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01 février 2014

Jean-Michel Jarre : l’interview (Télé Magazine, 01/12/2009)

coupure presse,2009

"Michel Drucker serait un parfait président de chaîne" - Le célèbre compositeur de musique électronique est sur le divan de Vivement dimanche prochain. Jean Michel Jarre est le dernier invité de l’année de Michel Drucker. L’animateur a souhaité conclure symboliquement 2009 en présentant 2010, titre de la tournée mondiale de l’artiste, qui s’arrêtera en France en mars. En exclusivité, le compositeur d’Oxygène s’est ouvert à TV Magazine.

Vous êtes un des rares artistes français qui compte autant de fans dans le monde et dans l’Hexagone. Pourtant, on vous voit peu à la télévision. Pourquoi ?
Je ne suis effectivement pas aussi souvent à la télé que je le souhaiterais. On me demande régulièrement de participer à des émissions, mais je voyage énormément. Cette année, par exemple, j’ai passé beaucoup de temps en Chine et aux États-Unis. Sans compter une première partie de ma tournée mondiale qui a débuté au mois de mai en Europe du Nord.

Vous connaissez bien Michel Drucker ?
Oui, il fait un peu partie de la famille, car il a élevé ma sœur Stéphanie [fille de Dany Saval et de Maurice Jarre, père de Jean Michel]. Et puis, j’avais fait un Vivement Dimanche prochain l’an dernier, qui avait été programmé pendant la Coupe Davis. La prolongation des matchs avait fait sauter l’émission. On s’était donc toujours dit qu’on se retrouverait. J’aime beaucoup Michel. Il a un parcours d’homme de télé unique en Europe. Journaliste, créateur, animateur… Il ferait un président de chaîne parfait.

Comment se déroule votre tournée ?
J’avais envie depuis longtemps de transférer la magie des concerts en extérieur dans des espaces plus restreints. Pour partager une proximité différente avec le public, lui offrir une immersion plus intense dans le son. J’ai d’ailleurs préparé une scénographie spécialement adaptée à l’architecture de chaque salle.

Avez-vous encore du temps à partager avec votre femme, Anne Parillaud ?
Il est très compliqué de concilier nos deux agendas. Anne vient de tourner dans une fiction télé pour France 2, La Marquise des ombres. Nous essayons d’arriver à un équilibre pour nous poser et nous reposer. Nous sommes en train de nous organiser pour prendre quelques jours et passer les fêtes en famille.

Votre fils David est magicien. Le faites-vous bénéficier de votre expérience de la scène ?
Sa mère, Charlotte [Rampling], et moi somme très fiers qu’il ait réussi à se faire un nom dans ce milieu. Nous sommes d’ailleurs très proches de nos trois enfants, comme je le suis moi-même des trois enfants d’Anne. J’échange beaucoup avec David, car je me suis toujours intéressé à la magie. J’ai d’ailleurs commencé en composant les musiques du Festival de la magie avec Dominique Webb. David est aussi un excellent musicien, mais je pense qu’il a été un peu freiné dans ce domaine à cause de son grand-père et de moi.

Avec votre silhouette juvénile, à 61 ans, vous êtes un grand-père atypique, non ?
Oui, et j’en suis fier. Avec ma tournée 2010, je me sens comme un débutant. Je suis très excité d’explorer une nouvelle manière d’entrer au contact avec le public, d’avoir le trac autant que le premier jour. Sinon plus, parce que je suis forcément moins inconscient qu’à mes débuts. J’ai eu la chance de vivre des moments extraordinaires grâce à la musique et de découvrir le monde comme on ne peut pas le faire en simple touriste ou en homme d’affaires. Quinze albums et trente-trois ans après Oxygène, j’ai l’impression de ne pas avoir eu le temps de voir le temps passer.

