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31 juillet 2013

3 questions sur… Métamorphoses (2000)

métamorphoses,2000


1) Que pouvez-vous nous dire de votre nouvel album Métamorphoses?
J-M J : "Il a plutôt une parenté avec Zoolook. Puisqu'après le dernier album, je voulais tourner une page, j'avais envie de faire des disques non parce que je me sens bien dans la grande famille électronique, mais pour apporter quelque chose de différent pour la scène d'aujourd'hui. Je suis parti seul pendant quelques mois dans le sud de la France pour travailler deux choses : l'aspect rythmique que j'avais oblitéré depuis un certain temps, le sound design (en gros le groove) et d'autre part l'intégration des voix de Natacha Atlas et de Laurie Anderson. Tout en essayant de sortir du contexte de musique expérimentale, extrêmement intéressante que j'ai défendu de nombreuses années, mais qui donne une approche impressionniste. Lorsque l'on compose de la musique instrumentale, on a une relation impressionniste à ce que l'on essaye de faire passer. Alors que, dès que l'on pose des mots, aussi minimalistes soient-ils, on entre dans un domaine narratif et l'on peut jouer avec idées et concepts. J'ai eu envie de travailler avec ces deux aspects-là, ce qui rend l'album différent des précédents, même s'il pose une passerelle entre Zoolook et l'idée d'un travail plus avancé sur les rythmique et le trafic vocal, comme sur le morceau "Miss Moon" où on trouve des mots et des syllabes imaginés."


2) Comment travaillez-vous? Est-ce un travail solitaire? Avec une équipe? De grands studios?
J-M J : "Je suis parti seul avec très peu de matériel. Ensuite, je suis revenu dans mon studio où au fils du temps, un certain nombre de matériel s'est accumulé et j'ai travaillé en numérique, sur un nouveau système, [ProTools, NDLR] qui m'a permis de faire des choses impossible il y a deux ans. Maintenant, avec l'informatique, on peut cuisiner de telle manière que la source devient moins importante qu'elle n'a été. Il faut se rendre compte qu'avant, la prise de son était essentielle, mais aujourd'hui, avec un son pourri, on peut restituer les fréquences qui manquent et réellement fabriquer le son que l'on cherche à partir de n'importe quelle source. Pour réaliser cet album avec Joachim Garraud (sound designer) on a réellement travaillé sur une approche sonore organique, notamment sur le plan rythmique. Ce qui fait que ce disque-là, je le revendique plus que les autres, car il réunit tout ce que j'avais envie de faire : à la fois un travail sensuel sur les rythmes et un côté poétique avec les voix."


3) Quel est votre rapport aux machines?
J-M J : "J'ai un rapport très affectif qui se développe avec ces instruments avec lesquels on passe plus de temps qu'avec sa propre famille. Ce sont des rapports passionnels qui s'installent et c'est normal. Pour moi, l'électronique est une musique essentiellement tactile, organique et sensuelle. Celle-ci est la musique la plus charnelle. C'est-à-dire que l'on travaille à l'intérieur du son. J'ai hésité entre la peinture et la musique. Pour moi, cette musique est comme la peinture abstraite. On y trouve enfin un rapport à la matière, comme de cuisiner. On fait des pâtes, on malaxe, on mélange. Si j'ai choisi cette voie, c'est avant tout pour ce rapport sensuel avec elle et les machines. Avec l'ordinateur, on arrive même à oublier l'écran pour ne plus voir que le son".


Propos recueillis par Jean-Yves Leloup

10:06 Publié dans 3 questions sur… | | Tags : métamorphoses, 2000 |  Facebook | | |

03 juin 2013

Metamorphoses Press Kit (2000)


Voici la vidéo du dossier de presse (matériel mis à disposition des journalistes) pour la sortie de l'album Métamorphoses en 2000.

