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22 décembre 2012

Pro Tools

pro tools, logiciel de musique


Pro Tools est une station audio-numérique (en anglais : DAW, pour digital audio workstation) développée et fabriquée par Avid Technology. Pro Tools est utilisé par une grande partie de l'industrie de la production sonore. On le trouve dans des domaines aussi variés que l'enregistrement et le mixage musical, la post production audio film et télévision, le montage son, le mixage, la création et l'illustration sonore, la création et la composition musicale, etc.


Pro Tools a d'abord été le produit phare de la société Américaine Digidesign.
Digidesign est devenue une filiale du groupe Avid Technology, qui l'a finalement absorbée en 2010.


:: Historique ::
Entre 1984 et 1985, Peter Gotcher et Evan Brooks créent dans un dortoir de l'université de Californie à Berkeley DigiDrums, un processeur pour le Drumulator E-mu, initialement conçu pour modifier les sons pour le clavier E-MU Emulator d'échantillonnage.
Gotcher et Brooks discutent avec E-MU Systems la possibilité d'intégrer leur "logiciel "Sound Tools" dans le clavier Emulator III sorti en 1987. Lorsqu'E-MU refuse leur offre, ils créent Digidesign, la première version de Pro Tools (4 pistes) sort en 1991.
Un des premiers albums à avoir été enregistré, édité et mixé entièrement sur Pro Tools a été Summer in Paradise des Beach Boys en 1992. En 2012, la plupart des albums, produits dans le monde entier est enregistré, monté et mixé sur Pro Tools ainsi qu'une grande partie des mixages audiovisuels.


:: Utilisation ::
Pro Tools est une famille de logiciels accessibles au grand public via des versions natives, et aussi un outil professionnel utilisant des cartes DSP et différentes interfaces hardware.
Ce logiciel est utilisé dans le monde par une majorité de musiciens, ingénieurs du son, monteurs, mixeurs; le terme "Techniciens Pro Tools"4 est crédité sur de nombreuses jaquettes de CD ou DVD.


Article rédigé par Wikipédia - Site web de Pro Tools

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20 octobre 2012

Patrick Pelamourges, le technicien de l'ombre de JMJ


Patrick Pelamourges est le "monsieur instruments et maintenance" dans l’équipe de Jean-Michel Jarre. Les deux hommes se sont rencontrés en 1978 pour la première fois. Patrick a conçu le premier studio de Jean Michel à Croissy-sur-Seine en 1978 (avec l’acousticien Tom Hidley, ingénieur du son de Frank Zappa), puis celui de Bougival en 2006. Enfin, en mars 2007, il a monté avec ses amis Francis Rimbert et Christophe Giraudon le studio FPCà Croissy.
Claviériste de formation, Patrick s’est tourné vers la technique tout naturellement, même s’il se qualifie plutôt d’artisan que de technicien. Il acquière son premier Mac en 1982, et s’en sert pour faire jouer les synthés en Midi. De surcroît, «les Mac intégraient déjà une entrée et une sortie son, on pouvait donc brancher un micro» Depuis, il a toujours été fidèle aux Mac, passion qu’il a en commun avec Jean Michel.



> Patrick, la tour de contrôle
Son rôle s’est densifié au fil des albums de Jean-Michel, au titre d’assistance technique, il a eu un rôle plus important à partir d’Oxygène 7-13, véritable album à six mains en comptant celles de Francis. Patrick a supervisé l’ensemble des albums de Francis Rimbert, avec une prestation de mixage, et la chanteuse Angy, au compte de CZen Prod, avec Marie-Laure Leboucher. Il a également travaillé avec Patrick Rondat pour la réalisation de son album Amphibia (1996). Patrick est également l’administrateur de la société Music connexion.
Patrick Pelamourges accompagne également Jean Michel sur scène pour la plupart de ses concerts spectaculaires, du plus grand (Les Pyramides du Caire) au plus intimiste (le Palais Jacques Coeur du Printemps de Bourges). Ainsi, le rôle premier de Patrick pendant la tournée revival Oxygène en 2007-2008 est de faire marcher les old ladies, c’est-à-dire les vieux synthés analogiques, et que tout fonctionne bien en même temps. Il est d’ailleurs affublé depuis quelques années par Jean Michel du sobriquet Patrickçamarchepas, en référence à l’interpellation dont il est régulièrement l’objet.Pour cette tournée, Jean-Michel Jarre est entouré de 3 musiciens qui jouent des claviers comme lui (Dominique Perrier, Francis Rimbert et Claude Samard). Et comme chaque musicien joue de 8 instruments, un concert nécessite 4 tonnes de claviers, avec leurs caisses. L’équipe comprend une trentaine de personnes. Au résultat, ce sont 3 bus et 3 semi-remorques qui partent en tournée. Logic Pro permet de préparer les séquences midi avant les concerts. Pendant, Logic Prosert aussi de back-up. Les concerts sont des moments forts, mais où tout peut arriver et d’ailleurs où tout arrive : un clavier peut se désynchroniser, un musicien peut oublier sa partition… Il faut réagir vite et au mieux. Pouvoir se reposer sur la fiabilité et la performance de Logic Pro est un atout de taille.