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31 janvier 2014

Jean-Michel Jarre: "Piratez-Moi…" (Numéro 1, 07/07/1983)

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coupure presse,musique pour supermarché,1983Jean-Michel Jarre n’aime pas la banalité et la vie du commun des mortels. Super star il l’est, super star il veut le rester. Pour cela, taus les moyens sont bons. II y a deux ans, le 14 juillet, Jean-Michel donnait, place de la Concorde, une messe républicaine pour synthétiseurs de choc. Plus de 100 000 personnes étaient au rendez-vous: les télévisions, les radios et la presse faisaient une haie d’honneur au nouveau Mozart des synthés. Une video immortalisait l'événement pour la postérité. Outre ses disques d’or et de platine, sa carrière internationale, enviable, et ses plans démentiels (investir l’Opéra de Paris avec sa musique, devenir le metteur en scène musical de nos espaces quotidiens : gares, aéroports, etc.), Jarre cultive son statut de star, et soigne avec minutie l’image du créateur un peu fou. Au milieu d’une machinerie électronique, insondable pour le reste de l’humanité. Que faire pour rester au sommet ? Faire parler de soi, toujours, surtout lorsque l'on est conscient que sa musique se dévalorise d’année en année.
Tel est l’objectif de Jean-Michel Jarre aujourd’hui. Publicité maximum et mise en scène bien étudiée pour une opération unique en son genre. En effet, Jean-Michel Jarre compose un album qui sera unique: il n’y aura qu’un exemplaire dans le monde de cette composition. Première dans I’histoire du disque, I’opération est rondement menée en compagnie de R.T.L. Tout le beau monde se retrouve le 6 juillet à Paris, pour la vente aux encheres du seul exemplaire du nouveau disque de Jarre. Dans le cadre de l’hôtel Drouot, on assiste à la manifestation la plus parisienne qui soit. Début spectaculaire : destruction par le feu de la matrice devant huissier. Puis c’est le moment tant attendu où le disque est "adjugé vendu" pour la coquette somme de 69.000 Francs.
L'acquéreur veut garder l'anonymat. On le comprend aisément : en ces temps de crise, une telle opération a de quoi soulever la hargne des plus nécessiteux. La soirée se termine en beauté. Jean-Michel Jarre est heureux. Son dernier disque, aussi insipide soit-il, ne sera pas passé inaperçu. Surtout qu’au même moment, sur R.T.L., les auditeurs se pressaient de pirater l’unique diffusion de la galette d’or. On sait aussi faire dans le social, en France… !

30 janvier 2014

Jean-Michel Jarre chez les Mayas? (Le Parisien, 12/04/1991)

Ce sera l’éclipse du siècle : pendant près de sept minutes, la lune masquera totalement le Soleil, le 11 juillet 1991, et ce phénomène extrêmement rare ne se reproduira pas avant 2136. Comme Tintin dans « le Temple du Soleil ». Jean-Michel Jarre va profiter de l’événement à l’occasion d’un megaconcert, comme il en a l’habitude, iI va faire revivre avec des lasers et des images vidéo géantes les grandes pyramides – et les temples précolombiens de l’ancien empire des Mayas, construits, près de Mexico, il y a plus de deux mille ans. Un cadre fabuleux : le site préhispanique de Teotihuacan !
« J’ai tout de suite pensé que cette éclipse était une opportunité exceptionnelle pour faire passer un message culturel et spirituel. Je crois que l’avenir de nos sociétés est dans le métissage et la fusion des cultures », explique Jarre. Il mixera le son des instruments de cette époque à ses légendaires synthétiseurs. Ceux qui l’an dernier, ont assisté à son 14 Juillet à La Défense peuvent tout à fait imaginer ce que sera ce nouvel événement pour lequel il inaugurera une harpe laser dont les cordes seront remplacées par des rayons lumineux… Plusieurs centaines de milliers de personnes sont attendues sur le cite de Teotihuacan où travailleront quelque huit cents musiciens, techniciens et collaborateurs français. Le Concert pour l’éclipse sera retransmis en direct dans le monde entier, par la télévision. Les différentes chaînes françaises surenchérissent actuellement pour acheter les images.

