10 mars 2014
Présentation du doc "Paroles et musique" dans Télé 7 jours (2008)
Jean Michel Jarre : les années laser
Jean Michel Jarre a été le premier musicien occidental à se produire en Chine après la mort de Mao Zedong, où il a été baptisé "Grand-maître de l'électricité".
Fils de Maurice Jarre, célèbre compositeur de musiques de films, et d'une mère résistante durant la seconde Guerre mondiale, l'artiste termine actuellement une tournée européenne pour les 30 ans de son album Oxygène (vendu à envion 15 millions d'exemplaires dans le monde) et remasterisé pour l'occasion. En plus de sa discographie électroacoustique impressionnante (Oxygène, Equinoxe, Aero…), Jean Michel s'est forgé une place à part dans le monde de la musique avec ses concerts géants mêlant sons et lumières, comme celui du 14 juillet 1979, qui a réuni un million de spectateurs sur la Place de la Concorde et qui lui a valu de figurer dans le Livre Guinness des records la même année. Musique pour supermarché, qu'il compose en 1983, enregistré à un seul exemplaire, mérite lui aussi d'y être inscrit puisqu'il a été vendu à 69.000 francs (environ 10.500€), soit l'album unique le plus cher du monde. En 2004, il déclenche, cette fois contre son gré, une tempête médiatique après sa rupture médiatique avec Isabelle Adjani, qu'il quitte brutalement pour Anne Parillaud. Dans le reportage diffusé ce soir, l'artiste nous parle de son "trajet": ses spectacles et, notamment, un concert sur la tamise en pleine tempête. Durant l'interview, il ne peut s'empêcher de pianoter sur sa tablette comme sur un synthé: preuve que la musique l'accompagne partout.
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09 mars 2014
Jean Michel Jarre, 30 ans après (Le Nouvel Obs, 13/01/2008)
Il y a du Dorian Gray chez Jean Michel Jarre. L'homme aux 60 millions d'albums vendus et à la quinzaine de concerts pharaoniques (Place de la Concorde, Place Rouge [Note du bloggueur: confusion avec Didier Marouani], Cité interdite…), mentionné à trois reprises dans le "Guiness book", devient un défi aux années qui passent. Trente ans après, l'album "Oxygène", qui a fait son succès, ressort quasiment à l'identique. La même partition. Les mêmes instruments - une cinquantaine de synthétiseurs qui dormaient dans un hangar de la banlieue parisienne. Et aux manettes, le même musicien, aujourd'hui quasi sexagenaire, mais copie conforme de ses portraits de 1977. Pas un cheveu blanc, pas une ride.
Le Nouvel Observateur: Pourquoi ressortir "Oxygène"?
JMJ: C'est un album que j'avais bricolé tout seul dans ma cuisine avec un magnétophone analogique à huit pistes. Avec l'arrivée de la haute définition, je le suis dit qu'un jour il faudrait que le réenregistre sur des équipements dignes de ce nom. Mais avec les instrulents que j'avais utilisés à l'époque. Comme les Mellotron ou les Moog modulaires, qui sont à la musique électronique l'équivalent du tradivarius pour le classique.
N.O. : Nostalgique, cette plongée trente ans en arrière?
JMJ: Non, je n'ai pas l'impression que trente ans ont passé. même si à l'époque, c'est vrai, il y avait une vision poétique du futur que nous avons perdue. Et puis j'ai retrouvé les sensations que j'avais connues au moment de la réalisation d'Oxygène, ce mélange d'ambition et d'innocence qui fait les premières œuvres. En réalité, un artiste ne se renouvelle pas. Dans un certain sens, il dit toujours la même chose. J'ai rencontré un jour Federico Fellini, qui m'a déclaré qu'il avait toujours réalisé le même film alors qu'il croyait à chaque fois en faire un différent.
N.O.: Vous entamez une tournée européenne et américaine dans des petites salles, comme le théâtre Marigny à Paris ou le Royal Albert Hall à Londres. C'est parce que vos mégaconcerts ne marchent plus?
JMJ: C'est drôle, cette habitude typiquement française de chercher la petite bête, l'échec! Je ne suis pas obsédé par les grandes foules. Et j'avais envie, cette fois, d'une relation plus intimiste, plus proche avec mon public. Mais rassurez-vous, puisque vous avez l'air inquiet, j'ai encore beaucoup de projets de concerts géants qui n'auront rien à envier aux précédents.
N.O.: On parle d'une french touch en matière de musique électronique, avec le succès de Daft Punk, Air, Bob Sinclar… Ça ne vous rend pas amer de ne pas y être associé?