> Logic Pro au sein du studio de Jean-Michel Jarre
L’organisation du studio actuel est partiellement déportée, l’unité centrale du Mac Pro est située dans un local à part. Pour sa part, le studio accueille deux écrans, une table de mixage à l’ancienne et le clavier du Mac Pro qui pourrait tout à fait remplacer la table de mixage. Quand Jean-Michel Jarre travaille sur le Mac Pro dans le studio, Patrick utilise un Power Mac G5 situé dans une autre pièce. Un écran mural sert au visionnage de DVD et à la mise en avant de CD ou d’éléments de la décoration pour les prises de vue.Concrètement, les synthés sont connectés à l’interface midi et tout est redistribué dans Logic Pro. Patrick Pelamourgues assure que Logic Pro a changé la façon de travailler, de créer, de modifier les sons. Il dispose aussi d’une infinité de sonorités et d’effets: des bruits de pas, des balles de golf, des bruits de galop de chevaux, des miaulements, des voix… sans oublier la fonction « random », de création aléatoire. Patrick aime l’utiliser et cite l’exemple d’une séquence de notes « Do – Ré – Mi – Fa ». La fonction aléatoire l’ordonne différemment et la mélodie résultante peut tourner en boucle sans risque de lassitude. Logic Pro peut bien sûr créer des partitions et les éditer. Ce qui est intéressant également, c’est que Logic Pro peut se synchroniser avec une image. «Ce qui signifie que j’ai accès à tous les instruments de musique, internes et externes, et je peux jouer “par-dessus” le film». Il n’y a plus de limites à la création, plus de contrainte. De l’idée à la création d’un son, il y a une sorte d’immédiateté incroyable. Jean-Michel Jarre peut ainsi obtenir un son parfaitement personnalisé.


> Générer des sons et des effets permet d’explorer de nouvelles idées sonores
« Logic Pro permet de générer des sonorités et, ensuite, de leur appliquer des effets. » Les plug-ins permettent aussi de créer des ambiances grâce à la réverbération, l’écho, la résonance… « Il y a tout dans Logic Pro pour créer, produire, finaliser une œuvre musicale. Il fait vraiment tout de A à Z, il peut intégrer 128 instruments sur 255 pistes audio, un régal ! » poursuit Patrick Pelamourgues qui en apprécie aussi la souplesse : « Il peut être installé sur un portable et je peux l’emporter en tournée ou en vacances si je veux travailler. Logic Pro est facile à maîtriser, il a en arrière-plan toute la philosophie Apple à laquelle je suis sensible depuis toujours. Ça me parle. Enfin, l’utilisation de synthés qui ont parfois plus de 30 ans et de Logic Pro permet de donner une autre dimension au son d’origine. » Les « caractéristiques » analogiques des synthés dont Jean-Michel Jarre tire des sons très particuliers sont indispensables à sa créativité. Le rapport physique avec les instruments est nécessaire mais l’innovation lui est tout autant essentielle. C’est ce qui fait depuis toujours l’originalité de son travail et c’est ce qui lui a donné une portée mondiale et grand public. Et Logic Pro s’adapte parfaitement à un environnement physique important, avec de nombreux synthés extérieurs à intégrer. Logic Pro est le compagnon idéal pour gérer un grand nombre d’anciennes machines analogiques et, en même temps, il apporte la puissance du numérique et la convivialité du Mac. Jean-Michel Jarre, Patrick Pelamourgues et Logic Pro « parlent » le même langage, celui des créateurs sonores.

