape of the Earth.

En 1992, Jean Michel le remarque lors d'un concert et lui propose une collaboration au long cours qui commencera par l'album Chronologie et sa déclinaison live, Hong Kong.
En 1994, Patrick fait la première partie de Gary Moore au Zénith.
Puis Jean Michel produit son album le plus vendu, Amphibia (1996), qui contient les titres Vivaldi Tribute et une reprise d'Equinoxe 4 (+). Jean Michel le fera participer à de nombreux concerts (suivre le tag Patrick Rondat) à travers la planète. En 1997, il enregistre un DVD pédagogique pour les apprenti-guitar heroes.
En 1998, il jouera dans la tournée G3 (14 dates) avec Joe Satriani.

Patrick, qui n'aime pas tester cantonné au style hard, reprend beaucoup d'autres thèmes classiques, et collabore avec des jazzmen comme Didier Lockwood ou encore Michel Petrucianni (en 1999 sur l'album On the Edge).
En 2000, il intègre le groupe de Ian Parry, dans lequel il aprticipe à 2 albums (Forbidden Fruit en 2000 et Principles of Pain en 2002) suivi d'une tournée mondiale.

Sur l'album An Ephemeral World de 2006, Patrick réinterprète un air de Bach, la Partita n°1 en si mineur pour violon seul.
Francis Rimbert l'invite en 2006 à jouer sur le single Mécanique du Temps, qu'il jouera au Divan du Monde.
En 2008, il s'associe avec le pianiste classique Hervé N'Kaoua pour faire des reprises des plus illustres compositeurs : Mozart, Purcel, Beethoven, Vivaldi, Puccini… Enfin, en 2009, XIII bis Records publie cinq de ses albums en coffret.
Toujours sympathique et attentif à ses fans, Patrick donne régulièrement des concerts en France et à l'étranger en configuration trio ou quatuor ainsi que des masterclass.



Albums
1989 : Just for Fun
1991 : Rape of the Earth
1996 : Amphibia
1998 : Amphibia Tour Live
1999 : On The Edge
2004 : An Ephemeral World
2006 : Best Of
2008 : Patrick Rondat - Hervé N'Kaoua
2009 : Original album classics (réédition des albums Just For Fun ; Rape Of The Earth ; An Ephemeral World ; Patrick Rondat - Hervé N'Kaoua + live inédit)

Article rédigé avec l'aide de l'article de Wikipedia.
photo : rondat.com

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23 août 2012

Index des albums live de Jean Michel Jarre

Les Concerts en Chine (album live, 1982) | En concert, Houston / Lyon (1987) | Jarre live / Destinations Docklands (1989) | Hong Kong (CD live, 1994) | Live in Beijing / Jarre in China (DVD et CD live, 2004) | Solidarnosc live (DVD et CD live, 2005) | Oxygene live in your living room (DVD, 2007)

23:50 Publié dans Albums live | | Tags : index |  Facebook | | |

Index des albums studio de Jean Michel Jarre

La Cage / Erosmachine (45 tours, 1969) | Deserted Palace (1972) | Les Granges Brûlées (B.O. de film, 1973) | Oxygène (1976) | Equinoxe (1978) | Les chants magnétiques (1981) | Musique pour supermarché, tiré à un seul exemplaire (1983) | Zoolook (1984) | Rendez-vous (1986) | Revolutions (1988) | En Attendant Cousteau (1990) | Oxygène 7-13 (1997) | Métamorphoses (2000) | Sessions 2000 (sorti en 2002) | Geometry of Love (2003) | AERO (2004) | Téo & Téa (2007) | Oxygene live in your living room (DVD, 2007) |

23:47 Publié dans Albums studio | | Tags : index |  Facebook | | |

Oxygene live in your living room (DVD, 2007)

oxygene_new_master_recording_big.jpgPour fêter le trentième anniversaire de l'album Oxygène, Jean Michel Jarre décide de ressortir une nouvelle version restaurée d'Oxygène appelée New Master Recording. En bonus, il réussit à enregistrer dans les conditions du direct dans les studios Alfacam en Belgique une nouvelle version d'Oxygène, avec des nouveaux morceux incorporés, pour constituer un programme d'un peu plus d'une heure de musique ininterrompue pour 10 pistes (les six d'origine, une intro plus trois variations).

L'album sera joué avec les instruments d'origine, plus quelques autres monstres analogiques de cette époque ou celle qui a immédiatement précédée (avec les modulaires ARP 2500 et l'armoire Moog System), par quatre musiciens : Claude Samard, Francis Rimbert, Dominique Perrier (de retour dans l'équipe après une absence prolongée de dix ans) et Jean Michel lui-même.
Ce film fera l'objet d'un DVD intitulé Oxygene live in your living room, qui sortira également en version stéréoscopique 3D. Le DVD se regarde alors en enfilant des lunettes rouge/bleu pour faire que le concert se déroule "comme dans votre salon".

Le visuel de la pochette est une adaptation graphique du dessin d'origine de Michel Granger auquel il est rendu hommage dans le livret du CD/DVD.

Sur le DVD de base, on trouve aussi une version multi-canal d'Oxygène - 6 pistes - avec une animation 3D qui nous fait découvrir le visuel de Granger sous un nouveau jour. Un mini-documentaire parle de la naissance d'Oxygène avec les témoignages des musiciens de Jean Michel, et une présentation des instruments est également incluse.

Jean Michel, avec sa maison de disques EMI, fait une promotion marathon qui s'achèvera par la série de concerts Oxygène au Théâtre Marigny qui reprend l'esprit du DVD.