10:20 Publié dans Interviews / Presse | | Tags : 2000, métamorphoses |  Facebook | | |

17 mai 2013

Laurie Anderson, chanteuse expérimentale

Laurie andersonLaurie Anderson, née Laura Phillips Anderson, le 5 juin 1947 à Glenn Ellyn dans l'Illinois, est une artiste expérimentale, connue pour ses performances multimédia et les nombreux albums musicaux qu'elle a réalisés.

Laurie Anderson est diplômée en histoire de l'art et en sculpture. Dès les années 1970 elle réalise des performances à New York notamment à The Kitchen, dont certaines seront reprises dans ses œuvres ultérieures. En 1981, elle enregistre un single O Superman (For Massenet) de manière confidentielle sur le label One Ten Records. Le disque est apprécié et relayé par John Peel, c'est un succès important, puisque le single parvient à la deuxième position des charts anglais. Ce succès l'a fait sortir d'un statut d'artiste « avant-garde » et lui a procuré un début de notoriété en France. Laurie Anderson signe alors avec la Warner. Ce morceau sera inclus dans son album Big Science ainsi que dans son œuvre maîtresse : United States Part One to Four performance-fleuve de huit heures qui a fait en 1983 l'objet d'un enregistrement partiel : United States Live.
Par la suite, la carrière d'Anderson va se poursuivre au travers de très nombreuses performances, expositions, disques, collaborations diverses. La liste des artistes avec lesquels elle a travaillé est importante : William Burroughs, John Giorno, Arto Lindsay, Ian Ritchie, Peter Gabriel, Perry Hoberman, David Sylvian (ex-Japan), Jean Michel Jarre, Brian Eno, Nona Hendryx, Bobby McFerrin, Dave Stewart, Hector Zazou, Andy Kaufman, Philip Glass, Ryūichi Sakamoto, Lou Reed, Trisha Brown. Ses thèmes de prédilection concernent la technologie et ses effets sur les relations humaines.
En 2001, elle effectue une tournée à travers les États-Unis. La date programmée à New-york est le 19 septembre 2001, quelques jours seulement après les attaques du 11 septembre 2001 sur la ville. Le concert est maintenu, et les paroles apocalyptiques de O Superman ("Voici les avions... Ce sont des avions américains..."), y prennent une consonance toute particulière. Ce concert a été enregistré et le disque est sorti en 2002. En 2003, elle est la première artiste en résidence à la NASA, ce qui se concrétisera par la performance The End of the Moon.
Le 12 avril 2008, Laurie Anderson a épousé son compagnon de longue date, l'ancien leader du Velvet Underground Lou Reed, au cours d'une cérémonie intime à Boulder, dans le Colorado. Le couple vit à New York.



Article rédigé par Wikipédia

22:45 Publié dans Portraits de collaborateurs | | Tags : zoolook, métamorphoses |  Facebook | | |

08 mai 2013

Natacha Atlas, le chant du monde

Natacha AtlasNatacha Atlas (arabe : نتاشا أطلس), née à Schaerbeek (Bruxelles) le 20 mars 1964, est une chanteuse belge d'origine anglo-égyptienne, par son père et anglaise par sa mère. Fidèle à ses pairs égyptiens du Nubi-chaâbi et du Jeel (musique égyptienne), Natacha Atlas s'est fixé pour mission de rapprocher l'Orient et l'Occident sur le plan musical, en mêlant les musiques et les chants orientaux, classiques ou de variété, la chanson française, la pop et le rap. Cet éclectisme stylistique lui vaut d'être classée par l'industrie phonographique dans la catégorie des interprètes de « musiques du monde ».
Elle obtient ses premiers succès en tant que chanteuse de Transglobal Underground à partir de 1993 et sur l'album Rising above Bedlam (1991) de Jah Wobble. Dans les pays francophones, elle reçoit un solide soutien de la diaspora maghrébine à la recherche d'une musique à son image et plus largement d'un public occidental amoureux de sa musique métissée.
Forte de ce public, elle recevra en France une victoire de la musique pour son interprétation novatrice et l'orchestration orientalisée de la chanson Mon amie la rose (1999) de Cécile Caulier interprétée en 1964 par Françoise Hardy. Natacha Atlas interprètera à la télévision ce même titre en duo avec Francis Cabrel.
Sa chanson Gafsa est entendue 2 fois dans le film de Kim Ki-duk de 2004 intitulé Locataires.
Elle travaille avec le musicien, auteur-compositeur et arrangeur français André Manoukian.
En 2013, elle participe avec Samy Bishai à la musique du ballet "les Nuits" d' Angelin Preljocaj inspiré des contes des mille et une nuits dont la première mondiale a lieu le 29 avril 2013 à Aix-en-Provence. (article de Wikipedia)

