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15 février 2014

Concert des Docklands 1988 intégral sur Radio One


Audio re-travaillé par un fan. Concert de Londres intégral. Avec les commentaires de la radio anglaise Radio One!

16:58 Publié dans Vidéo de concert | | Tags : 1988, docklands, londres |  Facebook | | |

07 février 2014

Docklands de Londres, 1988 (Claviers magazine, 1/1/1990)

SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 OCTOBRE 1988 : LONDRES, DOCKLANDS Dans la banlieue de Londres, un espace anachronique, vestige de toutes les révolutions industrielles, no man’s land promis à un réaménagement de fond en comble. Architecture de quais et de silos, d’entrepôts et de grues mortes : Docklands est un paysage de briques, de béton, d’eau et de métal. C’était un pari fou que de traverser le Channel, de braver les éléments naturels et les difficultés administratives, d’affronter les hésitations et les revirements des autorités, qui conduisent à une première annulation du projet. Seul un visionnaire pouvait envisager de transformer cette aire gigantesque et sinistre en un décor relevant d’une archéologie du futur , sorti tout droit de l’univers suintant, rouillé et brumeux de « Blade Runner ».

Pour l’architecture de scène, les entreprises britanniques déclarent forfait, ce sont des Français qui viennent construire l’échafaudage flottant sur douze barges assemblées, dispositif complexe à plusieurs niveaux, sur lequel prendront place deux cents personnes, musiciens, choeurs et techniciens. Vent et pluie, le public qui fait la queue depuis le matin commence à entrer vers 15 h. II y a trente mille places assises, soixante-dix mille debout. Pour tous, le froid, le vent, la boue. Les régies techniques abritent un imposant dispositif, huit Studer 24-pistes, une console SSL. Les enceintes de sonorisation Meyer Sound sont montées sur des grues, tous les cent vingt mètres. Luttant contre le vent, les artificiers de l’équipe de Daniel Azancot remettent en place des fusées qui piquent du nez. 20 h. Fin du compte a rebours. Ovation gigantesque. La trame du concert est constituée par l’album «Révolutions» : sur fond de cadences infernales, de hauts fourneaux rougeoyants et de bielles métalliques, les robots dansent avec les enfants. Musique tranchante comme l’acier, traversée par les souffles de la bête humaine… Jean-Michel Jarre fait la révolution sur les docks: les derviches tournent autour des enclumes synthétiques, les lampions remplacent les néons, l’appel du muezzin étouffe les sirènes, les kids de London rencontrent les gosses de Tokyo et dansent avec la guitare de Hank Marvin, tandis que les jeunes filles de Mali font la ronde autour des computers.

Haute tension et rumeur de la foule, bourrasques force 8, les docks tanguent. Dynamique irrésistible de la musique qui traverse le temps qu’il fait, enchaînement implacable des rythmes et des sons, des atmosphères et des mélodies. La folie des éléments féconde la féerie des sons et des lumières. Les grandes eaux d’un Versailles imaginaire sous le déluge volcanique d’une scène flottante, réplique métallique de l’ Ile mystérieuse de Jules Verne. Les synthés disjonctent, les doigts glissent sur les claviers, des projecteurs de cent kilos se décrochent et tombent sur les instruments, un musicien dérape et s’étend de tout son long sur scène, l’oeil des caméras s’embue de compassion tandis que Ladi Di essuie une larme d’émotion… Jarre brandit le clavier insecte dont les antennes lui permettent de passer les vitesses : le time code clignote, le MIDI palpite. Workstation surréaliste, coeur nerveux du vaisseau spatial et amphibie, le « buffet-cuisine » de Jean-Michel : moniteurs vidéo et écrans d’ordinateurs, un réveil-matin et une machine à écrire Underwood, un Fairlight et deux EMS, claviers divers et racks d’expandeurs, pâte à papier, tuyaux rouillés, altuglass et carcasses métalliques. Entre le laboratoire high tech et la brocante des Puces, les instruments conçus par LAG expérimentent de nouvelles formes de visualisation de la musique électronique, inventent une gestualité, une ergonomie, un confort de jeu spécifiques à la lutherie électronique. Aboutissement d’un concept, tour de force technique et humain, synergie des volontés, Docklands, par sa démesure comme par l’enfer technique qu’il représente, reste une expérience ultime, dure, traumatisante.

15 décembre 2013

Télé Poche revient sur l'enfance de Jean Michel Jarre (1/12/1988)

Jean michel jarre,enfant,adolescent


S’il voulait, il pourrait mettre sa vie en musique. Avec, à son côté Merlin l’enchanteur, ce serait sûrement un beau spectacle. L’histoire s’achèverait sur les accords de cent synthétiseurs. Il aurait 88 ans. On raconterait le succès, les millions de disques vendus, la renommée mondiale, les concerts-chocs. A Pékin, Paris, Houston, Lyon et, récemment, dans les docks de Londres.

Un beau conte de fées, commencé il y a quarante ans. A l’occasion de son "Avis de recherche", Jean Michel Jarre se souvient. Les anecdotes, les copains, la famille, l’école… les souvenirs se bousculent pêle-mêle. Avec bonheur.