Webshop, Note sur 10 et Descriptif court

20 août 2012

Les concerts en chine (1981), une épopée futuriste

Aller à : Morceaux joués | Musiciens et instruments

En Juillet 1980, Jean Michel Jarre et sa femme Charlotte viennent en Chine avec quelques synthétiseurs pour en faire la démonstration au conservatoire de Pékin. Ce sera la première étape d'un lent travail d'entente sur les modalités d'un concert (qui s'avèrera devenir une tournée) pour un occidental là-bas, ce qui serait une première. Jean Michel leur offre un synthétiseur (le premier sur le sol chinois) et devient membre honoraire du Conservatoire de Pékin. La radio chinoise diffuse la musique du concert de la Concorde, un an plus tôt, ce qui fait d'Oxygène la première musique occidentale diffusée jusque dans les rizières de la Chine profonde.

Le principe des concerts est enfin accepté début 1981. Le budget, supporté en partie par les droits télé sur le documentaire qui fera suite au concert, avoisinne les cinq millions de francs. l'argent de la billeterie, lui, ira complètement dans la poche de l'Etat Chinois.
Il faudra plus d'un un an de préparation, par envoi de cassettes interposés et de palabres interminables, pour qu'enfin le 16 octobre 1981, les équipes du musicien (70 personnes) et leurs 15 tonnes de matériel ne se posent à Pékin.
Comme musiciens de scène, Jarre a retrouvé son complice du studio Ferber (à l'époque où Jarre travaillait pour Christophe) Dominique Perrier, son coacolyte batteur Roger Rizzitelli ainsi qu'un démonstrateur chez MusicLand, magasin en pointe dans les synthétiseurs, Frédérick Rousseau.
Michel Geiss a bricolé plusieurs instruments pour JMJ, avec l'utilisation de la nouvelle norme MIDI. Le musicien lyonnais a customisé un de ses claviers avec les chromes du capot d'une voiture américaine.
Dominique Perrier s'éclate sur scène avec le Moog Liberation, premier synthétiseur portable pour l'époque.

Le premier concert à Pékin le 21 octobre 1981 est une sorte de showcase avec une set-list plus courte et entrecoupé par la présentation des musiciens. Un entracte, conforme aux normes chinoises, est imposée pendant les concerts. Le public chinois est ébloui par l'incroyable balai de lumières et de lasers qui forment des idéogrammes chinois au plafond.
Le scénographe Mark Fisher, qui a travaillé pour The Wall de Pink Floyd, un des spectacles préférés de JMJ, assure la direction artistique de l'ensemble.
Jean Michel fait la démonstration d'un instrument devenu mythique : la Harpe Laser, conçue par Bernard Szajner. Autre innovation, Jarre est filmé par une caméra fixée autour de son corps par un harnais.

Les incidents techniques sont nombreux en répétition aussi bien que sur scène, notamment les micro-coupures : la puissance électrique nécessaire pour le son, la lumière, plonge un quartier entier de Pékin dans le noir. Le séquenceur MDB tombe en panne en plein milieu d'un morceau le 4ème concert, obligeant les musiciens à improviser complètement !

Les jeunes chinois se pressent pour acheter les billets pour le concert de celui qui est présenté là-bas comle "le grand maitre de l'électricité". Le deuxième concert sera retransmis à la radio (500.000.000 spectateurs) et la télévision chinoise. Les officiels et les militaires, eux, sont stoïques, tandis que l'hystérie est complète quand le français descend dans le public pour faire effleurer un mini-synthé à une forêt de mains chinoises tendues. Succés aidant, au lieu de quatre concerts en tout, cinq concerts sont joués.

Une grande partie de l'album Les chants magnétiques, faisant appel au Fairlight, sert de trame aux concerts. Le morceau Jonques de Pêcheurs au Crépuscule, qui marie synthés et orchestre traditionnel chinois, a été inspiré par un thème folklorique local.

L'histoire ne serait pas complète si l'on n'ajoutait pas que Jean Michel a composé le morceau Souvenir de Chine (+) dans l'avion du retour, au fil des trente heures de vol que nécessite le voyage. Ce morceau sera l'un de ceux qui sera incorporé en studio aux éléments live enregistrés sur place par René Ameline et Patrick Auffour.


:: Morceaux joués (21 Octobre, Palais des Sports, Pékin, 20.000 spectateurs) :: | Retour en haut
Intro | Oxygène 1 | Oxygène 2 (+) | Equinoxe 8 | Jonques de pêcheurs au crépuscule | Chants Magnétiques 1 (+) | Chants Magnétiques 2 (+)


:: Morceaux joués (22 octobre, Palais des Sports, Pékin puis les 26, 27 et 29 octobre, Stade de Shanghaï, 60.000 spectateurs) ::
Ouverture | Arpégiateur | Equinoxe 4 (+) | Jonques de pêcheurs au crépuscule | L'Orchestre sous la pluie | Equinoxe 7 (+) | Orient Express | Chants Magnétiques 1 | Chants Magnétiques 3 | Chants Magnétiques 4 | Harpe Laser | Nuit à Shanghai | La dernière Rumba | Chants Magnétiques 2 


:: Musiciens et instruments :: | Retour en haut
Jean Michel Jarre : Fairlight, Eminent, Oberheim OBX A, Moog Taurus, AKS, VCS 3, Elka, Lynn drum, micro synthé Electroharmonix, Harpe Laser.
Dominique Perrier : Moog Liberation, Prophet 5, Eminent, Korg polyphonic, Kobol.
Frédérick Rousseau : Polysequencer MDB, RSF, Yamaha CS 60, boîtes à rythme Korg, ARP 2600.
Roger "Bunny" Rizziteli : percussions électroniques, batterie Simmons
Pierre Mourey : musical instrument coordinator



Lire aussi : Le double album Les concerts en Chine
Source Photo: aerozone.