15 octobre 2012

Fairlight CMI-I et II


Le Computer musical instruments (CMI) de Fairlight Instruments (petite société basée en Australie) est le premier échantillonneur numérique de l’histoire. Couramment désigné sous le nom Fairlight, il a non seulement marqué de son empreinte le son des années 80, mais a également inauguré une nouvelle ère de la musique électronique. La promesse ainsi que le slogan de Fairlight était celle de la « musique du futur disponible aujourd’hui ».
Kim Ryrie et Peter Vogel sont deux camarades qui sont passionés d’électronique et de synthèse. Qautre années vont leur être nécessaires pour concevoir l’instrument définitif, à partir de 1975, jusqu’en 1979. Ils vont intégrer à leur dessein l’aide de Tony Furse, qui a étudié à l’école de musique électronique (si, si, elle existait déjà) de Canberra. C’est le concepteur du premier Qasar, le M8 (qui possède quelques éléments du futur Fairlight, comme le stylo optique, la manipulation graphique d’un son et l’architecture hardware), et ingénieur auprès de Motorola. Qasar sera le brouillon du Fairlight, même s’il n’échantilonne pas encore. Ensemble, ils vont faire sortir le monde de la musique de la synthèse analogique en cherchant à contrôler des sons complètement à partir d’une interface informatique. En fait de contrôle total du son, il vont réussir à capturer les sons naturels en jouant sur qautre paramètres : l’attaque, le sustain, le vibrato, et le decay.



> Technologie
Le Fairlight CM-I (I pour Series I) est un engin à deux processeurs Motorola 8 bits, avec 8 voix de polyphonie, qui permet d’échantillonner les sons jusqu’à 24 kHz. Une banque de sons est livré sur des disquettes 8 pouces de 512 Ko. Mais les échantillons des utilisateurs s’intégrèrent naturellement au catalogue officiel du produit. Le CMI-I se compose d’un clavier de 73 touches, d’un clavier alphanumérique, ainsi que d’un stylo optique relié à un écran monochrome vert de 12 pouces avec modélisation des sons.
La légende raconte que ce soit l’aboiement d’un chien qui soit le premier échantillon entré dans l’ordinateur. Pour pouvoir passer à une phase industrielle de l’instrument, une activité parallèle de fabrication d’ordinateurs à processeur Qasar (marque déposée) est tenu par une filiale de Fairlight. Les premiers témoins instrumentistes extérieur au projet voient d’un mauvais oeil l’idée de reconstruire des sons acoustiques (certes, avec une qualité sonore médiocre) et donc, potentiellement, de les priver d’emploi.


> Utilisateurs célèbres
Le premier acheteur du Fairlight est l’anglais Peter Gabriel (qui sera aussi un fan du Synclavier, autre échantillonneur, quelque temps plus tard), et Richard James Burgess (Kate Bush), qui les intègrent tout de suite dans des disques pop. Beaucoup d’autres suivront : Stevie Wonder, Herbie Hancock, Trevor Horn (de Art of Noise), Brian Eno, etc. Jean Michel est le premier à l’utiliser en France sur l’album Les chants magnétiques, et l’a amené sur scène dès les concerts en Chine en 1981, jusqu’à la Défense (1990). Il déclare à ce sujet :
Quand le premier sampler est arrivé, le Fairlight, pour moi ça a été une aubaine, parce que au lieu de travailler avec du Scotch et des ciseaux, d’un seul coup on pouvait échantillonner les sons et jouer le tout sur un clavier, ce qui était totalement révolutionnaire.

Les versions suivantes du Fairlight CM-II (1982, 24 à 32 kHz par échantillon) et surtout CM-III (1985, 16 bits, 50 Hz max) verront des améliorations significatives de la qualité du rendu, ainsi que le confort d’utilisation en mode workstation (car le stylet n’était pas très pratique).
À noter que fairlight est également le nom du fan-club espagnol de Jean-Michel Jarre.


Article prêté par En Attendant Jarre

16:17 Publié dans Instruments | | Tags : fairlight, numérique, echantillonneurs |  Facebook | | |

21 septembre 2012

Rendez-vous in Space (Okinawa, Japon, 2000-2001)

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Jean Michel s'associe avec le producteur Tetsuya TK Komuro de nouveau au sein d'un embryon de groupe avec Francis Rimbert, The Vizitors. C'est donc à trois mains que sont composés les indédits de ce concert donné en hommage au maitre de la science-fiction, le britannique Arthur C. Clarke.

En effet, le concert est intitulé Rendez-vous in Space en rapport avec le monde de la conquête spatiale. Il a lieu dans la Baie d'Okinawa (Ginowan Seaside) devant un public de 20.000 personnes.
Le concert qui dure que 45 minutes, comprend des introductions enregistrées par l'écrivain et diffusés sur un écran géant derrière la scène. Il y est question de la vie extra-terrestre, de la procréation dans l'espace, entre autres.

