06 avril 2011
Les chants magnétiques (1981)
En 1981, la vague électro-pop déferle sur le Monde et sur la France. L'apparition intervenue à la charnière des années 70 de l'informatique musicale a permis d'ouvrir de nouveaux horizons avec plus particulièrement, le Fairlight, qui est le premier "sampler" moderne.
Jean Michel sera l'un des premiers en France équipé de cette machine australienne, qui permet de traiter la matière sonore enregistrée comme de la pate à modeler.
L'album est soutenu par des rythmiques implacables, sans que Jean Michel ait laissé de côté les longues transitions héritées d'Equinoxe ou d'Oxygène. Ainsi, les Chants Magnétiques 3 est une pure plage expérimentale, tandis que le dernier morceau de l'album est un air de rumba comme Oxygène 6.
Comme sur les albums de rock progressif, la première face du vinyl ne se compose que d'un seul et même morceau, que l'on peut décomposer en trois mouvement disctints. Le morceau Les Chants magnétiques 2 sera utilisé comme single, accompagné d'un clip délirant signé Julian Temple où Jarre parcourt le monde à la recherche d'un micro-processeur.
Pas satisfait du premier rendu de l'album, Jarre fit en une nuit un nouveau mastering avec Michel Geiss.
En deux mois, l'album se vendra à quelque 200.000 exemplaires rien qu'en France.
le nom de l'album, qui est une allusion à André Breton et au surréalisme, est traduit incidemment Magnetic Fields (Les Champs Magnétiques) sur les pressages étrangers.
Morceaux :
1. Les Chants magnétiques Part 1 : 17:49
2. Les Chants magnétiques Part 2 : 3:59 (+ d'infos)
3. Les Chants magnétiques Part 3 : 4:15
4. Les Chants magnétiques Part 4 : 6:18
5. Les Chants magnétiques Part 5 (La Dernière Rumba) 3:30
Durée totale : 35:31
Webshop, Note sur 10 et description courte
Quelques opinions sur Les Chants magnétiques
20:59 Publié dans Albums studio |
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