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30 octobre 2012

Festa Italiana (show télé, 1995)




Le 10 septembre 1995, Jean Michel est invité à la RAI italienne dans le cadre du lancement de deux nouvelles voitures, la Bravo et la Brava pour se produire parmi de nombreux autres artistes (L'émission dure 2 heures et demi).
La retransmission a lieu depuis Square Vittorio Veneto à Turin, près du siège de la marque FIAT, fierté nationale.
Initialement prévue pour le final, sa prestation est intercalée au milieu du show.

Le présentateur pose quelques questions à Jean Michel avant qu'il ne s'installe derrière son clavier circulaire.
Malchance suprême, la pluie s'abat pendant les deux morceaux qu'il vient jouer, trempant les spectateurs.
Sur la retransmission, on ne voit malhaureusment pas les feux d'artifices et peu les jeux de lumières, mais en revanche beaucoup le présentateur italien, qui se tient statique à côté du musicien pendant toute une partie de sa prestation.



Musiciens
Jean Michel Jarre (claviers)
Dominique Perrier (claviers)
Patrick Rondat (Guitare électrique)
Guy Delacroix (Basse)
Laurent Faucheux (Batterie)


Morceaux joués
Chronologie 4 (+)
Rendez-Vous 4 (+)

lmages : aerozone

29 octobre 2012

Laurent Faucheux


Laurent Faucheux est né en 1966 dans une famille de musiciens, et pratique le piano et la batterie très jeune. Venu du sud-ouest, il s’installe à Paris et fait ses premières armes sur scène, puis en studio à l’âge de 18 ans. Ce qui l’attire dans la pratique de la batterie, c’est la quête de la polyvalence de son instrument, sur lequel il est capable de jouer plusieurs registres. C’est un inconditionnel de la marque Pearl.
Mais ce n’est pas pour autant que Faucheux ne goûte pas aux joies de la batterie électronique, en complément. Avec Jean Michel Jarre, il a participé aux concerts suivants entre 1993 et 2001: Europe en concert, Concert pour la Tolérance, Oxygène Tour, Oxygène à Moscou, (accompagné du percussionniste Dominique Mahu) et enfin Hymn to Akropolis.

Laurent Faucheux joue pour Alain Souchon depuis de nombreuses années ainsi que pour Natascha St-Pierre, Florent Pagny, Maxime Le Forestier, Jane Birkin, Elsa, David Koven, I Muvrini et Michel Jonasz notamment. Il donne de lui-même dans toutes les tournées des Enfoirés, On l’a vu sur la scène des Francofolies pour l’hommage à Claude François, au sein de « l’orchestre les flèches ». Il a accompagné Henri Salvador (avec Guy Delacroix à la basse) à la salle Pleyel en 2007. Il a également accompagné Lambert Wilson - dont c’est le premier album - sur scène et au clavier (mais oui !). Quand il n’est pas en tournée, il travaille pour de jeunes musiciens au studio Saint-Gab de Laurent Gilly à Toulouse.

Article prêté par aerozone

16:21 Publié dans Portraits de collaborateurs | | Tags : laurent faucheux |  Facebook | | |

28 octobre 2012

Interview au Journal du Dimanche (17/03/2010)

Interview de Jean Michel Jarre par Eric Mandel, à Stuttgart - Le Journal du Dimanche - mercredi 17 mars 2010



1) Le JDD: On vous a souvent traité de "mégalo" en raison de la démesure de vos spectacles…
Cette démarche a pu être mal comprise. C’est tout le contraire de la mégalomanie. Selon moi, il est beaucoup plus prétentieux de rentrer seul dans une salle pour attirer l’attention sur soi pendant deux heures, simplement avec sa guitare, plutôt que d’être un élément dans une histoire plus grande que la votre. C’était presque par pudeur que je me suis lancé dans ces mégas concerts.

2) Le JDD: Et quels concerts de rock ou de pop vous ont séduit ces derniers temps?
J’ai été très déçu par le concert de U2 au Stade De France l’année dernière. J’ai adoré l’époque Zoo TV, quand ils développaient une véritable créativité, quand les images avaient du sens et de la pertinence pour dire des choses sur notre époque. Là, ils se sont laissé déborder par le business et le marketing. Cette grande scène en forme d’araignée géante, c’était un grand mammouth qui a accouché d’une souris. Toute cette mise en scène était clairement destinée à faire rentrer le plus grand nombre de spectateurs au SDF. Sinon j’ai adoré ACDC, qui avec un truc très classique étaient cohérents. Ce qui est difficile c’est d’arriver d’être en osmose avec ce que l’on joue et ce que l’on projette, et c’est très compliqué.

3) Le JDD: Vous cherchez à délivrer un message à travers vos concerts?
Un des thèmes sous-jacents de la scénographie consiste à restaurer l’idée de la science-fiction dans sa dimension poétique. On a perdu cette vision positive de l’avenir. Elle est devenue anxiogène et se résume au fait de bien trier nos poubelles. L’anxiété est devenue un business, comme l’écologie. Je me suis préoccupé de cet enjeu dès 1976, avec mon album Oxygène et sa pochette montrant un squelette humain à l’intérieur de la planète. Un époque où l’écologie ne faisait pas encore vendre, à la différence d’aujourd’hui. Sur la question du réchauffement climatique, je suis assez proche de Claude Allègre. Dans l’histoire de l’humanité, les réchauffements sont cycliques. Le temps de mémoire d’un homme, c’est sa vie. Mais sur 1000 ans, il existe des cycles de refroidissement, de réchauffement. Au Moyen Age, le Groenland était recouvert d’oliviers. On est incapables de prévoir un tremblement de terre à deux mois d’intervalles, comment peut-on se permettre d’avoir l’arrogance de penser avoir un contrôle sur le réchauffement de la planète. On se focalise sur le réchauffement climatique quand les enjeux de la démographie galopante ou de l’eau potable sont relégués au second plan. Il faudrait mieux écouter les astrophysiciens que les "marketteux" de l’écologie…


