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19 janvier 2014

Interview de Francis Rimbert sur Jean Michel Jarre (2010)


Interview de Francis Rimbert pour La boite noire du musicien en mai 2010.

19:46 Publié dans Interviews / Presse | | Tags : 2010, francis rimbert |  Facebook | | |

29 décembre 2013

Concert privé de Sochi du 20/12/2013 (Télévision russe)


Voici la retransmission du concert privé de Jean Michel Jarre à Sochi. Notez que les morceaux joués ont été considérablement tronqués ou coupés au montage, pour réduire la durée de l'émission de la chaîne NTV à 40 minutes seulement.
Merci à Radio Equinoxe pour la vidéo.
Voir la version longue ici

14:54 Publié dans Vidéo de concert | | Tags : 2013, sochi, russie, francis rimbert, claude samard |  Facebook | | |

12 août 2013

Interview de Francis Rimbert (1990)

Interview à Claviers magazine en janvier 1990 de Francis Rimbert, fidèle parmi les fidèles de ses collaborateurs sur toutes les scènes du monde depuis Houston en 1986.


1990,francis rimbertComment les techniciens américains vous ont-ils reçus à Houston?
Francis Rimbert : Il y avait les plus grands professionnels du monde entier, et nous on arrive avec nos Eminent qui se désaccordent, les prises MIDI qu'on a publiées à la maison, les cassettes de sons qui se sont effacées à la douane… Les Américains nous ont d'abord pris pour des cinglés, quand ils ont vu ce qu'on déballait… Le Jupiter-6 tenait avec deux vis. Pour le faire marcher, je l'ouvrais et lui donnais un coup de poing : il y avait une broche qui ne marchait pas… Ils venaient avec des fers à souder : "Non, non, on tape là, c'est tout." Dès qu'on a commencé à travailler avec eux, ils arrivaient avec leurs consoles : "Au niveau des reverbs de retour, il y a des Lexico, tu en veux combien, sept, huit?" Quelle que soit ta musique, ils font un travail pro…

Quels sont les rapports entre Jean Michel et ses musiciens?
F.R. : On se comprend à demi-mots. C'est un aristocrate. C'est pas l'ambiance musicos, les grosses bouffes, les soirées jusqu'à cinq heures du matin dans les petits bars, etc. avec Jean Ichel, c'est dix fois mieux. Je l'appelle "le Boss" par antiphrase. Il ne pique jamais de crise de nerfs, je ne l'ai jamais vu craquer. même à Docklands… On n'a pas le son, on a des problèmes de connexions… Jean Michel arrive : "Pas de problème, on va te mettre tel synthé, et te le brancher." Il y a une ambiance super. Jean Michel respecte chacun, nos façons de travailler, notre humour, notre conception des synthés… Il sait préserver notre indépendance et notre tempérament, il veut bien qu'on s'exprime et il est prêt à accepter l'idée d'un chorus, mais en même temps, il ne veut pas changer… Il te dit par exemple de faire un arrangement, mais au moment où tu vas le faire, le maître revient : "Non, mais attend, là cela change trop, tu ne peux pas refaire ce son-là?" Tu refais le son et tu reviens à ce qu'il avait fait, et qui était parfait.

Et le concert des Docklands?
F.R. : Je pense que ce fut le concert le plus dangereux. Quand on est montés sur scène, je vois arriver Jean Michel sur sa barque. On était avec Jo Hammer dans un coin, sous la pluie. Jean Michel monte. On a cru qu'il allait nous dire : "On annule tout." Il a dit : "On est en retard, il faut y aller." Tout pétait de partout, et lui : "Pas de problème." On a déliré avec Sylvain Durand, qui avait un petit ocarina. Dès qu'on avait fini les répétitions, on allait dans le seul pub ouvert. Moi, j'avais un petit sax Casio. On s'amusait comme des fous, on jouait "Oxygène"… Je m'étais acheté un nez rouge et des gants et on déboulait dans le pub, On se faisait payer des bières… On était dans un état… On s'est fait des copains!