JMJ: Il n'y a pas de french touch, c'est juste un truc de marketing. Les artistes que vous citez sont des créateurs spécifiques avec des univers différents. Et moi, de toute façon, je ne fais pas de musique pour les discothèques.
N.O.: Entre le fils de Maurice Jarre, célèbre compositeur de musique de film (de "Lawrence d'Arabie" au "Docteur Jivago"), trois fois récompensé aux Oscars, et vous, ça a été compliqué?
JMJ: Mes parents ses sont séparés quand j´avais 5 ans. Mon père est parti vivre aux Etats-Unis. Et je ne l'ai revu que très récemment. Pour moi, il a été davantage une béance, une absence, qu'une référence musicale. Mais si on doit faire un peu de psychanalyse, je n'ai pratiquement jamais composé de B.O. - j'ai notamment refusé "American Gigolo" et presque toutes les autres réalisations de Paul Schrader - car j'ai toujours considéré que c'était le territoire de mon père.
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30 juillet 2013
Article de The Irish Independent (20/03/2008)
Article de "The Irish Independent" daté du 20 mars 2008, le lendemain des deux concerts à Dublin:
Agréablement hypnotisé, en la compagnie de Jarre, compositeur vétéran de musique électronique
Jean Michel Jarre au National Concert Hall, Dublin / Jean Michel Jarre occupe une place particulière dans l’histoire de la musique électronique. Bien que parmi les compositeurs ayant rencontré le plus de succès commercial ces trente dernières années, il a néanmoins été oublié des annales de la musique électronique.
Alors que ses contemporains tels Kraftwerk ou Tangerine Dream sont considérés aujourd’hui comme des pionnniers, ayant repoussé les limites, Jarre tend à être dénigré en compositeur de musique d’ascenseurs. Peut-être que c’est parce que nous attendons de nos innovateurs qu’ils soient excentriques et torturés, et que Jarre, un aimable Parisien à la chevelure abondante à l’air curieux ne correspond pas vraiment au stéréotype.
Pour sa dernière tournée, Jarre, à l’affiche du National Concert Hall, revisite son album phare Oxygene.
Édité à l’origine en 1976, cet album est une suite de mélodies chaudes et dissonantes qui aborde vaguement le thème de l’environnementalisme. Pour éviter que le spectacle soit trop lisse et trop parfait, Jarre a emporté avec lui les synthétiseurs gargantuesques de l’époque.
Jarre pense que ces claviers antédiluviens sont les équivalents pour la musique électronique des violons de la Renaissance qui n’ont pas de prix. «Tout violoniste rêve aujourd’hui de jouer avec un violon vieux de 400 ans», dit-il au début du concert. «Pour moi, ces vieilles Dames ont la même importance. Sans eux, il n’y aurait pas de Jean Michel Jarre, la musique électronique n’existerait pas du tout.»
Pour quelqu’un si souvent affublé de l’étiquette «easy-listening», Jarre, dans son œuvre originelle, se montre étonnamment prolixe et sans doute aussi un peu impénétrable. Entouré de rangées de synthés et samplers, le musicien et son trio d’«assistants» se consacrent sur scène à combiner craquements, nappes de sons d’ambiance et vibrations de chants de baleines.
Accompagné d’un jeu de lumières élégant, l’effet cumulé est agréablement hypnotisant. Le charme est seulement rompu lorsque Jarre accélère le tempo et le pouls de l’audience, avec le groove éthéré d’«Oxygène IV».
Merci à Mocryft pour la traduction.
12:35 Publié dans Après-concert |
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11 décembre 2012
Galerie photo: Oxygène Tour à Madrid (avril 2008)
Album photo de l'Oxygène Tour à retrouver sur Flickr.
15:32 Publié dans Galerie photos |
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04 avril 2012
Oxygene Tour (Tournée du 30ème anniversaire d'Oxygène)
Aller à : Dates | Morceaux joués | Musiciens sur scène | Instruments
Après le succés des dix concerts au Théâtre Marigny, leur producteur décide de reconduire le show dans une grande tournée européenne en deux parties : la première au printemps, la seconde en automne. Seule différence avec les concerts Parisiens : l'ajout d'Oxygène 13 pour clore le concert.
Ce sont quelques-unes des salles de musique classique les plus prestigieuses qui seront l'écrin de ces représentations.
Jean Michel deviendra ainsi le deuxième artiste pop à se produire au Royal Albert Hall de Londres après Claude François (et Charles Aznavour). Le premier concert de cette tournée, qui a lieu en Italie ne sera accessible que via invitation par une maison de luxe milanaise, ce qui frustre les fans locaux.
Pour autant, ces concerts remportent un franc succés un peu partout, même si l'ambiance est beaucoup plus feutrée que dans les spectacles précédents du showman lyonnais. Les titres s'enchainent et les applaudissements n'éclatent véritablement qu'en fin de concert.