Installé à Paris avec sa mère, il retourne dans sa ville natale, Lyon, pour les vacances. C’est là que vit toute sa famille. "Des fenêtres, je voyais les cirques s’installer sur la place, les chapitaux se monter. Avec mon copain, Michel Canard, le fils du coiffeur, on allait voir les nains, les trapézistes, les clowns. Jarre et Canard, on faisait la pair".

Jean Michel passe aussi beaucoup de temps avec son original grand-père. Un normalien musicien et bricoleur qui, quand il ne joue pas du hautbois, invente le premier pick-up portable Teppaz. "Parfois, on allait jusqu’à Perrache à pied. Dans mon souvenir de môme, c’était une véritable expédition."

Les vacances achevées, Jean Michel reprend le chemin de la capitale. Là, il habite dans un petit deux-pièces de la banlieue sud. Ses parents ont divorcé quand il avait 5 ans. Son père, le compositeur Maurice Jarre, spécialiste de musique de films, part vivre aux Etats-Unis. Jean Michel ne le verra plus. Mais il refera sa connaissance à l’âge adulte. Depuis, ils se téléphonent une fois par an. "Nos rapports sont amicaux", dit-il.

A Paris donc, à Vanves, le petit garçon fréquente l’école communale. Dès l’âge de cinq ans, on lui apprend le piano. A sept, il faut le traîner aux cours de solfège. Il arrête deux ans avant de "reprendre volontairement", explique-t-il.

En ce temps-là, sa mère l’emmène chaque dimanche au "Chat qui pêche", à Saint-Germain-des-Prés. Elle y retrouve Mimi Ricard, une amie de la Resistance, qui s’occupe de cette boîte de jazz. "J’écoutais les trompettes, les saxos", se souvient Jean Michel. "Le jour de mes neuf ans, Chet Baker et Don Sheny ont joué pour moi. J’étais très impressionné".

Sa passion pour la musique naît à cette époque. Plus tard, au lycée Michelet, il crée son premier groupe "Les Mystères IV". "Nous avions 13-14 ans", dit-il. "La musique avait envahi ma vie. J’avais vendu mon train électrique aux enchères à Drouot pour me payer une guitare et un magnétophone. Parfois, ma mère cachait mes instruments pour m’obliger à travailler mes leçons". Cela ne l’empêche d’aller concourir à la foire de Paris avec ses copains musiciens et de remporter la finale devant "les Haricots Rouges". "On était très fiers", dit Jean Michel.

A l’âge de 16 ans, il s’inscrit aux cours de Pierre Schaeffer, le responsable du service de la recherche de la télé. "C’est lui qui m’a fait comprendre que la musique était le domaine des sons plus que celui des notes des accords et des harmonies. Dès lors, j’ai « mal tourné » en m’orientant vers la musique électronique".

La suite, on la connaît. A 20 ans, il compose "AOR" pour l’ouverture de l’Opéra de Paris. Il enchaîne avec des chansons pour Christophe, Patrick Juvet, Gérard Lenorman… Il sort un album Oxygène, huit millions d’exemplaires…

Son enfance, sa jeunesse, c’est déjà du passé.

"C’était bien, dit-il en souriant. Avec ma mère, nous vivions modestement. Elle tricotait et j’entends encore le va-et-vient de la machine. Je crois que j’étais déjà un garçon un peu indiscipliné. J’aimais faire les quatre cents coups".

Article rédigé par Margot Real

15:09 Publié dans Interviews / Presse | | Tags : 1988, enfance de l'art |  Facebook | | |

09 mars 2013

Quelques opinions sur Revolutions

Pochette de l'album RevolutionsVoici une sélection d'opinions sur Revolutions recueillies sur Amazon.fr:

Opinion 1: Encore un très bon cru pour ce disque de Jean Michel Jarre qui ne décevra pas les amateurs des albums plus récents. Par rapport aux autres albums de l'artiste, on retrouve la volonté de mondialiser les mélodies avec en particulier le titre phare "Révolution" d'inspiration turque. L'originalité de cette album réside dans l'utilisation de sonorités très métalliques et percutantes qui étaient particulièrement de circonstance lors des concerts live sur les docks de Londres.
En résumé un album à acquérir sans hésiter pour les amateurs de l'artiste, sauf peut-être aux fans qui sont restés nostalgiques des sonorités plus planantes des albums Oxygène et Equinoxe.


Opinion 2: un album ambitieux dans le fond et la forme : comment succéder au succès de "Rendez Vous" sans faire de redite? En faisant un album plus organique, comme sur la première partie, qui résonne comme un coeur soviétique, ou sur le single "Révolutions, Révolution", avec son orchestre arabe. Il y a aussi le tube "London Kid", et "The Immigrant", qui sera le prélude de l'album suivant.
Un indispensable.


