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11 janvier 2014

La Concorde tricolore (Paris-Match, 15/07/1979)

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:: Article de Paris Match sur le Concert de la Concorde :: Paris bleu – blanc – rouge, la grande de la place de la Concorde pour le 14 Juillet était à annoncée 22 heures. Arriver à une heure et demie à l’avance était raisonnable. L’air était doux, et on pouvait espérer un endroit où on pouvait s’inslaller comodément. Mais non. Des rues convergent et des Champs-Elysées – jalonés par des vendeurs de saucisses et par les cars des forces de l’ordre se déversait une foule flâneuse qui trébuchait sur les innombrables super-prudents. Beaucoup étaient déjà assis à même les pavés. Certains étaient carrément allongés, faisant semblant de bronzer comme sur une plage surchargée. D’autres encore étaient debout, un peu hésitants, surtout les femmes à hauts talons, prêtes pour les bals de nuit. Au milieu, un malin vendait des canettes de bière dans un baquet d’eau fraîche. Près des barrières, des jeunes gens offraient contre 2 francs un quartier de pastèque.

:: Les nostalgiques de Woodstock ::
Parvenus en face de l'échafaudage encadré de deux panneaux ('Mairie de Paris" en rouge et "Europe 1" en bleu) tout espoir de confort minimum était perdu, d'autant plus que le public s’épaisslssait par flots. Un public détendu et hétérogène. Un peu comme à la Fête de l’Humanité : des familles traditionnelles, des couples jeunes et vieux des bandes de jeunes cadres bien coiffés, des nostalgiques de Woodstock. Avec, en plus nombre incroyable de cosmopolites et quelques habitués nocturnes des bosquets des Tuileries, venus prendre un bain d’innocence.

Restait donc à repartlr à contre-courant, attelndre la rue du Faubourg-Saint-Honoré pour tenter sa chance de I’autre côté de la place. La rue Royale était barrée. Les gendarmes, souriants, mals Incorruptibles, réslstaient aux sourires et aux sollicitations du genre : "Je veux seulement prendre un verre chez Maxim’s", Quant aux autres rues, elles étalent totalement engorgées, et la foule se déversail toujours. Restait donc à courir jusqu’à sa télévision pour la retransmlssion sur TF1 et en Eurovision. Après un faux départ, un long blanc meublé n’importe comment par le présentateur Claude Dufresne, on a entendu la musique de Jean-Michel Jarre qui a conçu l’ensemble du spectacle. Et surtout on l’a vu lui. On l’a vu manipuler ses consoles et ses synthétiseurs, ôter et remettre son casque, s’angoisser, fermer les yeux, prendre un air inspiré. On pouvait croire que Paris le fêtait. On a vu quand même la partie audiovisuelle, les images scandées au rythme de la musique, projetées sur les pierres des hôtels, des paysages, des animaux irréels, des gravures du temps, des photos d’aujourd’hui, des desslns genre Pop’art un petit peu désuets… Elles étaient montrées en gros plan ou se partageaient l’ecran avec Jean-Michel Jarre, et on ne se rendait pas compte de l’effet produit sur place. Mais trois gendarmes mobiles, interviewés sur Europe 1 – Qui diffusalt également la fête en direct, – ont declaré émus, qu’il "fallait le voir pour le croire". Et la soirée s’est terminée par un feu d’artifice sur les fontaines éclairées, fantastique, féerique, une grandloss splendeur. On n’a encore rien inventé de plus beau que ces joyaux d’un instant.

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11 août 2013

Le concert de la Défense raconté par Jean Michel Jarre (1990)


Documentaire où Jean Michel Jarre présente ce qu'il avait en tête pour le concert de la Défense avec des images inédites de l'installation du concert.

00:02 Publié dans Après-concert | | Tags : 1990, paris, la défense |  Facebook | | |

01 août 2013

3 questions sur… La Concorde (1979)

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1) Tu as pas mal cogité avant de faire ton premier concert en extérieur?
J-M J : "Il s'est posé le problème de présenter une alternative à la performance pop sur scène, avec des instruments qui ne sont pas sexy. En expérimentant, je suis tombé sur des gens qui travaillaient le visuel. D'où cette idée de présenter ma musique de manière différente d'un concert de rock, avec l'adjonction de visuels et aussi l'idée que celle-ci avait besoin d'un autre genre de lieu que les salles de concert. En fait, avec le rock, tu prends le son dans le bide alors qu'avec la techno, il traverse le corps. C'est davantage une musique d'espace et donc, j'ai eu envie d'aller dehors pour y intégrer l'architecture et l'image. Toujours avec l'idée de pirater, car la musique électronique part de l'idée de samples, d'emprunts, de la notion de détournement. Il fallait pirater un lieu. Ca préfigure ce qui s'est passé avec les raves qui exprimaient une autre forme musicale en y adjoignant nombre de techniques visuelles, tout en piratant les lieux."

