Bernard Szajner : la harpe laser de Jean Michel Jarre, c'est lui !

Article de Télérama sur le créateur original de la harpe laser.
Il ne savait jouer d'aucun instrument, mais inventa celui qui illumina les spectacles de Jean Michel Jarre. Et vit son invention lui échapper. Histoire d'un créateur discret et de la genèse de sa syringe.
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Jean Michel Jarre vu par Joachim Garraud (2010)

Podcast de Joachim Garraud dans les coulisses de la tournée <2010> de Jean Michel Jarre avec une présentation de ses instruments sur scène.

La harpe laser

La harpe laser est un instrument de musique électronique où l'émission du son est contrôlée par les mains de l'instrumentiste interrompant le passage de faisceaux laser. L'interruption du faisceau laser déclenche un évènement MIDI transmis à un synthétiseur.

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Le terme « harpe laser » et la première harpe laser opérationnelle ont été inventés et fabriqués par Bernard Szajner en 1980 (Brevet: FR2502823 (A1) Date de priorité : 1981-03-27). L'invention fut présentée dans l'émission Incroyable mais vrai !.
En 1981, Jean Michel Jarre confie la réalisation d'une harpe laser à Denis Carnus (Oraison Electronique). Le système était relié à l'époque à un synthétiseur de marque RSF possédant toutes les entrées nécessaires à la génération des sons et des enveloppes. Sa première grande utilisation a été lors du concert de Jean Michel Jarre d’octobre 1981 en République populaire de Chine.
Le timbre du son de la harpe laser de Jean Michel Jarre a été créé avec le synthétiseur Elka Synthex fabriqué en Italie dans la première moitié des années 1980.
Par la suite, Jean Michel Jarre en a utilisé au moins deux autres : celle des concerts de Houston, Lyon et Londres, qu'il avait achetée à Philippe Guerre; celle du concert de La Défense, créée par Claude Lifante.
Yan Terrien a lui réalisé les harpes d'Europe en concert et de Hong Kong.
Entre 2004 et 2006, les rayons lumineux sont obliques et non plus verticaux pour optimiser leur visibilité pour le public. Aujourd’hui, un certain nombre de sites internet inventorient les créations de passionnés qui construisent leur propre harpe laser. Une tentative de commercialisation à grande échelle est toujours en cours.

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Article extrait de la fiche Wikipedia

Concert du Grand Stade de Hong Kong (1994)

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Le 11 mars 1994, Jean Michel est désigné par une consultation populaire pour être l'artiste qui fera le concert d'inauguration du Grand Stade de Hong Kong.
Il a été préféré à des stars comme Michael Jackson ou Madonna.
Les 50.000 billets se sont vendus en deux jours seulement !

Du point de vue scénique et musical, le dispositif est quasiment le même que lors de la tournée Europe en concert qui s'est achevée l'année précédente. Seule différence notable, les chinois ont souhaité que Jean Michel réinterprète Jonques de Pêcheurs au Crépuscule, qu'il avait créé lors de ses premiers Concerts en Chine en 1981.

Le concert fait l'objet d'un album CD baptisé Hong Kong.

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1. Chronologie 2 (+)
2. Equinoxe IV (+)
3. Souvenir de Chine (+)
4. Chronologie 4 (+)
5. Oxygene 4 (+)
6. Chronologie 6 (+)
7. Chronologie 3
8. Les Chants magnétiques 2 (+)
9. Chronologie 8
10. Digisequencer (du nom de l'instrument)
11. L'Orchestre sous la pluie (Unplugged)
12. Jonques de Pêcheurs au Crépuscule
13. Quatrième Rendez-Vous +
14. Chronologie 4 (Encore)

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Jean Michel Jarre
Francis Rimbert (claviers)
Patrick Rondat (guitares)
Dominique Perrier (claviers)
Sylvain Durand (claviers)
Laurent Faucheux (batterie)
Julie Lecrenais (soprano)
Dominique Mahut (percussions)
Michel Valy (basse)
Orchestre chinois du Chuen Ying Arts Centre du Hong Kong (dirigé par Cheng Chai-Man)
Choeur du Hong Kong Opera Society

Water for life (concert en extérieur, Maroc 2006)

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En 2006, pour fêter l'année internationale du désert, l'UNESCO charge Jean Michel Jarre de créer un concert spectaculaire au sein du Sahara.
Le petit village de Merzouga au Maroc est un lieu tout à fait inédit pour un concert de ce type, loin de toute habitation, au beau milieu des dunes.

Le décor de scène est constitué de 9 écrans verticaux de 10 mètres de haut, qui s'appele "les portes du désert". Le dispositif initial, qui comprend un globe lumineux avec un projecteur interne, n'a pas été utilisé pendant le conct en lui-même, mais est présent sur l'afgiche du concert et pendant les répétitions. Les images géantes diffusées comprennent des messages à caractère écologistes. Des feux d'artifices illuminent la froide soirée saharienne.

Il faut acheminer des spectateurs sur le site du concert, au total 15.000 personnes, dont la plupart n'ont jamais entendu parlé du musicien français.
Le concert, d'une durée de 2 heures et 25 minutes, est filmé en haute définition pour être diffusée par plusieurs chaines publiques et privées marocaines. Une version tronquée, raccourcie à une heure du concert est vendue aux télévisions étrangères. En outre, un beau et épais livre sur les coulisses du concert, "The Making of Water for life" est publié chez Indesine en 2007.

Le concert débute par un morceau inédit, Intro Saturée, avec un solo de Roland AX-1. Les paroles du morceau Revolutions sont transformées, le titre et le refrain changé pour devenir "Education". Jean Michel est accompagné par un orchestre arabe, un orchestre philharmonique, ainsi que de nombreux musiciens locaux. Ainsi l'intro d'Oxygene 2, sur le modèle de celui de Gdansk, se fait il conjointement à la flute MIDI pour Jean Michel et à la flûte orientale de Hadji Younes.

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Intro Saturée
Suite for Flute
Oxygene 2 (+)
Miss Moon
Oxygene 7 (+)
Space of Freedom (anciennement March 23)
Chronologie 6 (+)
Millions of Stars
Oxygene 4 (+)
Education (anciennement Revolutions) (+)
Gagarin (anciennement Hey Gagarin)
Light My Sky
Oxygene 12 (+)
Chronologie 2 (+)
C'est la Vie (+)
Theremin Memories
Souvenir de Chine (+)
UNESCO Theme (anciennement Eldorado)
Rendez-Vous 4 (+)
Rendez-Vous 2 (+)

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Jean Michel Jarre: Cymbales, Dynacord, Harpe laser, Flute MIDI, Roland AX-1, Theremin, claviers
Francis Rimbert: Fantom, Roland JD-800, Roland S760
Claude Samard: diecteur musical, guitare électrique, claviers
Orchestre Philharmonique du Maroc
Casablanca Orchestra of Arabic Modern Music
Choeur Alizées
Gnawa Maaster Hamid Elikasri et sa troupe
B'net de Marrakech
Charaf et ses danseurs
Hadji Younes (luth)
Abdellah El Miry (violon)
Saida Charaf (chants)
Ahmed Alaoui (chants)