08 février 2014
Interview sur les synthés d'Oxygène 7-13 (Keyboards, 1997)
Interview réalisee par Alain Mangenot autour de l'album Oxygène 7-13.
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09 août 2013
3 questions sur… Ses premiers synthés (1990)
1) Quel était ton premier synthé et d'une manière générale comment choisis-tu ton équipement dans la foule de matériels existants?
Jean Michel Jarre : "J'ai débuté avec le VCS-3 par accident et je l'ai exploré assez méthodiquement. Quand il est apparu en 1967/68, c'était formidable de soudain pouvoir faire des sons électroniques avec une petite machine alors que jusque-là, il fallait une grande pièce. Mon deuxième synthé a été l'ARP 2600 qui coïncida avec ma rencontre avec Michel Geiss qui m'en a fait la démonstration. Aujourd'hui, je suis sélectif par rapport à mes besoins. Vouloir tout utiliser est mauvais mais se limiter est dommage. Il faut observer ce qui se passe, par exemple, à travers la presse spécialisée. Mais il y a un retard en France, le problème est qu'ici, les ingénieurs du son, par exemple, vont se mettre au courant de l'équipement qui sort à travers des articles, tandis qu'aux Etats-Unis, ce sont eux qui les écrivent… dans les nouveaux instruments, le Wave en rack de chez PPG a l'air de correspondre à ce que je veux. Ce sera peut-être pon investissement de l'année car c'est le premier synthé à avoir le son numérique tout en fonctionnant selon une philosophie de traitement analogique et sur lequel on peut intervenir par des systèmes exclusifs MIDI d'une manière pas trop difficile. De plus, il n'a que huit voies ce qui fait deux fois moins de chances de faire trop de bruit…"
2) Avoir tous ces synthés constitue-t-il un handicap par rapport au problème de choix qui se pose?
J-M J : "J'ai un état d'esprit de collectionneur parce que j'ai une attitude affective avec les instruments, une des clefs de la musique étant basée sur les relations émotionnelles. Je revendique haut et fort le génie qu'il y a dans cette lutherie électronique qui fait que par exemple un Mellotron, ça se garde, comme tous ces instruments qui ont un côté Concours Lépine fableux. En revanche, je garde très peu de choses derrière ma console, une MPC 60 que je connais par cœur, le S 1000 (deux instruments vraiment réussis, pour musiciens), plus un instrument type Synthex ou MemoryMoog et pour les sons analogiques, un vieil ARP ou un vieil Oscar, le plus beau synthé monophonique qui ait jamais été construit. Dans la librairie du Fairlight II que j'ai depuis dix ans, j'ai une quantité de sins dans lesquels je peux piocher… Ce que j'aile dans le Fairlight, ce sont ses défauts et d'une manière générale, c'est souvent le côté bancal d'un instrument qui m'attire, c'est pourquoi le DX-7 ne me fait pas particulièrement fantasmer. De plus, c'est un ersatz de synthétiseur puisqu'on peut difficilement l'utiliser comme tel, la définition étant pour moi "pouvoir travailler un son en temps réel". Le DX-7 tient davantage de l'orgue à presets. Nous n'avons plus du tout une attitude progressiste par rapport à la manière d'envisager la musique car ce sont des gens qui ne sont pas du tout du monde de la musique qui conçoivent les instruments, ce qui était impensable auparavant. Je crois beaucoup aux Européens, en particlier aux italiens (Elka, Bontempi). Lors de la dernière réunion IRIS, j'ai cité une phrase de Claudel : "La musique est l'âme de la géométrie." Si les japonais se sont bien occupés de la géométrie, c'est à nous, Européens, de lui donner une âme. Nous avons un grand rôle à jouer pour essayer de trouver des instruments qui soient adaptés à notre sensibilité."
3) Quel serait ton synthé idéal?
