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06 septembre 2012

Concert de la Place de la Concorde (1979)

Aller à : Morceaux joués | Instruments sur scène | Crédits techniques


Ce concert est le premier concert géant de Jean Michel Jarre. De la trempe de ceux qu'on appelera ultérieurement "les villes en concert".

Donné pour marquer le 14-Juillet, le spectacle intitulé Bleu-Blanc-Rouge est total.
Derrière une aramada de synthétiseurs et une console de son, Jean Michel se produit seul devant un millon de personnes, du jamais vu. L'affluence est telle que la police est dépassée, eux qui s'attendait à quelques dizaines de milliers de personnes au plus. La veille du concert, une répétition secrète est prévue, mais elle doit être annulée car une radio a "fuitée" l'information en donnant la date du concert le 13. Commencé à 22 heures, une heure et demi plus tard, il y a peu de malaises dans la foule sont à déplorer au final.
Le concert est diffusé en Eurovision, pour une audience estimé de 100 millions de téléspectateurs.

Les lumières sur scène sont coordonnées à la musique, et des projections d'images diapositives (par la société Hold Up) sont faites sur les façades de l'Hôtel Crillon et celui de la Marine. Des épisodes de la Révolution Française y sont évoqués. Les fontaines de la plus grande place de Paris sont aussi partie intégrante du spectacle. Tout ceci aura nécessité en amont de nombreuses tracatations avec la Mairie de Paris.

Jean Michel travaille respectivement pour les lumières et la scénographie avec deux personnes qui le suivront pendant des années : Jacques Rouveyrollis (qui a travaillé pour Barbara) et Christian Bourret. Quant à Daniel Azancot, qui travaille à Croissy à côté de la nouvelle maison de Jean Michel, sera le baptême du feu (d'artifice, bien sûr)
Il rencontrera aussi Francis Rimbert, qui travaille chez Music Land à l'époque, et lui prête des synthétiseurs pour l'occasion.
Mick Jagger qui assiste au concert sera subjugué et sollicitera le français pour jouer avec les Stones sur leur futur album (Emotional Rescue). Jarre déclinera.

À noter que ce concert, auquel des prises de vue en studio sont ajoutées, fera l'objet d'une des premières cassettes vidéo diffusées en France. Les ventes de disque consécutives à ce show basé sur Oxygène et Equinoxe sont monstrueuses, bien au delà de toutes les espérances du tandem Jarre-Dreyfus.



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Oxygène 1 | Oxygène 2 (+) | Oxygène 3 | Oxygène 5 | Oxygène 6 | Equinoxe 1 | Equinoxe 2 | Equinoxe 3 | Equinoxe 4 (+) | Equinoxe 5 (+) | Equinoxe 6 | Equinoxe 7 (+) | Equinoxe 8 | Oxygène 4 (+)


:: Instruments sur scène :: | Retour en haut
ARP 2600 | EMS AKS | EMS VCS3 | RMI Harmonic Synthesiser | Farfisa Organ | Eminent | Mellotron | Rhythmin'Computer | Yamaha Polyphonic Synthesiser | Oberheim Polyphonic Synthesiser | RMI Harmonic Synthesiser | RMI Keyboard Computer | Elka 707 | Korg Polyphonic Ensemble | ARP Sequencer | Matrisequencer | EMS Vocoder


:: Crédits techniques :: | Retour en haut
Conception : Jean Michel Jarre
Son : Philippe Perreron, Pierre Heyligen
Equipement : Tasco-Joe Brown, Le Musée de la Marine, Automobile Club, Jardin des Tuileries, Egouts de Paris
Eclairages : Jacques Rouveyrollis
Eclairages de scène : Fiatlux avec Jean François Chéron, Maurice Giraud, Christian Courtois
Eclairage de décoration : Pascal Haution
Construction de la scène : Samia
Communications : Gérard Dentell d'Eurodrop
Alimentation électrique : Luxazur
Faisceaux et effets : Didier Leclerq de Caméléon
Projections géantes : Max de Hold-Up, Christian Bourret
Pyrotechnie : Daniel Azancot et son équipe d'Eurodrop Stage
Management : Jean-Marie Prouvez
Co-direction : Michel Geiss
Relations publiques : Bernard Dulau
Assistant de production : Danièle Feuillerat
Production : Francis Dreyfus


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