:: Les 42 dates de la tournée :: | Retour en haut
1er mars 2008 : Italie Milan Palazzo Del Ghiaccio (privé sur invitations)
16 mars 2008 : Écosse / Royal Concert Hall de Glasgow
18 et 19 mars 2008 : Irlande / National Concert Hall de Dublin
22 mars 2008 : Allemagne / Philharmonie de Munich
24 mars 2008 : Belgique / Royal Theatre de Bruxelles
25 mars 2008 : Pays-Bas / Royal Theatre Carré d'Amsterdam
27 mars 2008 : Angleterre / Symphony Hall de Birmingham
28 mars 2008 : Angleterre / Opera House de Manchester
30 mars 2008 : Angleterre / Royal Albert Hall de Londres
1er et 2 avril 2008 : Danemark / Falconer Salen de Copenhague
4 avril 2008 : Suède / Circus de Stockholm
6 avril 2008 : Allemagne / CCH1 de Hambourg
7 avril 2008 : Allemagne / Friedrichstadt Palast de Berlin
8 avril 2008 : Pologne / Stulecie Hall de Wrocławn
9 avril 2008 : Danemark / Musikhuset d'Aarhus
10 avril 2008 : Danemark / Kulturcenter Limfjord de Skive
12 avril 2008 : Norvège / Konserthus d'Oslo
15 avril 2008 : Allemagne / Alte Oper de Francfort
17 avril 2008 : Luxembourg / Rockhal de Luxembourg
21 avril 2008 : Espagne / Liceu de Barcelone
22 avril 2008 : Espagne / Auditorio Palacio Municipal de Congresos, Madrid (Voir une galerie photo)
23 avril 2008 : Espagne / Auditorio Miguel Delibes, Valladolid
25 et 26 avril 2008 : Portugal / Coliseu dos Recreios de Lisbonne
27 avril 2008 : Portugal / Coliseu de Porto
3 mai 2008 : Suisse / AG Hallenstadion de Zurich
5 novembre 2008 : Italie / Granteatro de Rome
6 novembre 2008 : Italie / l’Arcimboldi de Milan
7 novembre 2008 : Slovénie / Hala Tivoli 1 de Ljubljana
8 novembre 2008 : Serbie / l’Arena de Belgrade
10 novembre 2008 : Roumanie / Sala Polivalenta de Bucharest
12 novembre 2008 : Hongrie / Papp Laszlo Sports de Budapest
13 novembre 2008 : République tchèque / l’O2 Arena de Prague
17 novembre 2008 : Russie / Kremlin Palace de Moscou
19 novembre 2008 : Russie / Ledoviy Dvorets de Saint-Pétersbourg
21 novembre 2008 : Russie / Kremlin Palace de Moscou
23 novembre 2008 : Lettonie / Riga Arena de Riga
25 novembre 2008 : Lituanie / Siemens Arena de Vilnius
28 novembre 2008 : Slovaquie / Uincheba Expo Hall de Bratislava
29 novembre 2008 : Slovaquie / Steel Arena Hall de Kosice
1er décembre 2008 : Pologne / Torwar de Varsovie
:: Morceaux joués :: | Retour en haut
Présentation des instruments | Prelude | Oxygène 1 | Oxygène 2 (+) | Oxygène 3 | Variation I | Oxygène 4 (+) | Variation II | Oxygène 5 | Variation III | Oxygène 6 | Variation IV | Oxygène 12 | Oxygène 13 (encore)
:: Musiciens sur scène :: | Retour en haut
Jean Michel Jarre | Francis Rimbert | Dominique Perrier | Claude Samard
:: Instruments :: | Retour en haut
ARP 2500 | ARP 2600 (rouge et gris) | Arp Odyssey | Theremin | Doepfer Ribbon Controller R2M | Eminent 310 U (x3) | EMS VCS-3 | EMS Synthi AKS | Digisequencer | Korg Minipops 7 | Korg PS-3200 | M-Audio Keystation 88 es | Mellotron MKII | Moog 55 | Moog Liberation | Moog Little Phatty Stage Edition | Moog memorymoog | Moog Minimoog (x2) | Moog Minimoog Voyager | Moog Taurus | RMI Harmonic Synthesizer | Roland JP-8080 | Roland Jupiter-8 | Alesis Andromeda A6 | Oberheim TVS-1A | OSCar | Roland Juno-106 | Roland Jupiter-4 | Roland VP-330 | SCI Prophet-5 | Yamaha CS-80 | Boss DR-880 | Linn LM-1 | Pédales SmallStone et Electro-Harmonix
18:00 |
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