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29 janvier 2014

Yesterday (Rock & Folk, 01/02/1987)

coupure presse,1987La Concorde. La Chine. Houston. Lyon. A l’heure du quatrième rendez-vous, flash-back sur une carrière à nulle autre pareille souvent discrète – ces années passées dans l’ombre des studios – parfois flamboyante – ces rarissimes concerts géants en des lieux insolites. Jean-Michel Jarre est peut-être un musicien du futur, mais il n’oublie pas de vivre au présent.

:: Fils à Papa? ::
Jean-Michel Jarre est né le 24 août 1948 à Lyon, dans une famille où il est tout naturel d’avoir la musique dans le sang. Son père est en effet le compositeur Maurice Jarre, qui deviendra célèbre pour d’innombrables musiques de films, de Franju aux superproductions de David Lean («La Chanson de Lara» du «Docteur Jivago», c’est lui), en passant par «L’Etau» de Hitchcock ou «Les Damnés» de Visconti. L'influence paternelle ne doit cependant pas être surestimée, car Jean-Michel Jarre sera séparé de son papa des l’âge de guatre ans. Néanmoins, il ne tarde pas à apprendre le piano, et sa formation musicale se poursuit au lycée et au conservatoire où il fait de solides études (harmonie, contrepoint et fugue). Pas question pour lui de ne jurer que par Bach, Mozart ou Beethoven: la plupart des jeunes, dans les années 60, écoutent du rock, et il ne fait pas exception à la règIe. On peut ainsi le voir tâter de la guitare ou de l’orgue dans de petits groupes sans lendemain comme Mystère IV ou les Dustbins qui ne vivront que le temps de quelques concerts dans les boites de la Côte d’Azur, pendant les grandes vacances.

:: Touche-à-tout ::
Nanti d’une licence de lettres, Jean-Michel tourne le dos à l’académisme de la musique classique et entre en 1968 dans le Groupe de Recherches Musicales qu’anime pierre Schaeffer. Il découvre ainsi une autre conception de la musique, tournée avant tout vers le son, et s’intéresse à la musique concrète (collages magnétiques) et plus particulièrement à la musique électronique : il utilise les premiers synthétiseurs expérimentaux. Son premier disque, La Cage, sort en 69, sans aucun succès. En 1971, il crée une sorte de scandale en faisant entrer la musique électroacoustique à l’opéra avec la musique de scène du ballet «AOR». Comme l’élitisme du GRM lui pèse, Jarre va s’essayer à communiquer avec un public plus large à travers différents moyens : jingles, musiques de films (Les Granges brûlées avec Alain Delon et Simone Signoret), génériques de télévision, sans renoncer pour autant à des oeuvres plus difficiles, comme en témoigne l’album confidentiel Deserted Palace. Par ailleurs, Jean-Michel profite de sa facilité de plume pour écrire des textes de chansons, mettant ainsi un pied dans le show-biz traditionnel. Patrick Juvet, en pleine période «décadente» (paillettes et bisexualité), et Christophe («Les Paradis Perdus»), entre autres, ont recours à ses services.

:: Oxygène détonant ::
Cette activité de parolier ne signifie pas que Jarre se désintéresse de la musique instrumentale. Au contraire. Le développement des synthétiseurs, qu’il s’est mis à collectionner, fait germer dans son cerveau le concept d’une musique électronique de portée universelle. Ni froide comme celle des « planants » allemands évoquant le vide des espaces intersidéraux, style Tangerine Dream ou Klaus Schulze, ni calquée sur le classique, façon Walter Carlos («Orange Mécanique») ou Tomita. Le pari semble risqué pour la plupart des majors, qui se gardent bien de tenter l’aventure. L’indépendant Francis Dreyfus* (disques Motors) est pratiquement le seul à croire en l’idée de Jean-Michel, et il ne le regrettera pas. A la surprise générale, le public s’enflamme pour la musique synthétique de Jarre, dès la sortie de l’album Oxygène, en 76. En France d’abord, ce qui lui vaut l’incompréhension de la critique, pour qui le succès a toujours quelque chose de suspect. Puis dans le monde entier, y compris dans les pays anglo-saxons, peu sensibles d’habitude aux productions françaises, à partir de 77. L’album figure dans les charts américains (N° 78) et les charts britanniques (N° 2), la perfide Albion réservant même un triomphe en simple à la quatrième partie de l’album (les morceaux n’ont pas de titres).

