30 décembre 2012
Presse 1995: Sampler, mais pas sans reproches
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18 décembre 2012
Akaï S1000
L'Akai S1000 est un échantillonneur 16 bits conçu par la firme japonaise Akai.
Il a été commercialisé entre 1988 et 1993. L'échantillonnage de 44kHz est de « qualité CD ». Il disposait d'une polyphonie de 16 voies, et d'une fonctionnalité « time stretch » permettant de modifier le tempo sans changer la hauteur des sons.
D'autres variantes ont vu le jour: le S-1000KB en version clavier 61 touches, le S-1000PB en lecture d'échantillons uniquement, et le S-1000HD muni d'un disque dur de 40 Mo. Le modèle S1100 sorti en 1990 est une évolution améliorée du S10002. Il dispose d'une mémoire d'échantillonnage de 32Mo en 24 bits.
Le S1000 a été utilisé par de nombreux artistes, dont Moby, Pet Shop Boys, Gary Numan, Future Sound of London, Jean-Michel Jarre et Vangelis.
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E-mu Emulator (1982-90)
E-mu Emulator est une gamme de synthétiseurs de la firme américaine E-mu produits entre 1982 et 1990.
:: Emulator ::
Le premier modèle est sorti en 1982, il était basé sur des disquettes 5 1/4" et avait une mémoire de 128 Ko, soit environ 2 secondes. Stevie Wonder a été un des premiers utilisateurs de ce modèle, qui a été produit à environ 500 exemplaires jusqu'en 1983. L'Emulator a notamment été utilisé dans la chanson Human Nature (Michael Jackson) ainsi que dans la musique originale de Vangelis pour Blade runner de Ridley Scott. Joe Zawinul également l'utilisera sur scène et en studio à partir de 1983, jusqu'en 1985. On peut l'entendre dans la chanson "Confians" de Mino Cinelu, de l'album de Weather Report "Sportin' Life", ou il joue une petite partie de flûte de pan, ou même un solo de cor, dans le morceaux "I'll Never forget You", Weather Report "This Is This", le tout étant très réaliste pour l'époque. Joe Zawinul, explorateur de sons, avait même poussé le vice jusqu'à échantilloner le saxophone de Wayne Shorter, afin d'utiliser un son un peu plus "vrai", lors de ses projets solos.
:: Emulator II ::
L'Emulator II a été commercialisé en 1984. Comme le premier modèle, il gérait des échantillons au format 8 bits, mais il avait une meilleure qualité tout en utilisant la même fréquence d'échantillonnage de 27.7KHz, avec une mémoire de 512 Ko à 1 Mo. L'Emulator II était très populaire dans les années 1980, par exemple avec des groupes comme Pet Shop Boys et Depeche Mode. Il en existe une version II+ avec le double de mémoire d'échantillonage, et un modèle II+HD doté d'un disque dur de 20 Mo3.
:: Emulator III ::
L'Emulator III est sorti en 1987 et fabriqué jusqu'en 1990. Il était doté de 4 à 8 Mo de mémoire et échantillonnait en 16 bits à 44.1 kHz. Reprenant les particularités des anciens modèles, (l'Emulator est réputé pour intégrer le premier sampler dans un synthétiseur), l'Emulator III requiert cependant une certaine dextérité quant à son utilisation relativement complexe. Ce fut l'une des raisons de son échec commercial alors que le potentiel de ce clavier demeure l'un des plus impressionnants qui soit. Le modèle rack a été produit à environ 1500 exemplaires.
Il fut notamment utilisé par Genesis et l'album Violator de Depeche Mode (1990) a vu la majorité de ses sons sortis de l'Emulator III.
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15 octobre 2012
Fairlight CMI-I et II
Le Computer musical instruments (CMI) de Fairlight Instruments (petite société basée en Australie) est le premier échantillonneur numérique de l’histoire. Couramment désigné sous le nom Fairlight, il a non seulement marqué de son empreinte le son des années 80, mais a également inauguré une nouvelle ère de la musique électronique. La promesse ainsi que le slogan de Fairlight était celle de la « musique du futur disponible aujourd’hui ».