Et Lyon?
F.R. : Lyon, c'était sympa et familial, beau temps, le pape qui a chauffé la foule : "Je vous envoie en mission…" Il y avait aussi le syndrome de la bombe… On était hyoersurveillés. Il y avait des grilles en ferraille avec des projecteurs s'allumaient. Quand ils te balancent cette sauce qui t'arrive dans l'œil, c'est hyperdur, cela te fait mal. Il y avait des gens qui grouillaient sous la scène, ils étaient tous en train de chercher la fameuse bombe. Malgré le volume sonore, j'entendais ce qu'ils disaient. "Alors, tu l'as vue? La bombe? Non, la clé de 12. Oui, elle est là… La bombe? Non, la clé de douze." C'était énervant…

Pour les synthés, tu as connu ceux de la première génération… Comment vois-tu leur évolution, de manière rétrospective?
F.R. : Pour moi, la principale révolution, c'est le MIDI : c'est ce que j'attendais, avec les possibilités de synchro, les séquences et l'enregistrement multipiste. je crois qu'on est encore au début du synthé. Le faut que l'on puisse agir de moins en moins en temps réel, c'est débile. Le point sensible, c'est l'interface entre la machine et l'homme. Un ARP 2600 est plus facile à programmer qu'un M1… Les workstations, ce sont des orgue-meuble d'il y a dix ans… Le sampling, finalement, nous a fait faire machine arrière, même si j'ai été le premier à me jeter dessus. Je me suis laissé séduire par les sons d'imitation, les beaux violons. Grâce au sampling, tous les musiciens de bal ont viré leur trompettiste! Mais je vois des signes encourageants : la resynthèse.


Propos recueillis par G.D.

20 décembre 2012

Oxygène live au théâtre Marigny (2007)


Extrait d'un des concerts d'Oxygène, 30ème anniversaire au théâtre Marigny. Il manque le prélude, Oxygène 1 et 2. Bon visionnage !



:: Morceaux joués ::
01. Oxygene (Part III)
02. Variation I
03. Oxygene (Part IV)
04. Variation II
05. Oxygene (Part V)
06. Variation III
07. Oxygene (Part VI)
08. Variation IV
09. Oxygene (Part XII)


:: Musiciens :: (De gauche à droite sur la vidéo)
Dominique Perrier (1er à gauche)
Claude Samard (2ème à gauche)
Jean Michel Jarre (3ème à gauche)
Francis Rimbert (4ème à gauche)

25 octobre 2012

Showcase au Man Ray (31/01/2000)


Un mois précisément après son concert pharaonique devant les Pyramides d’Egypte qui marqua le passage à l’an 2000, Jarre se produit dans le cadre intimiste et relativement exigu du Man Ray. Ce restaurant parisien select est la propriété de l’acteur Johnny Depp, et fut ouvert le 22 janvier 1999 en présence de l’artiste lyonnais. Le showcase eut lieu quasiment un an après jour pour jour, le 31 janvier 2000, pour la veille de la sortie de son treizième album studio Metamorphoses. Une partie de ce showcase fut diffusé sur la radio parisienne FG. Il se déroula devant quelques VIP (Kenzo, David et Johnny Hallyday, Francis Dreyfus, Jean-Claude Camus, Mike Mansfield, David et Emilie Jarre).
Avec ce mini-concert, Jarre réunit presque tous les participants à l’aventure égyptienne, plus les chanteuses, choristes et instrumentistes (dont un groupe de violonistes) qui participèrent à l’élaboration de l’album de l’artiste français. Il y avait là Deirdre Dubois (chantant sur Miss Moon) et Natacha Atlas (interprétant C’est la vie), la violoniste des Corrs, Sharon Corr (pour Rendez-vous Paris), les choristes de « Tout est bleu », le batteur Gary Willis, le bassiste Christopher Papendieck, le DJ Joachim Garraud et le fidèle Francis Rimbert, qu’on ne présente plus. Arrivé dans sa petite voiture, garée juste devant son restaurant, Jean Michel salue la quinzaine de fans présents qui sont surpris de le voir débarquer.



> Musique pour super branchés
A l’issue d’un diner fastueux, Jarre et ses musiciens donnèrent quasiment l’intégralité de Metamorphoses (à l’exception de Love, love, love et du morceau de conclusion Silhouette). La scène était petite et la liberté de mouvement des musiciens s’en trouva très diminuée. Laurie Anderson intervint par écran interposé pour Je me souviens dans un dispositif semblable à celui utilisé en Egypte.


> Morceaux joués
Je me souviens
Gagarin (version longue qui n’exitse que sur le disque promo 6 titres de Metamorphoses)
Millions of stars
C’est la vie (+)
Miss moon
Bells
Rendez-vous à Paris
Tout est bleu
Give me a sign
Gloria, lonely, boy



Lire aussi: Le compte-rendu de Jean-Philippe Ghedjati.
Article prêté par En Attendant Jarre