Concert du millénaire au pied des Pyramides d'Egypte (1999/2000)

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Le concert des 12 rêves du soleil fait partie des concerts qui ont forgés la légende de Jean Michel Jarre.

Le prétexte du passage à l'an 2000, prétexte à de nombreux fantasmes, conjugé au prestige du lieu a beaucoup fait pour la publicité de cet événement voulu par le Président égyptien Hosni Mubarak. Le budget dévoilu au concert est énorme : 60 millions de francs. Un bataillon de 1.000 artistes chanteurs et musiciens, une scène de 50 mètres de long et 400 tonnes de matériel donnent une meilleure idée de la facture.

Le show sera également un des premiers grands événements diffusés en direct sur Internet.

Le concert des Pyramides s'articule en deux temps : une première partie de concert pour le passage de 1999 à 2000 lui-même (entre 22h30 et 1h15 du matin), et une deuxième, plus courte, pour le lever du soleil (de 5h40 à 6h30). Autant dire que Jean Michel, qui a une santé de fer, n'a pas eu le temps de dormir entre-deux !

La chaine M6 a diffusé l'intégralité de la première partie du concert. Le nom du concert est énigmatique comme si c'était le Spinx qui l'avait proposé : Les 12 rêves du soleil. L'idée est de célébrer l'entrée dans le 7ème millénaire égyptien au travers de la mythologie égyptienne : le Dieu Râ avait créé le monde en formant 12 rêves qu'il avait concrétisé par chacun des éléments terrestres.

Le concert fut donné en plein désert dans l'axe de la Pyramide de Gizeh, mais malheureusement le brouillard qui se lève ces jours-là interdit toute vélléité de projeter des images géantes dessus, comme prévu initialement. Par contre, les 10 tonnes de feu d'artifice furent envoyés en l'air comme prévu.

Beaucoup de télévisions se sont arrachés les images du décompte spectaculaire imaginé par Jean Michel et Christian Bourret, le scénographe fidèle, pour le moment-phare du concert autour de minuit. L'image la plus marquante qui sera reprise dans nombre de journaux télévisés est celle des égyptiens déguisés en pingouins qui serpentent en rang à travers les dunes.

Les orchestrations de tous les morceaux font appel à un orchestre de musique classique du Caire ainsi qu'à des instrumentistes traditionnels égyptiens, notamment des percussions. Côté musicien, Jean Michel a fait appel à un des batteurs de Pink Floyd Gary Wallis, qui malgré une grippe carabinnée, assure quand même le spectacle.

Une grande partie de l'album Métamorphoses, qui est joué en avant-première mondiale, forme le coeur du concert (ouvert par des gerbes de feu sur le morceau Bells), qui ne met pas de côté les grand classiques, Oxygène, Equinoxe ou encore Rendez-vous (voir le détail ci-dessous).

Le morceau Revolutions jugé blasphématoire, fut rebaptisé Evolutions. Il faut dire que l'opposition politique à ce concert fort dispendieux n'aura eu de cesse de faire douter de sa tenue même !

Joachim Garraud, qui a participé à la conception de l'album Métamorphoses, est chargé quant à lui de surveiller le déroulement du concert pour être sûr d'arriver à minuit moins quelques minutes de déclencher le countdown.

115.000 personnes assistent sur le concert (les places les moins chères étant à 100 francs), soit un peu moins que ce qui était prévu pour des questions logistiques. 1.500 privilégiés sont sous la tente. Les autres dormiront à la Belle Etoile.