Lire l'interview en intégralité
Photo de Christine Ferreira

16:24 Publié dans Interviews / Presse, Interviews vidéos | |  Facebook | | |

27 octobre 2012

Interview à la Voix du Nord 11/10/2010

Interview donnée juste avant le concert de Jean Michel à Lille dans le cadre de la tournée <2010>






1) Vous avez à la fois un côté pop, léger et un côté plus grave...
« J'aime ce mélange entre l'innocence d'une mélodie en apparence joyeuse, et la dimension tragique ou mélancolique qui peut s'y cacher. C'est un de mes moteurs depuis le début. J'ai perdu ma maman cette année, et c'est quelqu'un qui m'a beaucoup donné. C'était une grande héroïne de la Résistance, elle a eu une vie incroyable, elle était extrêmement gaie et extrêmement dynamique, mais ça cachait une grande mélancolie, à cause de ce qu'elle avait vécu pendant la guerre, de son enfance, de sa vie d'adulte où elle n'a pas reçu tout l'amour qu'elle souhaitait de mon père... Il y avait ce décalage qu'elle m'a sans doute transmis, qui m'a marqué. »

2) Vous étiez un pionnier il y a 35 ans, et vous continuez à l'être...
« Je ne peux pas concevoir l'aventure musicale, l'aventure de créateur, sans la curiosité, sans essayer des choses, sans l'innovation. Ce n'est pas par stratégie ou par raisonnement, c'est par pure envie d'avoir la jubilation et l'innocence de l'ado. Le jour où je n'aurai plus ça, j'arrêterai. Je suis très frappé par quelqu'un comme Soulages, par exemple. Je trouve que ce sont les quinze dernières années de son oeuvre qui sont les plus intéressantes. En fait, un artiste ne dit qu'une seule chose dans sa vie, mais il essaye toujours d'améliorer son discours. Je crois que c'est ce que je tente de faire finalement. »

3) Si on dit que vous faites une musique d'atmosphère, ça vous va ?
« Oui. Mais je pense que c'est vrai de toutes les musiques. Ce qui est particulier et magique, par rapport à la chanson ou au cinéma, c'est que ça ne vous raconte pas d'histoires. Chacun peut fabriquer ce qu'il veut dans sa tête. En concert, c'est très intéressant de voir qu'il y a desgens qui ferment les yeux. »


Article intégral par Catherine Painset

15:52 Publié dans Interviews / Presse | |  Facebook | | |

25 octobre 2012

Showcase au Man Ray (31/01/2000)


Un mois précisément après son concert pharaonique devant les Pyramides d’Egypte qui marqua le passage à l’an 2000, Jarre se produit dans le cadre intimiste et relativement exigu du Man Ray. Ce restaurant parisien select est la propriété de l’acteur Johnny Depp, et fut ouvert le 22 janvier 1999 en présence de l’artiste lyonnais. Le showcase eut lieu quasiment un an après jour pour jour, le 31 janvier 2000, pour la veille de la sortie de son treizième album studio Metamorphoses. Une partie de ce showcase fut diffusé sur la radio parisienne FG. Il se déroula devant quelques VIP (Kenzo, David et Johnny Hallyday, Francis Dreyfus, Jean-Claude Camus, Mike Mansfield, David et Emilie Jarre).
Avec ce mini-concert, Jarre réunit presque tous les participants à l’aventure égyptienne, plus les chanteuses, choristes et instrumentistes (dont un groupe de violonistes) qui participèrent à l’élaboration de l’album de l’artiste français. Il y avait là Deirdre Dubois (chantant sur Miss Moon) et Natacha Atlas (interprétant C’est la vie), la violoniste des Corrs, Sharon Corr (pour Rendez-vous Paris), les choristes de « Tout est bleu », le batteur Gary Willis, le bassiste Christopher Papendieck, le DJ Joachim Garraud et le fidèle Francis Rimbert, qu’on ne présente plus. Arrivé dans sa petite voiture, garée juste devant son restaurant, Jean Michel salue la quinzaine de fans présents qui sont surpris de le voir débarquer.



> Musique pour super branchés
A l’issue d’un diner fastueux, Jarre et ses musiciens donnèrent quasiment l’intégralité de Metamorphoses (à l’exception de Love, love, love et du morceau de conclusion Silhouette). La scène était petite et la liberté de mouvement des musiciens s’en trouva très diminuée. Laurie Anderson intervint par écran interposé pour Je me souviens dans un dispositif semblable à celui utilisé en Egypte.


> Morceaux joués
Je me souviens
Gagarin (version longue qui n’exitse que sur le disque promo 6 titres de Metamorphoses)
Millions of stars
C’est la vie (+)
Miss moon
Bells
Rendez-vous à Paris
Tout est bleu
Give me a sign
Gloria, lonely, boy



Lire aussi: Le compte-rendu de Jean-Philippe Ghedjati.
Article prêté par En Attendant Jarre