Kim Ryrie et Peter Vogel sont deux camarades qui sont passionés d’électronique et de synthèse. Qautre années vont leur être nécessaires pour concevoir l’instrument définitif, à partir de 1975, jusqu’en 1979. Ils vont intégrer à leur dessein l’aide de Tony Furse, qui a étudié à l’école de musique électronique (si, si, elle existait déjà) de Canberra. C’est le concepteur du premier Qasar, le M8 (qui possède quelques éléments du futur Fairlight, comme le stylo optique, la manipulation graphique d’un son et l’architecture hardware), et ingénieur auprès de Motorola. Qasar sera le brouillon du Fairlight, même s’il n’échantilonne pas encore. Ensemble, ils vont faire sortir le monde de la musique de la synthèse analogique en cherchant à contrôler des sons complètement à partir d’une interface informatique. En fait de contrôle total du son, il vont réussir à capturer les sons naturels en jouant sur qautre paramètres : l’attaque, le sustain, le vibrato, et le decay.
> Technologie
Le Fairlight CM-I (I pour Series I) est un engin à deux processeurs Motorola 8 bits, avec 8 voix de polyphonie, qui permet d’échantillonner les sons jusqu’à 24 kHz. Une banque de sons est livré sur des disquettes 8 pouces de 512 Ko. Mais les échantillons des utilisateurs s’intégrèrent naturellement au catalogue officiel du produit. Le CMI-I se compose d’un clavier de 73 touches, d’un clavier alphanumérique, ainsi que d’un stylo optique relié à un écran monochrome vert de 12 pouces avec modélisation des sons.
La légende raconte que ce soit l’aboiement d’un chien qui soit le premier échantillon entré dans l’ordinateur. Pour pouvoir passer à une phase industrielle de l’instrument, une activité parallèle de fabrication d’ordinateurs à processeur Qasar (marque déposée) est tenu par une filiale de Fairlight. Les premiers témoins instrumentistes extérieur au projet voient d’un mauvais oeil l’idée de reconstruire des sons acoustiques (certes, avec une qualité sonore médiocre) et donc, potentiellement, de les priver d’emploi.
> Utilisateurs célèbres
Le premier acheteur du Fairlight est l’anglais Peter Gabriel (qui sera aussi un fan du Synclavier, autre échantillonneur, quelque temps plus tard), et Richard James Burgess (Kate Bush), qui les intègrent tout de suite dans des disques pop. Beaucoup d’autres suivront : Stevie Wonder, Herbie Hancock, Trevor Horn (de Art of Noise), Brian Eno, etc. Jean Michel est le premier à l’utiliser en France sur l’album Les chants magnétiques, et l’a amené sur scène dès les concerts en Chine en 1981, jusqu’à la Défense (1990). Il déclare à ce sujet :
Quand le premier sampler est arrivé, le Fairlight, pour moi ça a été une aubaine, parce que au lieu de travailler avec du Scotch et des ciseaux, d’un seul coup on pouvait échantillonner les sons et jouer le tout sur un clavier, ce qui était totalement révolutionnaire.
Les versions suivantes du Fairlight CM-II (1982, 24 à 32 kHz par échantillon) et surtout CM-III (1985, 16 bits, 50 Hz max) verront des améliorations significatives de la qualité du rendu, ainsi que le confort d’utilisation en mode workstation (car le stylet n’était pas très pratique).
À noter que fairlight est également le nom du fan-club espagnol de Jean-Michel Jarre.
Article prêté par En Attendant Jarre
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10 juillet 2012
Kurzweil K2000
Le K2000, commercialisé en 1991, est un synthétiseur basé sur la technologie VAST (Variable Architecture Synthesis Technology).
Cette technologie lui permet de concevoir des sonorités en combinant des modules (filtres, LFO, amplificateurs, formes d'ondes numériques, etc.) disponibles en 32 configurations différentes. Le K2000 dispose de formes d'ondes échantillonnées, de 3 enveloppes, 2 LFO, une section portamento. On trouve aussi un éditeur d'échantillons complet et une option sampling. Il est doté d'un clavier de 61 notes et d'une polyphonie de 24 notes.
Il a été utilisé notamment par Jean-Michel Jarre, Pink Floyd, Depeche Mode, Stevie Wonder, Tangerine Dream et Vangelis.
Le K2000 existe au format expandeur (rack) sous le nom Kurzweil K2000R.
Article rédigé par Wikipédia
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