Le concert s'ouvre sur une version modernisée d'Ainsi parlait Zarathustra, une forme de clin d'œil au film de Kubrick "2001, l'Odyssée de l'Espace".



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Ouverture - Thème de "2001, l'Odyssée de l'Espace"
The Voyage
My Name Is Arthur
Children Of Space
Nobody
Rendez-vous In Space
Race In Space



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Jean Michel Jarre
Tetsuya TK Komuro
Francis Rimbert

11 septembre 2012

Pékin - Cité interdite, Place Tian'anmen (2004)

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Pour l'année de la France en Chine, Jean Michel Jarre organise deux concerts dans deux lieux particulièrement emblématique de Pékin. D'abord, la Cité Interdite, ensuite la Place Tian'anmen.

Les concerts ont eu lieu à quelques minutes d'intervalle, le temps d'un parcours en side-car par la porte de la Cité Interdite, endroit que la dernière personne n'était autre que le dernier Empereur chinois. Le concert fut soutenu financièrement et techniquement par deux grandes entreprises françaises : EDF et Thomson.

Les moyens techniques sont colossaux : 20 kilomètres de câbles, 60 tonnes de matériel sorti de l'avion, 100.000 watts de système audio Surround, 3.600KW de puissance totale et 600 projecteurs. La scénographie fut signée Christian Bourret.

Lors du spectacle, Jean Michel prononça la devise de la République française, qu'il dit en français, puis en chinois : "liberté, égalité, fraternité".

Le concert fut diffusé en direct à la télévision choinoise d'état CCTV sans coupure et sans censure. Il faut dire que tout dans le concert avait été prévu et programmé à l'avance des deux partis : les autorités chinoises et la production côté français.

La chaîne de TV Haute définition HD1 retransmet le concert en Direct le 10 octobre et France 2 quelque temps pus tard.

15.000 personnes assistèrent au concert de la Cité Interdite, qui était lui aussi une première, puisque le public pouvait profiter du son en 5.1 comme au cinéma, par la biais de carrés adjacents équipés d'enceintes.

Pour ce concert, Jean Michel Jarre a voulu s'entourer de jeunes musiciens de la génération des "événements" de 1989 Place Tien'anmen. Il s'est heurté à l'opposition des autorités,, refusant la présence de Cui Juan, un rockeur dissident. En insistant, il obtiendra la présence de deux d'entre eux, respectivement à la clarinette, au ehru et au chant pour une reprise de "La Foule" d'Édith Piaf.

Jean Michel interprète notamment, en plus des titres de la compilation AERO, le morceau Jonques de Pêcheurs au Crépuscule avec le mariage de l'orchestre traditionnel et classique chinois. Le morceau Geometry of Love est oué live pour la première fois.

Deux DVD furent édités suite au concert : un premier avec le concert tronqué, le deuxième avec une intégrale du concert en son THX et un CD collector. Un livre à tirage très limité : 4000 exemplaires fut dévoilé à Paris au mois de décembre 2004.
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> Concert de la cité interdite

1. Forbidden City (reprise symphonique de Gloria, Lonely boy)
2. Aero
3. Oxygene 2 (+)
4. Oxygene 4 (+)
5. Geometry of Love
6. Petit orchestre sous la pluie (Orgue de barbarie)
7. Equinoxe 4 (+)
8. Voyage à Pékin (anciennement Akropolis)
9. Chronologie 6 (+)
10. Zoolookologie (+)
11. Aerozone
12. Aerology (+)
13. Chronologie 3
14. Vivaldi - L'été (Guitare électrique)
15. Jonques de pêcheurs au crépuscule
16. Rendez-Vous 4 (+)
17. Souvenir de Chine (+)
18. Rendez-Vous 2 (+)
19. Aerology (Neimo Remix)


> Concert de la Place Tien an men :
1. La Foule (reprise d'Edith Piaf)
2. Tiananmen (morceau inédit)
3. Oxygene 13



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Jean Michel Jarre (synthétiseurs, Harpe Laser, theremin, flûte MIDI, accordéon)
Francis Rimbert (synthétiseurs)
Patrick Rondat (guitare électrique)
Claude Samard (synthétiseurs, orgue de barbarie, guitare électrique)
Orchestre symphonique de Pékin (92 musiciens chinois)
Orchestre traditionnel de Pékin (72 musiciens chinois)
Chorale (72 chanteurs chinois)