Opinion 3: Un album plein de bonnes intentions, mais JMJ semble peiner un peu sur ce coup-là. Révolution Industrielle fait penser à une tentative de récidive dans le style grandiose de "Rendez-vous", mais les sons nettement moins sensuels et les mélodies poussives n'accrochent pas. Le reste de l'album repose beaucoup sur le mélange musique traditionnelle/moderne, mais le résultat fait plus moule-frite que cuisine raffinée. Toutefois, "Révolution, révolutions" ne s'en tire pas mal. Ce concept sera repris en mieux travaillé dans Calypso sur l'album suivant. En conclusion, je pense que Révolutions est un album de transition dans la carrière de Jarre, ayant du mal à trouver son identité. Une grande absence : la sensualité poétique si caractéristique de la musique de JMJ.


Opinion 4: On ne peut pas dire que Jarre ait fait fort avec celui-là... J'aime bien mais je préfère passer mon temps à écouter autre chose que ça.
L'album commence par une grande suite : "Révolution industrielle". Ça se tient, mais ni la mélodie ni le son ne sont originaux. "London kid" me semble tout bonnement ridicule... cette mélodie rock en majeur, avec par moment un doublage de la guitare par un son électronique tremblant, m'a toujours paru être un exemple de mauvais goût.
Heureusement, il y a "Revolutions". Alors là, je dois dire que j'ai toujours trouvé ce morceau génial. Quand Jarre se met à expérimenter comme ça, ça réussit à tous les coups... il devrait le faire plus souvent. En substance, il s'agit de musique très rythmique, avec quelques paroles vocodées et la présence d'harmonie orientale.
Viennent "Tokyo kid", un morceau mystérieux avec une trompette bizarre... pas mal du tout, et "Computer weekend", assez rigolo, plutôt bien foutu aussi.
Et enfin, l'ablum se conclut avec deux des pires morceaux que Jarre ait pondus: "September" et "L'émigrant"... pas trop la peine d'argumenter, tout me déplaît en eux... à vous de voir.
En bref, un album médiocre, recommandé uniquement pour les fans inconditionnels de Jean Michel Jarre. Pour les autres, je recommande d'essayer de trouver une compilation comprenant "Revolutions".

00:00 Publié dans Albums / Opinions | | Tags : revolutions, 1988 |  Facebook | | |

08 février 2012

Destination Docklands (Concert, 1988)

Aller à : Morceaux joués | Musiciens

Après différents reports le concert (initialement prévu pour septembre) que Jarre veut donner à Londres voit finalement le jour, sous la forme non pas d'un, mais de deux concerts, le samedi 8 et le dimanche 9 octobre 1988, pour marquer la sortie de l'album Revolutions

La Princesse Lady Diana et ses enfants assistent à un des spectacles, avec 100.000 autres qui ont payés leurs tickets chaque soir. Des feux d'artifice magistraux illuminent les docks royaux, et on estime qu'un million de personnes suivent les 2 shows. Le concert du 9 est retransmis sur la station mythique de radio BBC Radio One.

La scène est placé sur une barge flottante de 1.000 tonnes, et les musiciens de la Jarre Team doivent s'abriter de torrents de pluie. Certains synthétiseurs pètent même en plein milieu du show. 

Jarre est accompagné d'un choeur d'enfants du Mali et d'un orchestre arabe (pour le morceau-titre Revolutions). Le guitariste légendaire des Shadows, Hank Marvin, accompagne Jarre sur London Kid et sur Quatrième Rendez-vous. Une danseuse improvise par-dessus la musique.

L'album Jarre Live viendra immortaliser le concert en audio, et une VHS et un documentaire sur les images de Mike Mansfield, sont édités.



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Partie 1: Révolution Industielle
Revolution Industrielle: Ouverture | Part 1 | Part 2 | Part 3 | Équinoxe 5 (+) | Ethnicolor
Partie 2: Swinging Sixties
Computer Weekend | Les Chants Magnétiques II (+) | Oxygène 4 (+) | Équinoxe 7 (+) | London Kid
Partie 3: The Nineties
Troisième Rendez-Vous | Tokyo Kid | Revolutions | Souvenir de Chine (+) | Second Rendez-Vous (+) | Quatrième Rendez-Vous (+)
Part 4: The Finale
September | Revolutions | L'Emigrant


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Jean Michel Jarre (synthétiseurs)
Francis Rimbert (synthétiseurs)
Dominique Perrier (synthétiseurs)
Michel Geiss (synthétiseurs)
Guy Delacroix (basse)
Joe Hammer (batterie)
Dino Lumbroso (percussions)
Christine Durand (soprano)
Hank Marvin (guitare électrique dans London Kid et Rendez-Vous 4)
Setsuko Yamada (Solo Danse)
Mireille Pombo (Chorus vocal dans September)
choeurs du Mali (dans September)
Kudsi Erguner (flûte turque dans Révolutions)



:: Instruments utilisés ::
Harpe Laser | Akai MPC-60 | Cristal Baschet | Dynacord ADD1 | EMS AKS | EMS Vocoder | Fairlight | LAG Insecte | LAG Mad Max | Meuble LAG | Oscar | Roland D-50 | Elka Synthex | Emulator | Ensoniq ESQ1 | Roland S-50 | ARP 2600 | Cavagnolo MIDY 20 | Elka AMK-800 | Matrisequencer | Kawai K5 | Casio SAX DH-100 | Batterie Simmons SDX | Guitare Stratocaster