:: Concorde ::
Coup de chance ou révélation d’un authentique talent novateur ? Equinoxe, longuement peaufiné, parait à la fin de 78 et lève les derniers doutes. L‘album est aussi bien accueilli qu’« Oxygène ». Avec Jarre, la musique synthétique quitte définitivement les cercles restreints des babas fumeurs de pétards ou des cadres fumeurs n’achetant des disques que pour tester leur chaîne à dix bâtons, pour se glisser au creux de toutes les oreilles. A tel point que Jean-Michel est élu parmi les cinq hommes de l’année du magazine «People», l’équivalent américain de «Paris-Match», sans pour autant se laisser aller à jouer sur son physique avantageux de séducteur latin. Jarre forme d’ailleurs un couple idéal avec sa (seconde) femme, l’actrice Charlotte Rampling. Passionné d’images (il cite plus volontiers des cinéastes que des musiciens parmi ses influences), Jarre renoue avec la musique de film en composant la B.O. de «La Maladie de Hambourg» de Peter Fleischmann. Et il va monter un extraordinaire spectacle audio-visuel pour son premier concert, conçu comme un événement et une fête: un million de Parisiens répondent à son invitation, le 14 juillet 79, place de la Concorde. Ce show démesuré et retransmis en direct à la télévision lui vaudra d’entrer dans le « Livre Guinness des Records ».

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:: Nuits de Chine ::
Fort de cette expérience, Jarre va ensuite créer un événement encore plus médiatique, après avoir sorti Les Chants Magnétiques («Magnetic Fields» en anglais, jeu de mots en moins), début 81. En octobre de cette même année, il devient le premier musicien occidental contemporain de renom à franchir le rideau de bambou en emportant dans ses valises plus de vingt tonnes de matériel : une véritable aventure. 150000 Chinois assistent à ses shows à Pékin et Shanghai. Ces concerts sont retransmis par la télévision et la radio, touchant près de 30 millions de téléspectateurs et 500 millions d’auditeurs dans le monde entier. Jean-Michel a composé vingt minutes de musique pour un orchestre traditionnel chinois de trente-quatre musiciens, célébrant ainsi la rencontre de l’Orient et de l’Occident, du vénérable et du moderne. Un double album, "Les Concerts en Chine", et une vidéo réalisée par la chaîne anglaise A TV sortiront en 82. Loin de ne viser que le gigantisme, Jarre sortira son album suivant, «Musique pour Supermarché (clin d’oeil humoristique à ses détracteurs), à… un seul exemplaire, vendu aux enchères à l’Hotel Drouot au profit de jeunes plasticiens en juillet 83. Et plus sérieusement, «Zoolook» (fin 84) viendra couronner dix-huit mois de voyages et d’enregistrements à travers les musiques et les cultures.

