24 octobre 2012
L'Aerosystem One by Lalique
L'Aerosystem One a connu une déclinaison très grand luxe avec l'Aerosystem One by Lalique, du nom de la prestigieuse maison qui fabrique du cristal.
Ce modèle reprend les caractéristiques de l'Aerosystem One : 60 watts de basse, 2×30 watts pour les aiguës.
13 maitres verriers et un an de travail ont été nécessaires pour concevoir cette enceinte.
La colonne comporte la marque spécifique à Lalique, un masque qui représente un visage de femme.
Fabriqué à 999 exemplaires, il est vendu à 12.000 €.
Une version en noir a été également produite, l'Aerosystem Black by Lalique pour un prix 3.000 € plus cher.
Voici une vidéo Youtube qui permet de voir les conditions de fabrication de l'Aerosystem One by Lalique.
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23 octobre 2012
La harpe laser
La harpe laser est un instrument de musique électronique où l'émission du son est contrôlée par les mains de l'instrumentiste interrompant le passage de faisceaux laser. L'interruption du faisceau laser déclenche un évènement MIDI transmis à un synthétiseur.
Le terme « harpe laser » et la première harpe laser opérationnelle ont été inventés et fabriqués par Bernard Szajner en 1980 (Brevet: FR2502823 (A1) Date de priorité : 1981-03-27). L'invention fut présentée dans l'émission Incroyable mais vrai !.
En 1981, Jean Michel Jarre confie la réalisation d'une harpe laser à Denis Carnus (Oraison Electronique). Le système était relié à l'époque à un synthétiseur de marque RSF possédant toutes les entrées nécessaires à la génération des sons et des enveloppes. Sa première grande utilisation a été lors du concert de Jean Michel Jarre d’octobre 1981 en République populaire de Chine.
Le timbre du son de la harpe laser de Jean Michel Jarre a été créé avec le synthétiseur Elka Synthex fabriqué en Italie dans la première moitié des années 1980.
Par la suite, Jean Michel Jarre en a utilisé au moins deux autres : celle des concerts de Houston, Lyon et Londres, qu'il avait achetée à Philippe Guerre; celle du concert de La Défense, créée par Claude Lifante.
Yan Terrien a lui réalisé les harpes d'Europe en concert et de Hong Kong.
Entre 2004 et 2006, les rayons lumineux sont obliques et non plus verticaux pour optimiser leur visibilité pour le public. Aujourd’hui, un certain nombre de sites internet inventorient les créations de passionnés qui construisent leur propre harpe laser. Une tentative de commercialisation à grande échelle est toujours en cours.
Article extrait de la fiche Wikipedia
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22 octobre 2012
Ballet AOR (1971)
Date : Le 21 octobre 1971, Opéra de Paris, Palais Garnier
Les premiers "concerts" de Jean michel sont dans la droite ligne de son travail au sein du GRM de Pierre Schaeffer. C'est là-bas qu'il fait la connaissance du jeune compositeur Igor Wakevitch, avec qui il se lie d'amitié.
Ensemble avec le chorégraphe Norbert Schmucki (qui a rencontré Jarre au Festival d'Avignon) les trois jeunes gens imaginent un ballet en autant de tableaux qu'il y a de couleurs à l'arc-en-ciel, intitulé AOR (lumière en hébreu).
Jean Michel doit convaincre le directeur de l'Opéra de Paris, Bernard Lefort, de faire rentrer dans cette enceinte orestigieuses ses hauts-parleurs, ses bandes magnétiques et son synthétiseur VCS-3 ( le seul qu'il possède à cette époque), ce qui n'est pas chose aisée.
L'orchestre de Boris de Vinogradov voit aussi d'un mauvais oeil l'installation du jeune homme en contrepoint de la partition classique et ses curieux instruments, allant même jusqu'à débrancher ceux-ci à plusieurs reprises !
La première a lieu le jour de l'inauguration du nouveau plafond peint par Marc Chagall. Le public, déconcerté par la scénographie très contemporaine et la musique assimilée parfois à des bruits de motocyclette, manifeste à la fois du mécontentement et de l'admiration à la fin de la représentation.
Au total, quinze représentations de ce ballet seront données, et la presse de l'époque est très surprise par cette prise de risque de la prestigieuse institution.
À noter enfin que Jean Michel profitera de cette expérience pour décaler son incorporation à l'armée pour les "trois jours". Il fera encore deux musiques pour des ballets, "Le Labyrinthe" de Joseph Lazzini et "Dorian", également avec Norbert Schmucki.
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21 octobre 2012
Le Theremin
Le Theremin (qui connaît plusieurs orthographes) est l’un des tout premiers instruments électroniques. Avant lui, on a pu jouer sur des objets bizarres comme le «Telharmonium» de Thaddeus Cahill (1906), ou sur le «triode» (tube à vide) du pionnier de l’oscillateur Lee De Forest. Mais la plupart des spécialistes s’accorde pour donner au Theremin le statut de premier instrument électronique fabriqué en grande série. Le deuxième du palmarès est sans doute « les Ondes Martenot », système à rubans, conçues par un français.