J-M J : "La nouvelle lutherie doit privilégier l'importance de la main par rapport à celle du raisonnement. L'AKS ou le VCS-3 sont des instruments que j'adore encore maintenant car ils ont la familiarité d'un vieux vêtement et donnent ce sentiment de vivre un moment unique avec le son avec lequel on travaille, ce qui me paraît nécessaire à la composition. Évidemment, le clavier du VCS-3 fonctionne en tiers de volt par octave, ce qui fait qu'il n'est pas synchronisable. On ne peut pas mémoriser les sons, on est donc obligé de passer son temps à tout noter, à réfléchir, ce qui n'est pas si mal, car s'habituer à avoir tout instantanément n'est pas forcément la meilleure chose qui soit… Quand même, disons qu'un VCS-3 mémorisable, polyphonique, ayant le MIDI, des formes d'ondes complexes (pour avoir des sons digitaux), voilà l'instrument que je voudrais! Il ferait un malheur par rapport au concept du synthé car, aujourd'hui, on fait des choses beaucoup plus complexes avec un modulaire Moog qu'avec un instrument FM à partir du miment où on part de zéro. La technologie devrait permettre de faire des choses de plus en plus compliquées de plus en plus facilement. Les machines qui m'ont le plus marqué sont l'AKS, l'ARP 2600, l'Eminent, l'OBX, le Prophet, le Synthex, le Fairlight II, le S 1000, plus quelques instruments bizarres comme le Seiko et l'Oscar, qui a su utliser les meilleures potentialités de l'analogique et du digital. L'idéal est d'avoir les possibilités de génération sonore des synthés numériques et une erginomiedu synthé analogique. La disparition des boutons n'a évidemment pas à une disparu des mains. Je suis pour que tout puisse se faire (avec ou sans boutons) à condition que ce ne soit pas la technologie qui dicte ses choix au musicien. Domestiquer l'interface est une chose primordiale pour les dix années à venir. Si un type veut jouer avec un tuyau d'arrosage, il faut qu'il puisse le faire, la brancher MIDI, etc. Il faut arrêter de coller des prithèses à ce pauvre clavier qui n'en peut plus, et de cesser de vouloir en faire un autre instrument. Par exemple, le toucher piano pour jouer des cordes sur un synthé est une notion qui me fait hurler."
Propos recueillis par Catherine Chantoiseau
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23 mai 2013
Yamaha CS-60 (1977)
Tous deux sont des instruments polyphoniques (6 et 8 voies) disposant d'un clavier sensible à la pression (i.e il est possible d'affecter des effets sur les filtres ou les modulations en fonction de la pression sur les touches, afin de donner plus d'expressivité au jeu).
Jean-Michel Jarre a utilisé le CS-60 pour "Equinoxe" et pour les Concerts en Chine (sous les doigts experts de Frédérick Rousseau).
Le CS-60 dispose de 12 sons d'usine et d'un emplacement mémoire. Le CS-80 a un emplacement mémoire utilisateur de plus.
Article rédigé pour Knarf the Dwarf pour aerozone
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27 février 2013
Oberheim OB-Xa (1981)
L'Oberheim OB-Xa est un synthétiseur analogique construit et commercialisé de 1981 à 1983 par la société américaine Oberheim. Successeur de l'OB-X, l'OB-Xa en reprend l'architecture avec quelques modifications. L'objectif principal était de concurrencer le Prophet 5, le filtrage à 12 dB/octave de l'OB-X n'étant pas suffisamment convaincant pour la clientèle de l'époque.
Contrairement à son prédécesseur, l'OB-Xa est doté de nombreux circuits intégrés de fabrication Curtis réputés plus fiables que les composants discrets.
Les possibilités de création de timbres sont limités sur l'OB-Xa, chaque oscillateur ne peut délivrer qu'une forme d'onde à la fois (contre 3 pour un Prophet 5), et seul le second oscillateur peut être modulé par l'enveloppe du filtre.
L'OB-Xa est très apprécié pour sa personnalité sonore malgré ses pannes chroniques. Il est très présent dans beaucoup de productions musicales pendant les années 1980 (exemple : l'introduction de Jump du groupe Van Halen).
Le successeur de l'OB-Xa est l'OB-8 de 1983, qui sera le dernier synthétiseur de la série OB.
Article rédigé par Wikipedia.
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22 janvier 2013
Les synthés de l'In-doors Tour 2009
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