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(Soir du 31 janvier)

Bells
Je me souviens
Miss Moon
Oxygene 2 (+)
Chronologie 6 (+)
Equinoxe 7 (+)
Les chants magnétiques 2 (+)
Millions of Stars
Souvenir de Chine (+)
Oxygene 10
Hommage à Oum Kasloum
Hey Gagarin
Gloria Lonely Boy
C'est la Vie (avec Natacha Atlas) (+)
Salma ya salama (air traditionnel)
Equinoxe 4 (+)
Oxygene 4 (+)
Tout est Bleu
(E)volutions (+)
Oxygene 12
Give me a Sign
Oxygene 8 (+)
L'Orchestre sous la Pluie (acoustique à l'orgue de barbarie)
Rendez-Vous 2 (+)
Ethnicolor

(Matin du 1er)

Oxygene 7 (Harpe Laser) (+)
C'est la vie
The Sun
Hey Gagarin
Eldorado

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• Jean Michel Jarre, synthétiseurs & chant


• Francis Rimbert, synthétiseurs


• Joachim Garraud, synthétiseurs et design son


• Christopher Papendieck, basse, synthétiseurs


• Garry Wallis, batterie et percussions


• Orchestre Symphonique du Caire sous la direction de Moustafa Nagui


• Choeurs de l'Opéra du Caire sous la direction d'Aldo Magnato


• National Arabic Ensemble sous la direction de Nasredine Dalil


• National Folkloric Troupe, El Nil Folkloric Troupe, Aswan Folkloric Music Troupe


• Natacha Atlas, chant


• Amal Maher, chant

Concert à Moscou (1997)

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Le 6 septembre 1997, un concert au pied de l'université de Moscou, sur une des collines de la villes (dite du Mont des Oiseaux), a fait l'objet d'une affluence record. 3,5 millions de personnes furent estimées - 500.000 au pied de la colline dont 5000 invités VIP de la mairie, plus 3.000.000 aux alentours. Malheureusement, le record ne fut pas homologué par le Book Guiness des records.

Il a été donné pour célébrer les 850 ans de la ville, et lancé par un mini-discours du marie de la ville, Youri Loujkov, par le survol d'avions de chasse russe (des Schuköi-27) au-dessus de la foule. Il est baptisé La Route vers le XXIème siècle.

Les répétitions durèrent 3 jours, et jusqu'au bout Jean Michel changea l'ordre des morceaux pour maximiser leur efficacité.

Le concert dura 2 heures et repris beaucoup d'éléments de l'Oxygène Tour qui s'était interrompu quelques mois auparavant.

Jean Michel dédia un des morceaux à son amie la Princesse de Galles, Lady Diana, décédé quelques jours plus tôt dans un accident de voiture, avec ces mots :

Je voudrais maintenant dédier le prochain morceau à la princesse Diana. C'était une amie, elle était jeune, elle était belle, elle était généreuse, c'était aussi une princesse rebelle et elle va nous manquer.

Autre fait marquant, Jean Michel a pu communiquer en duplex de l'espace avec des cosmonautes russes de la Station Spatiale Internationale, l'ISS. Le film, réalisé par le célèbre Aubrey Powell (qui a travaillé pour Led Zeppelin) fut diffusé en simultané à la radio, sur un écran géant sur la Place Rouge, ainsi qu'en version courte à la télévision russe. Une vidéo vit le jour après le concert, qui fut porté en DVD ultérieurement.

Des marionnettes gonflables géantes ainsi que les projections d'images réalisées en direct par le logiciel XPose complèterent le dispositif scénique. Le public danse sur les notes d'Oxygène ou assiste amusé à l'utilisation par Jean Michel de cet instrument local qu'est le Theremin (Léon Theremin étant, on s'en douterait, russe). La face de l'immeuble soviétique de l'Université se remplit de symboles de la Russie à travers les âges, mais aussi de symboles cosmologiques tout ce qu'il y a de plus Jarriens.

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Countdown | Rendez-Vous 2 (+) | Ethnicolor | Equinoxe 7 (+) | Chronologie 6 (+) | Chants Magnétiques 1 | Oxygène 11 | dédicace à la Princesse Diana | Souvenir (de Chine) (+) | Equinoxe 4 (+) | Dédicace à l'espace, lien avec MIR | Oxygène 7 | Oxygène 10 | Oxygène 2 (+) | Chants Magnétiques 2 (+) | Oxygène 4 (+) | Chronologie 4 (+) | Oxygène 8 | Oxygène 12 | Révolution (Présentation des musiciens) (+) | Rendez-Vous 4 (+) | Dédicace à la Russie | Oxygène 13