Enfin et surtout, c’est le premier instrument où le contact physique avec l’instrumentiste est absent.
Ce à Léon Thermen, un physicien russe que l’on l’invention du Theremin, en 1920. Cet homme brillant (qui a travaillé sur des prototypes de boite à rythmes) et indépendant a été grand lauréat du prix Staline pour la mise au point d’un système de mise sur écoutes. Malgré ces honneurs, la personnalité exceptionnelle de Léon Thermen l’amène à traverser l’Atlantique pour émigrer aux États-Unis en 1928, où le KGB finissent par l’enlever dix ans plus tard, pour l’envoyer au goulag. Il reviendra couler ses derniers jours aux Etats-Unis en 1993.
> Particularité de l’instrument
Le Theremin se présente sous ma forme d’un boitier en bois avec deux antennes électrostatiques, une verticale et une autre, horizontale, en forme de fer à cheval. En faisant vibrer ses mains devant les antennes, on peut ainsi faire varier d’une part la hauteur du son (main droite), de l’autre le volume du son (main gauche). La fréquence obtenue dépend de la distance de la main, plus ou moins importante, de l’une ou l’autre des antennes. Le son du Theremin évoque la voix d’une chanteuse lyrique à la tessiture cristalline exceptionnelle. La « sensibilité » de cet instrument est très importante, ce qui fait qu’il ne produit jamais deux fois le même son, en tout cas en pratique il est quasiment impossible d’aligner deux notes à la couleur identique.
Thermen, quant à lui, a joué avec quelques compositeurs d’avant-garde, comme Edgar Varèse (le coauteur du « poème électronique » avec Xenakis). Son invention a petit à petit glissée dans les trappes de l’oubli. Le «pape» du synthétiseur Robert Moog a contribué à faire connaître cet instrument, qu’il pratiquait régulièrement, en dotant son boitier électronique d’un transistor. Ce n’est que dans les années soixante que l’instrument a connu une nouvelle vague, avec des musiciens de premier plan comme les Beach Boys, les Bee Gees et Frank Zappa. Il est associé avec la voix flottante du générique de Star Trek.
La plus grande joueuse de Theremin se nomme Clara Rockmore, elle a publié un disque intitulé sobrement «l’art du Theremin», avec au programme reprise de classiques du début du XXe siècle (Ravel, Stravinsky, etc.).
> Utilisation par Jean Michel Jarre
Jean Michel Jarre joue du Theremin sur Oxygène 7-13 (1997) et Aero (2004), et depuis cette époque, cet instrument ne le quitte plus quand il se produit sur scène. Il a d’ailleurs rencontré la famille de Theremin et visité le musée qui lui est consacré. Outre pour Oxygène 10, il l’a utilisé pour créer des transitions entre morceaux, et l’utilise pour le lead d’Oxygène 3 dans sa tournée Oxygène Tour (2008). Il dit de lui que c’est « un instrument très poétique ». À l’occasion de certains concerts, il rappelle les grandes lignes de la vie de Léon Theremin.
> Le Theremin en recherche musicale
Il existe d’ailleurs un certain nombre de modèles de Theremin depuis les années vingt, qui a été d’abord commercialisé par RCA. Aujourd’hui, certains « fous de l’instrument », comme Laurent Dailleau, l’ont connecté à un ordinateur, pour permettre d’étendre les possibilités de jeu et d’expression (logiciel Max) du vénérable « ancêtre ». Il a d’ailleurs donné une journée de conférences et de concerts à la Cité de la musique de Paris à l’automne 2007. Une manière de produire des œuvres ultramodernes avec la plus vieille des technologies.
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20 octobre 2012
Patrick Pelamourges, le technicien de l'ombre de JMJ
Patrick Pelamourges est le "monsieur instruments et maintenance" dans l’équipe de Jean-Michel Jarre. Les deux hommes se sont rencontrés en 1978 pour la première fois. Patrick a conçu le premier studio de Jean Michel à Croissy-sur-Seine en 1978 (avec l’acousticien Tom Hidley, ingénieur du son de Frank Zappa), puis celui de Bougival en 2006. Enfin, en mars 2007, il a monté avec ses amis Francis Rimbert et Christophe Giraudon le studio FPCà Croissy.
Claviériste de formation, Patrick s’est tourné vers la technique tout naturellement, même s’il se qualifie plutôt d’artisan que de technicien. Il acquière son premier Mac en 1982, et s’en sert pour faire jouer les synthés en Midi. De surcroît, «les Mac intégraient déjà une entrée et une sortie son, on pouvait donc brancher un micro» Depuis, il a toujours été fidèle aux Mac, passion qu’il a en commun avec Jean Michel.
> Patrick, la tour de contrôle
Son rôle s’est densifié au fil des albums de Jean-Michel, au titre d’assistance technique, il a eu un rôle plus important à partir d’Oxygène 7-13, véritable album à six mains en comptant celles de Francis. Patrick a supervisé l’ensemble des albums de Francis Rimbert, avec une prestation de mixage, et la chanteuse Angy, au compte de CZen Prod, avec Marie-Laure Leboucher. Il a également travaillé avec Patrick Rondat pour la réalisation de son album Amphibia (1996). Patrick est également l’administrateur de la société Music connexion.
