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17 octobre 2012

Roland D-50


Le Roland D-50 est une machine polyphonique à 16 voix née en 1987, qui jouit encore aujourd’hui d’une aura importante dans la communauté des utilisateurs de synthés. Il a fait les beaux jours du son commercial de la deuxième moitié des années quatre vingt et du début des années quatre-vingt dix.

Le D-50 Linear Synthesizer est un mastodonte dans la cour des synthés numériques. Tout d’abord par son poids (11,5 kilos !) du fait de son châssis en métal, mais aussi par les sons très expressifs qu’il est capable de générer. Sur cette machine, les ingénieurs de Roland ont développé ce qu’ils ont appelé la synthèse L.A., la Linear Arithmetic. Cette technologie marie des courts échantillons PCM aux formes d’ondes classiques de la synthèse soustractive, qui, combinés, forment des sons qui dupent l’oreille, en lieu et place d’échantillons, plus gourmands en mémoire. On peut ainsi mélanger un son de synthèse (obtenu par forme d’ondes carré ou dent de scie) à un échantillon PCM selon 7 méthodes soustractives différentes. C’est aussi le premier synthé à proposer les effets reverb et chorus intégré.



> Programmation et patches
Ce clavier MIDI embarque 64 sons d’usine, et 64 sons supplémentaires sont disponibles via une carte mémoire externe. Attention toutefois, le point fort du D-50 n’est pas de reproduire des sons naturels courants (guitare, piano, violon), c’est un synthé qui fait des « sons de synthés », si je puis dire ! Côté programmation, on y accède par un joystick, ce qui est plutôt amusant et original. Roland a également sorti une version expandeur de ce joujou, le D-550 (version en rack sans clavier), à l’ergonomie rebutante par rapport aux usages en vigueur. Un peu plus tard, Roland a lancé un programmeur externe, le PG-1000, pour faciliter davantage la conception des sons et les renvoyer dans le synthé. Il existe même un logiciel, le SysExD50, à cet usage, mais qui n’est pas facile à trouver.
Doté d’un clavier de 61 touches sensible à la vélocité et à l’aftertouch, le Roland D-50 est un plaisir à jouer. À sa sortie, il coûtait la coquette somme de 10.000 francs. Ce synthétiseur a un défaut majeur, c’est que la conception de ses composants s’est fait au prix le plus bas, et donc qu’il vieillit mal (encrassement, potentiomètres et écran défaillant notamment), sauf à l’entretenir sérieusement, mais ce n’est pas à la portée du premier venu. Par ailleurs, sa fragilité fait que l’on peut perdre ses sons d’origine avec un simple choc électrique.


> Les utilisateurs célèbres du D-50
Parmi les utilisateurs du D-50, on trouve, entre autres, Foreigner, Seal, Duran Duran, Paul Young, Indochine, Mylène Farmer, Vangelis (album Direct) et bien évidemment, Jean Michel Jarre qui l’apprécie beaucoup. D’ailleurs l’album Révolutions de 1988 a exploré en profondeur l’appareil (les patches circulent sur Internet), et certains parlent à son endroit de démo géante du D-50. Parmi les autres utilisateurs de sonorités familières (Atmosphere, Glass Voices, Calliope, DigitalNativeDance, etc.), on trouve une large palette de musiciens. On reconnait le titre d’Enya « Orinoco Flow » à l’utilisation du son Pizzagogo. Eric Serra a popularisé en France le son «Fantasia» avec la bande originale du Grand Bleu.


Article prêté par En Attendant Jarre

15:05 Publié dans Instruments | | Tags : roland d-50, synthétiseurs numériques, roland |  Facebook | | |

13 avril 2011

En Attendant Cousteau (1990)

en_attendant_cousteau_big.jpg


Jean Michel Jarre rend hommage à travers En Attendant Cousteau à un héros de la défense de l'environnement, le commandant Jacques-Yves Cousteau. Les titres des morceaux font référence au bateau du célèbre homme au bonnet rouge, la Calypso.


Le titre de travail de l'album était "Cousteau on the beach", Cousteau à la plage. Mais Jarre a sans doute estimé qu'il était trop humoristique pour soutenir le propos grave de cet album. D'ailleurs, chose rare chez Jean Michel, un morceau porte un sous-titre. Il s'agit de Calypso 3, fin de siècle.


Il se rend avec Dominique Perrier dans les îles carribéennes, à Trinidad, pour rencontrer les joueurs de steels-drums, Les Amoco Renegades. C'est avec eux qu'ils enregistrent les pistes 1 et 2 de ce disque.


Le dernier morceau de l'album est une longue piste instrumentale du style musique relaxante. Ce morceau est devenu, depuis le concert de Paris La défense, le morceau d'accueil du public avant toute représentation.




Track-list

Calypso - 8:23 (+ d'infos)
Calypso Part 2 - 7:11
Calypso Part 3 - 6:31
En attendant Cousteau - 46:54


Durée totale : 1:08:59


> Webshop, Note sur 10 et description courte
> Lire quelques opinions sur En attendant Cousteau

12 avril 2011

Révolutions (1988)

revolutions_big.jpgPour anticiper le bicentenaire de la Révolution Française, Jarre donne un album intitulé Revolutions, où à l'inverse de la plupart des albums précédents, il joue la carte de la diversité des styles.


En exergue, Jean Michel a écrit la phrase suivante : "Il n'y a qu'une seule révolution, celle qui est dans la tête des enfants."



Cet album est dominé par le Roland D-50, un synthétiseur qui est exploité tout au long de l'album.


Dominique Perrier, Sylvain Durand, Michel Geiss, Joe Hammer et Francis Rimbert participent à l'album, ainsi qu'un invité prestigieux en la présence d'Hank Marvin, le guitariste des Shadows.



Révolutions se compose d'un suite instrumentale impressionnante nommée Révolution Industrielle qui s'ouvre sur un rythmique de marteaux. Le reste de l'album va de l'ethnique (Révolutions, September) a à la pop synthétique (Computer Week-end) en passant par le free-jazz (Tokyo Kid).


Il servira de matrice aux 2 grands concerts sur les docks de Londres.




Track-list

Révolution industrielle ouverture - 5:11
Révolution industrielle Part 1 - 5:11
Révolution industrielle Part 2 - 2:20
Révolution industrielle Part 3 - 4:12
London kid - 4:28
Révolutions - 4:59
Tokyo kid - 5:23
Computer week-end - 4:43
September - 4:06
L'émigrant - 3:57


Durée totale : 44:30


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> Lire quelques opinions sur Revolutions