2) N'y a-t-il pas plus institutionnel que la Place de la Concorde assez difficile à pirater! Comment ça s'est passé?
J-M J : "Lorsque l'on est dehors, il est évident que soit on pirate un champ, soit dans une ville, on pirate un système. C'est faire en sorte d'avoir les autorisations pour faire quelque chose de ponctuel. Ce qui s'est passé, par hasard, pour la Place de la Concorde avec 1 million de spectateurs venus. Ce n'était absolument pas prévu. J'ai mis un an à m'en remettre, c'était tout à fait expérimental. Je ne pense pas que les gens sont venus uniquement me voir, ils ont senti qu'il y avait peut-être quelque chose, un pretexte pour se réunir. Finalement, sans comparaison avec les raves, ça m'a toujours frappé de voir cet aspect spontané où les gens viennent sans être invités, juste par le bouche à oreilles.

3) Que s'était-il passé à l'époque? Les disques comme Equinoxe et Oxygène ont-ils suscité la curiosité?
J-M J : "Oui, c'était lié à cela. Un phénomène qui dépasse le cadre de l'événement et du concert. Oxygène et Equinoxe sont devenus extrêmement populaires dans le monde entier et ont marqué ce moment. Les gens étaient curieux de voir comment on faisait une autre musique. Aujourd'hui, il y a deux manières pour les performances musicales : soit celle d'Orbital ou d'Underworld, ces DJs super-producteurs qui vont faire des concerts dans des clubs où on ne voit pas les gens. Et puis la scène façon Chemical Brothers et Prodigy qui renouent avec le rock au niveau de la performance scénique."


Propos recueillis par Jean-Yves Leloup

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20 décembre 2012

Oxygène live au théâtre Marigny (2007)


Extrait d'un des concerts d'Oxygène, 30ème anniversaire au théâtre Marigny. Il manque le prélude, Oxygène 1 et 2. Bon visionnage !



:: Morceaux joués ::
01. Oxygene (Part III)
02. Variation I
03. Oxygene (Part IV)
04. Variation II
05. Oxygene (Part V)
06. Variation III
07. Oxygene (Part VI)
08. Variation IV
09. Oxygene (Part XII)


:: Musiciens :: (De gauche à droite sur la vidéo)
Dominique Perrier (1er à gauche)
Claude Samard (2ème à gauche)
Jean Michel Jarre (3ème à gauche)
Francis Rimbert (4ème à gauche)

12 septembre 2012

Oxygène au théâtre Marigny (Paris, 2007)

Aller à : Morceaux joués | Musiciens sur scène

Suite à la sortie de l'album DVD Oxygène live in your living room et pour célébrer les trente ans de l'album Oxygène, Jean Michel Jarre convainc son ami Robert Hossein de lui prêter son théâtre pour dix représentations live du contenu DVD.
Le théâtre Marigny accueillera donc les 12, 13, 14, 15, 18, 19, 20, 21, 22 et 26 décembre 2007 ce spectacle d'un peu plus d'une heure avec les synthétiseurs analogiques des années 70 et 80. C'est un véritable retour aux sources pour Jean Michel, qui retrouve à cet occasion son vieux complice Dominique Perrier, aux côtés de Francis Rimbert et Claude Samard. Une partie de la Jarre Team, ainsi que Michel Granger, se retrouvent pour écouter ce spectacle hors du temps.

Avant chaque concert, Jean Michel apparait dans un fauteuil-oeuf très seventies et commence à présenter Oxygène et ces instruments mythiques, appellés les stradivarius de la musique électronique.

Jean Michel joue du Theremin sur Oxygène 3, du Moog Liberation sur le solo d'Oxygène 5. Pendant Oxygène 4, un large miroir descend du plafond permettant de voir l'ensemle des 70 claviers du set par au-dessus.

Pendant le concert, certains instruments se désaccordent ou refusent simplement de macher, à cause de leur âge ou leur instabilité. On est loin de l'ambiance survolté des concerts habituels, puisque les morceaux s'enchainent comme un opéra. Le morceau Oxygène 12 est joué pour clore le concert, qui ne compte pas de rappel. Les applaudissements n'interviennent qu'à la fin.

Pendant un des concerts, Jean Michel fait monter sur scène Nicolas Hulot pour prendre le micro quelque instants à ses côtés.

Les dix dates, qui ont remplit les mille places du théâtres chaque soir, donnera une idée au promoteur du concert qui étendra le concept à une tournée européenne l'année suivante.



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1. Prelude
2. Oxygène 1
3. Oxygène 2 (+)
4. Oxygène 3
5. Variation I
6. Oxygène 4 (+)
7. Variation II
8. Oxygène 5
9. Variation III
10. Oxygène 6
11. Variation IV
12. Oxygène 12



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Jean Michel Jarre
Francis Rimbert
Dominique Perrier
Claude Samard