Patrick Pelamourges accompagne également Jean Michel sur scène pour la plupart de ses concerts spectaculaires, du plus grand (Les Pyramides du Caire) au plus intimiste (le Palais Jacques Coeur du Printemps de Bourges). Ainsi, le rôle premier de Patrick pendant la tournée revival Oxygène en 2007-2008 est de faire marcher les old ladies, c’est-à-dire les vieux synthés analogiques, et que tout fonctionne bien en même temps. Il est d’ailleurs affublé depuis quelques années par Jean Michel du sobriquet Patrickçamarchepas, en référence à l’interpellation dont il est régulièrement l’objet.Pour cette tournée, Jean-Michel Jarre est entouré de 3 musiciens qui jouent des claviers comme lui (Dominique Perrier, Francis Rimbert et Claude Samard). Et comme chaque musicien joue de 8 instruments, un concert nécessite 4 tonnes de claviers, avec leurs caisses. L’équipe comprend une trentaine de personnes. Au résultat, ce sont 3 bus et 3 semi-remorques qui partent en tournée. Logic Pro permet de préparer les séquences midi avant les concerts. Pendant, Logic Prosert aussi de back-up. Les concerts sont des moments forts, mais où tout peut arriver et d’ailleurs où tout arrive : un clavier peut se désynchroniser, un musicien peut oublier sa partition… Il faut réagir vite et au mieux. Pouvoir se reposer sur la fiabilité et la performance de Logic Pro est un atout de taille.
> Logic Pro au sein du studio de Jean-Michel Jarre
L’organisation du studio actuel est partiellement déportée, l’unité centrale du Mac Pro est située dans un local à part. Pour sa part, le studio accueille deux écrans, une table de mixage à l’ancienne et le clavier du Mac Pro qui pourrait tout à fait remplacer la table de mixage. Quand Jean-Michel Jarre travaille sur le Mac Pro dans le studio, Patrick utilise un Power Mac G5 situé dans une autre pièce. Un écran mural sert au visionnage de DVD et à la mise en avant de CD ou d’éléments de la décoration pour les prises de vue.Concrètement, les synthés sont connectés à l’interface midi et tout est redistribué dans Logic Pro. Patrick Pelamourgues assure que Logic Pro a changé la façon de travailler, de créer, de modifier les sons. Il dispose aussi d’une infinité de sonorités et d’effets: des bruits de pas, des balles de golf, des bruits de galop de chevaux, des miaulements, des voix… sans oublier la fonction « random », de création aléatoire. Patrick aime l’utiliser et cite l’exemple d’une séquence de notes « Do – Ré – Mi – Fa ». La fonction aléatoire l’ordonne différemment et la mélodie résultante peut tourner en boucle sans risque de lassitude. Logic Pro peut bien sûr créer des partitions et les éditer. Ce qui est intéressant également, c’est que Logic Pro peut se synchroniser avec une image. «Ce qui signifie que j’ai accès à tous les instruments de musique, internes et externes, et je peux jouer “par-dessus” le film». Il n’y a plus de limites à la création, plus de contrainte. De l’idée à la création d’un son, il y a une sorte d’immédiateté incroyable. Jean-Michel Jarre peut ainsi obtenir un son parfaitement personnalisé.
> Générer des sons et des effets permet d’explorer de nouvelles idées sonores
« Logic Pro permet de générer des sonorités et, ensuite, de leur appliquer des effets. » Les plug-ins permettent aussi de créer des ambiances grâce à la réverbération, l’écho, la résonance… « Il y a tout dans Logic Pro pour créer, produire, finaliser une œuvre musicale. Il fait vraiment tout de A à Z, il peut intégrer 128 instruments sur 255 pistes audio, un régal ! » poursuit Patrick Pelamourgues qui en apprécie aussi la souplesse : « Il peut être installé sur un portable et je peux l’emporter en tournée ou en vacances si je veux travailler. Logic Pro est facile à maîtriser, il a en arrière-plan toute la philosophie Apple à laquelle je suis sensible depuis toujours. Ça me parle. Enfin, l’utilisation de synthés qui ont parfois plus de 30 ans et de Logic Pro permet de donner une autre dimension au son d’origine. » Les « caractéristiques » analogiques des synthés dont Jean-Michel Jarre tire des sons très particuliers sont indispensables à sa créativité. Le rapport physique avec les instruments est nécessaire mais l’innovation lui est tout autant essentielle. C’est ce qui fait depuis toujours l’originalité de son travail et c’est ce qui lui a donné une portée mondiale et grand public. Et Logic Pro s’adapte parfaitement à un environnement physique important, avec de nombreux synthés extérieurs à intégrer. Logic Pro est le compagnon idéal pour gérer un grand nombre d’anciennes machines analogiques et, en même temps, il apporte la puissance du numérique et la convivialité du Mac. Jean-Michel Jarre, Patrick Pelamourgues et Logic Pro « parlent » le même langage, celui des créateurs sonores.
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