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Jean-Michel Jarre - Claviers, Harpe Laser
Dominique Perrier, Francis Rimbert - Claviers  
Laurent Faucheux - Batterie, percussions
Dominique Mahut - Percussions  
Christopher Papendiek - Basse
Orchestre et choeur de la ville de Moscou - Choeurs et cuivres

Images (compilation, 1991)

Cet album est dans la droite ligne du concert de la Défense. Il contient des versions modernisés et réorchestrés de certains titres comme Orient Express et Equinoxe 4. il reprend tous les meilleurs titres jusqu'à 1990 et une vsion remasterisée est sortie en 1997 avec une track-list légèrement différente, avec deux titres de l'album Zoolook (Blah blah Café et Wooloomooloo) et London Kid à la place de Zoolookologie.

Il contient deux inédits (Eldorado - un morceau World Music qui sera adopté pour devenir l'hymne de l'UNESCO pour la tolérance 4 ans plus tard et Globe-trotter, un morceau pré-trance) et une rareté (Moon Machine), qui est une face B plutôt expérimentale de Rendez-vous 4.

C'est une excellente entrée en matière pour les nouveaux fans, même si on peut regretter que certains morceaux soient amputés de leurs fins - comme Ethnicolor, Calypso I, Oxygène II ou encore Equinoxe 4.

:: Morceaux de l'album ::

Oxygène Part IV - 3:09 (+)
Equinoxe Part 5 - 3:22
Les chants magnétiques Part 2 - 3:57
Oxygène Part II - 3:12 (+)
Computer week-end - 3:37
Equinoxe Part 4 - 3:12 (+)
Ethnicolor - 3:43
Zoolookologie - 3:42
L'orchestre sous la pluie - 1:29
Orient express - 3:26
Calypso Part 1 - 2:59
Calypso Part 3 (fin de siècle) - 3:43
Quatrième rendez-vous - 3:23 (+)
Moon machine - 3:00
Eldorado - 3:40
Globetrotteur - 3:30
Second rendez-vous - 8:48 (+)

Durée totale : 1:01:52
> Quelques opinions sur la compilation Images

In-doors tour (mai 2009)

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En 2008, Jean Michel annonce qu'il va donner une tournée en salles avec ses plus grands standards (allant d'Oxygène à Chronologie en passant par Equinoxe et Rendez-vous). Cette tournée européenne emprunte beaucoup au dispositif scénique de la tournée Oxygène, sauf que Claude Samard prend le rôle de percussioniste et que la Harpe Laser fait son grand retour.

Les musiciens sont les mêmes que précédents, et le nombre de claviers analogiques a encore augmenté depuis 2008, avec l'adjonction de synthés comme le D-50 ou le JD-800.
Les fans ont le plaisir de retrouver des classiques oubliés des précédents concerts, comme Equinoxe 5, 7 ou encore Calypso 3.

Au niveau visuel, les haut-parleurs ont été "camouflés" dans le décor de scène grâce à une nouvelle technologie, ce qui permet à aucun angle du plateau d'être masqué par des infrastructures gênantes visuellement.

Jean Michel apparait au clin d'oeil dans un cône de laser, à la manière de ce qui c'était passé lors des mythiques concerts en Chine en 1981. Les lasers descendent dans le public, et la musique est pleinement coordonnées aux lumières, créant un ballet ininterrompu.
Les concerts se terminent généralement par Rendez-vous 2, sauf demande spéciale du public.