:: Lyon, Texas ::
Visant toujours plus haut, littéralement, Jarre compose le premier thème destine à être joue dans l’espace, au saxophone, par l’astronaute Ron McNair. La tragédie de l’explosion de la navette Challenger en décidera autrement. Du coup, le concert de Jean-Michel prévu de longue date à Houston, au Texas, le 5 avril 86, ne commémore pas seulement le 150ème anniversaire du grand état sudiste. Il est aussi dédié à la mémoire des astronautes disparus et mêle les nombreuses prouesses technologiques, telles la harpe laser de Bernard Szajner ou les projections sur un Kilomètre de front de gratte-ciel, à l’émotion la plus simplement humaine. Le million et demi d’américains venu découvrir le phénomène en reste ébahi, et le lancement mondial – on n’ose dire mise sur orbite, au vu des circonstances – de l’album « Rendez-vous » est assuré. Pour le dernier concert en date de Jarre, début octobre, à Lyon, c’est le Pape lui-même qui s’avoue fasciné par le spectacle: intégrant la situation géographique particulière de la ville, entre collines et rivières, l’artiste en fait l’un des acteurs du show. Que pourra encore trouver ce musiciens hors-normes pour nous surprendre ? La réponse appartient à l’avenir, qu’il sait si bien préfigurer Oxygène, marque une borne dans l’histoire de la musique (on ne parlera pas de rock) synthétique, par sa richesse de textures ne se référant à aucun son connu, alternant harmonieusement passages «climatiques» et pièces aux mélodies aguichantes, comme la fameuse «Part 4», Une démarche approfondie dans «Equinoxe», qui varie les ambiances autour d’un thème central, «Les Chants Magnétiques» est si l’on veut plus terre-à-terre, en intégrant – et distanciant, à la façon hyper-réaliste – des éléments plus reconnaissables qu’à l’accoutumée, jusqu’au clin d’oeil «La Dernière Rumba»). Les Concerts en Chine bénéficie de la chaleur de la scène et de l'«inspiration du voyage, loin de simples clichés touristiques, Et «Rendez-Vous» illustre tous les aspects de l’art de Jarre, de la mélodie facile aux morceaux en apesanteur, avec un lyrisme nouveau.

:: Le meilleur album ::
Zoolook, comme d’une autre façon "Les concerts en Chine", est un disque de rencontres. ce qui exclut le risque de la stérilité, Rencontre avec d’autres musiciens novateurs. certes, comme Laurie Anderson, Adrian Belew (guitariste chez Zappa, Talking Heads et King Crimson) ou Marcus Miller (bassiste et arrangeur de Miles Davis), Mais aussi rencontre d’autres cultures, avec un très intéressant travail sur des voix s’exprimant dans les langues les plus diverses et sculptées par I’electronique, Par ailleurs, l’un des disques les plus énergiques de Jarre, à travers des rythmes humanises et marques. Le plus rock, si I’on veut.

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28 janvier 2014

Jean-Michel Jarre en images (La Nouvelle République, 03/07/1987)

coupure presse,1987,livrePour ceux qui n’ont pu le voir à , Houston, Pékin ou Lyon, les éditions Olivier Orban publlent un livre abondamment illlustré sur Jean-Michel Jarre, un des musiciens français qui s’exporte le mieux puisqu’on estime que ses disques se sont vendus à 30 millions d’exemplaires dans le monde. L'ouvrage est signé par Jean-Louis Remilleux, journaliste au Figaro-Magazine et surtout lyonnais comme Jean-Michel Jarre qu’il a suivi dans les coulisses et sur les différentes scènes du monde.
Ce livre, qui se feuillette comme un album-souvenir, est riche d’une abondante iconographie signée par des photographes aussi renommés que Arnaud de Wildenberg ou Piotr Lanski, avec des clichés de Charlotte Rampling, épouse de ce « coureur de sons ».

Lorsqu’on s’exprime avec des sons impalpables, des notes invisibles, écrit Jean-Michel Jarre, le livre est une manière de fixer l’éphemère". Ce que s’efforce de faire Jean-Louis Remilleux à travers ces instantanés qui mènent le lecteur du "Stade des ouvriers" à Pékin, à la place Bellecour à Lyon lors du dernier voyage en France du pape, le tout très blen servi par Vincent Lery, responsable de la conception graphique de cet objet de luxe. Préfacé par I’auteur de "2001, I’odyssée de l’espace", Arthur C. Clarke – un de ses admirateurs – le livre ouvre une, porte sur l’univers magnétique du compositeur , un monde où technologie et tradition font bon ménage à l’image de cet ancien élève de Karl-Heinz Stockhausen [Note du bloggueur: Il y a confusion avec Pierre Schaeffer] qui, au fond du coeur, est toujours, resté fidèle aux berges du Rhône où il a usé ses culottes, courtes.

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