00:35 Publié dans Portraits de collaborateurs | | Tags : métamorphoses, chansons |  Facebook | | |

17 mars 2013

Quelques opinions sur Métamorphoses

MétamorphosesVoici une sélection d'opinions sur Métamorphoses recueillies sur Amazon.fr:

Opinion 1: Oui cet album ne sonne pas comme du Jean-Michel Jarre "authentique". Fini les Oxygène et autres Equinoxe. JM Jarre a pris un nouveau virage, mais il n'en reste pas moins que cet album (ainsi que le dernier Téo & Téa) est excellent.
L'atmosphère est plus chaude, il y a plus de melodies, plus de voix, plus de variété. Jean-Michel Jarre a su évoluer intelligemment vers un son plus moderne et plus riche. Pour notre bonheur.


Opinion 2: Métamorphoses, c’est l’album du renouveau pour Jean-Michel Jarre. Il propose pour moitié des morceaux conçus pour le formatage radio, avec une foule de collaboratrices de talent, et pour moitié de morceaux planants instrumentaux. Et pour la première fois, des chansons en bonne et due forme (les voix ont été passées à la moulinette électronique). Le résultat est étonnant. Il se dégage de certains titres une émotion particulière. Le rapprochement avec le groupe «Air» tourne vite court quand on se penche sur l’extraordinaire richesse du matériau sonore proposé ici. À deux-trois morceaux insipides («Tout est bleu») ou besogneux («Give me a sign» et le très New Agien «Miss Moon») près, je ne doute pas que ce disque pourra être écouté avec plaisir dans dix ou quinze ans comme un sommet d’originalité dans la discographie de Jean-Michel Jarre.


Opinion 3: Quand on est fan de Jean Michel Jarre depuis ses débuts en 1976, je ne pense pas qu'on puisse apprécier cet album Métamorphoses...
Les morceaux sonnent très froids (la faute au numérique !), les mélodies sont assez simplistes, les textes sont inutiles et n'apportent rien !
Mais il y a quand même du très bon et du très surprenant dans cet album comme ce magnifique mélange de rai et de techno qui a donné "C'est la Vie". "Miss Moon" est aussi un bijou avec un côté très experimental qui rappelle un peu l'album Zoolook. Comment ne pas craquer aussi pour le magnifique morceau de violons de "Millions of Stars" ?
Après un travail aussi déroutant qui ne fait pas de demi-mesure chez les fans ; soit on accroche, soit on jette, espérons que Jarre pour son prochain album intitulé Sessions 2000 ait effectué un retour à un son plus chaud, plus planant, moins dur !


Opinion 4: Cet excellent album est néanmoins l'un des moins bons de Jean-Michel Jarre. Contrairement aux autres, il n'y a pas d'unité et les morceaux ne s'enchaînent pas. De ce fait, il n'y a pas vraiment d'ambiance et l'ensemble est loin d'arriver à la hauteur d'Equinoxe (souvent considéré comme son meilleur album). En outre, beaucoup de ceux ayant vu le concert aux pyramides ont du être déçu par le morceau "Bells" qui n'a pas le relief qu'avait celui du concert et dans lequel il faisait merveille. Cela dit, il reste ce fait indiscutable que la beauté et la fusion des sonorités le placent une fois de plus dans le peloton de tête de la musique électronique.

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