La tournée est particulièrement fournie en dates anglaises, le point d'orgue de la tournée étant la date de la Wembley Arena. la tournée se prolongera avec des améliorations techniques dans la tournée <2010>

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:: Dates de la tournée :: | Retour en haut

4 mai - Debrecen, Hongrie, Főnix Hall
5 mai - Ostrava, Republique Tchèque, CEZ Arena
6 mai - Wrocław, Pologne, Hala Stulecia
8 mai - Aarhus, Danemark, Atletion NRGi Arena
9 mai - Herning, Danemark, Hall M
11 mai - Malmö, Suède, Malmö Arena
12 mai - Göteborg, Suède, Scandinavium
13 mai - Oslo, Norvège, Spektrum
14 mai - Stockholm, Suède, Hovet
16 mai - Helsinki, Finlande, Hartwall Arena
20 mai - Glasgow, Grande-Bretagne, Clyde Auditorium @ SECC
22 mai - London, Grande-Bretagne Wembley Arena
23 mai - Manchester, Grande-Bretagne, Evening News Arena
24 mai - Birmingham, Grande-Bretagne, National Indoor Arena
26 mai - Amsterdam, Pays-Bas, Heineken Music Hall
27 mai - Brussels, Belgique, Vorst Nationaal
28 mai - Koblenz, Allemagne, Sporthalle Oberwerth
30 mai - Zürich, Suisse, AG Hallenstadion

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Revolution industrielle 2
Les chants magnétiques 1 (+)
Equinoxe 7 (+)
Theremin Piece
Oxygene 2 (+)
Oxygene 12
Rendez-vous 3 (Harpe Laser)
Souvenir de Chine (+)
Les chants magnétiques 2 (+)
Oxygene 5
Variation 3
Equinoxe 4 (+)
Equinoxe 5 (+)
Chronologie 6 (+)
Chronologie 2 (+)
Calypso 3 (Fin de Siècle) (+)
Oxygene 4 (+)
Rendez-vous 2 (+)

:: Morceaux additionnels
Industrial Revolution 2 (Reprise)
Oxygene 4 (Reprise)

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Jean Michel Jarre
Francis Rimbert
Dominique Perrier
Claude Samard

Oxygène au théâtre Marigny (Paris, 2007)

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Suite à la sortie de l'album DVD Oxygène live in your living room et pour célébrer les trente ans de l'album Oxygène, Jean Michel Jarre convainc son ami Robert Hossein de lui prêter son théâtre pour dix représentations live du contenu DVD.
Le théâtre Marigny accueillera donc les 12, 13, 14, 15, 18, 19, 20, 21, 22 et 26 décembre 2007 ce spectacle d'un peu plus d'une heure avec les synthétiseurs analogiques des années 70 et 80. C'est un véritable retour aux sources pour Jean Michel, qui retrouve à cet occasion son vieux complice Dominique Perrier, aux côtés de Francis Rimbert et Claude Samard. Une partie de la Jarre Team, ainsi que Michel Granger, se retrouvent pour écouter ce spectacle hors du temps.

Avant chaque concert, Jean Michel apparait dans un fauteuil-oeuf très seventies et commence à présenter Oxygène et ces instruments mythiques, appellés les stradivarius de la musique électronique.

Jean Michel joue du Theremin sur Oxygène 3, du Moog Liberation sur le solo d'Oxygène 5. Pendant Oxygène 4, un large miroir descend du plafond permettant de voir l'ensemle des 70 claviers du set par au-dessus.

Pendant le concert, certains instruments se désaccordent ou refusent simplement de macher, à cause de leur âge ou leur instabilité. On est loin de l'ambiance survolté des concerts habituels, puisque les morceaux s'enchainent comme un opéra. Le morceau Oxygène 12 est joué pour clore le concert, qui ne compte pas de rappel. Les applaudissements n'interviennent qu'à la fin.

Pendant un des concerts, Jean Michel fait monter sur scène Nicolas Hulot pour prendre le micro quelque instants à ses côtés.

Les dix dates, qui ont remplit les mille places du théâtres chaque soir, donnera une idée au promoteur du concert qui étendra le concept à une tournée européenne l'année suivante.

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1. Prelude
2. Oxygène 1
3. Oxygène 2 (+)
4. Oxygène 3
5. Variation I
6. Oxygène 4 (+)
7. Variation II
8. Oxygène 5
9. Variation III
10. Oxygène 6
11. Variation IV
12. Oxygène 12

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Jean Michel Jarre
Francis Rimbert
Dominique Perrier
Claude Samard