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07 décembre 2012

Moog MemoryMoog

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Le Memorymoog est une machine qui représente le dernier stade de développement de la firme Moog historique, puisque c’est aussi le dernier modèle, avant la renaissance de 2005. Et ce, même si Robert Moog quitta la société auparavant, et que ce synthé fut conçu par Rich Walborn et Ray Caster de Norlin. Il est sorti en 1982, et, comme son nom l’inique, il se singularise par l’adjonction de sa mémoire de 60 sons. La palette de sons est extrêmement large, puisqu’elle couvre un spectre qui va des nappes aux leads en passant par les basses profondes et les effets les plus divers. C’est la première fois qu’un synthé permet de stocker autant de sons.
Le «Memmy» (son surnom affectueux) est un clavier polyphonique (en réalité, multi-monophonique) de 61 touches, contrôlé par le processeur Zilog Z80. On pouvait également enregistrer des informations du Memorymoog sur cassette pour une utilisation ulterieure. Un affichage alphanumérique indique le programmes sélectionnés. Comme le Minimoog, il a trois oscillateurs (mais 3*6 voix ou 1*18 voix en mode unisson), le filtre Moog et un panneau incliné. Il revêt aussi le look spécifique de cette machine, avec ses contreforts en aluminium et son coffrage en bois.



> Problèmes de fiabilité
En dehors de ses qualités intrinsèques, (la puissance de six Mini en un seul instrument), le Memorymoog a été dès le départ marqué par ses faiblesses récurrentes en termes de fiabilité, ce qui en fait davantage un instrument de studio que de scène. En témoigne le désaccordage intempestif de l’appareil pendant l’Oxygène Tour 2008. Il fallait en outre vingt bonnes minutes (certains utilisateurs prétendent même une heure !) de préchauffage pour ne pas risquer « d’enrouer » ses oscillateurs. Une version modernisé du «Memmy», dite Memorymoog plus est sortie en 1983. La mémoire interne passait de 60 à 100 sons programmés, une «midification» de l’ensemble fut inaugurée, un séquenceur primitif, ainsi qu’un programme d’Autotune (réinitialisation en 5 secondes) décliné à tous les modèles de la marque. Cet instrument coûtait une petite fortune, et nécessitait l’intervention de techniciens régulièrement. Le Memorymoog s’est vendu à 3.500 exemplaires environ en trois ans d’exploitation commerciale.
Jarre a eu relativement peut utiliser l’appareil. Le Memorymoog fut utilisé par Dominique Perrier dans le morceau Rendez-vous II. Il s’en est servi, comme indiqué plus haut, comme clavier principal pour l’interprétatoin live d’Oxygène. Autres utilisateurs : 808 State, Air (album 10.000 Hz legend), INXS, Jan Hammer, Rick Wakeman, The Crystal Method, Klaus Schulze et The Orb.


Article prêté par En attendant Jarre

02:07 Publié dans Instruments | | Tags : synthétiseurs analogiques |  Facebook | | |