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28 février 2013

Quelques opinions sur Les Concerts en Chine (album)

les_chants_magnetiques_big.jpgVoici une sélection d'opinions sur Les Concerts en Chine recueillies sur Amazon.fr:

Opinion 1: Cet album est une pure merveille, pour les fans de JMJ (dont je suis). Il réunit des morceaux qui prennent une toute autre dimension en live, que Jarre a l'intelligence de réarranger autrement.
Les Chants Magnétiques 2 : une tuerie !! Equinoxe VI : l'intro - complètement ré-écrite par rapport à la version album - toute aussi efficace. Quant aux inédits composés pour l'occasion, je dois dire que pour la plupart d'entre eux, c'est la raison pour laquelle j'adore cet album. "Orient Express" est entêtant, "Souvenir de Chine" est beau à pleurer, "Arpegiateur" mystique. Pendant un temps je ne l'ai pas trop aimé, mais avec le temps j'ai assimilé le morceau "Jonques de Pêcheurs au Crépuscule" et pour finir je dois dire qu'avec le recul, pour un Occidental, composer un morceau associant des sonorités asiatiques et mêlant le son électronique de cette manière, cela relève du génie, et je considère désormais "Jonques ..." comme l'une des œuvres majeures de la carrière musicale de Jean Michel.
Vous l'aurez compris : "Les Concerts en Chine" est l'un des meilleurs albums que Jarre ait réalisé. Chapeau bas Monsieur.


Opinion 2: Un live extraordinaire. Une compilation de ses 3 premiers albums (Oxygène, Equinoxe, Les Chants Magnétiques) + des inédits (Orient Express..), plus des morceaux en duo avec l'orchestre de Pékin où le must de l'électronique de l'époque se même avec finesse aux instruments traditionnels chinois, plus une version de Chants Magnetiques 2 se terminant sur un long solo de synthé exclusif du live ! Beaucoup de bonnes choses donc, un grand moment pour les amateurs de JMJ.
Seul regret: l'utilisation de batteries électroniques au son très 80's et donc un peu "daté" pour des morceaux au caractère intemporel.


Opinion 3: Très bon disque, rien à voir avec "Houston et Lyon". De superbes musiques. à avoir dans ses disque de Jean michel Jarre. Je le recommande aux fans.


Opinion 4: Mais que c'est bon. Les grands classiques sont là hormis quelques-uns, et les nouveaux morceaux sont plutôt réussis... une mention spéciale à "Chants Magnétiques 2" qui prend toute son ampleur dans ce show. Peut-être davantage réservé aux fans plutôt qu'à ceux qui veulent se faire une idée, et pour eux, le best of "Images" leur tend les bras

11:46 Publié dans Albums / Opinions | | Tags : les concerts en chine, 1982 |  Facebook | | |

27 février 2013

Oberheim OB-Xa (1981)

synthétiseurs analogiques,oberheimL'Oberheim OB-Xa est un synthétiseur analogique construit et commercialisé de 1981 à 1983 par la société américaine Oberheim. Successeur de l'OB-X, l'OB-Xa en reprend l'architecture avec quelques modifications. L'objectif principal était de concurrencer le Prophet 5, le filtrage à 12 dB/octave de l'OB-X n'étant pas suffisamment convaincant pour la clientèle de l'époque.
Contrairement à son prédécesseur, l'OB-Xa est doté de nombreux circuits intégrés de fabrication Curtis réputés plus fiables que les composants discrets.
Les possibilités de création de timbres sont limités sur l'OB-Xa, chaque oscillateur ne peut délivrer qu'une forme d'onde à la fois (contre 3 pour un Prophet 5), et seul le second oscillateur peut être modulé par l'enveloppe du filtre.
L'OB-Xa est très apprécié pour sa personnalité sonore malgré ses pannes chroniques. Il est très présent dans beaucoup de productions musicales pendant les années 1980 (exemple : l'introduction de Jump du groupe Van Halen).
Le successeur de l'OB-Xa est l'OB-8 de 1983, qui sera le dernier synthétiseur de la série OB.

Article rédigé par Wikipedia.

00:28 Publié dans Instruments | | Tags : synthétiseurs analogiques |  Facebook | | |

26 février 2013

Magazine Platine Interview sur Téo et Téa (mai-juin 2007)

2007,coupure presse,téo et téa


Téo et téa,2007


Voici une interview de Jean Michel où il détaille morceau par morceau la conception de Téo et Téa. On y trouve aussi des éléments de marketing d'un album avec sa maison de disques de l'époque, Warner France.

25 février 2013

JMJ face aux lecteurs de La République des Pyrénées (2010)


Le 22 octobre 2010, Jean Michel Jarre rencontrait une demi-douzaine de lecteurs du journal La République des Pyrénées. Voici le reportage du journal sur cette conversation à bâtons rompus.
Rétrospectivement, on peut dire que la tournée américaine prévue n'a finalement pas eue lieu.

00:00 Publié dans Interviews / Presse | | Tags : 2010, rencontres |  Facebook | | |

24 février 2013

Jarre sur le 5.1 de l'album AERO et du concert de pékin (2004)

7è FISM, (Forum du son Multicanal) vendredi 5 novembre 2004, 17h30, CNSMDP / Invité : Jean Michel Jarre

Jean Michel Jarre : Si j'ai fait la musique que j'ai faite, c'est grâce à Pierre Schaeffer, que certainement beaucoup ici connaissent bien, et qui dirigeait le Groupe de Recherches Musicales (GRM). Quand j'ai commencé à étudier la musique électro-acoustique, dont la diffusion multicanal constitue un aspect de base, le disque, stéréophonique à l'époque, m'a toujours semblé limité. Je me suis coincé, limité à deux dimensions, donc à une image plate, devant moi, alors que la musique peut en exploiter trois. J'ai donc toujours rêvé de pouvoir travailler en 3D. Même si la quadriphonie a existé à un certain moment, elle est malheureusement restée au stade expérimental, sans rencontrer de succès auprès du grand public. C'est avec le home cinéma, surtout après l'apparition du DVD, que le grand public a eu accès à des installations 5.1 pour, aujourd'hui, quelques centaines d'euros (même 100 !), ce qui permet au plus grand nombre de s'équiper.

C'est pour cette raison que mon dernier album, Aero, a été prévu en 5.1 dès le départ, en donnant la priorité à cette version plutôt qu'à la version stéréo sur le CD. La difficulté a d'ailleurs consisté à faire comprendre à ma maison de disques que le DVD n'est pas seulement aujourd'hui un support pour l'image, mais aussi pour la musique, dès l'instant où on se met à vouloir travailler en multicanal. Donc, j'ai été confronté au problème de concevoir, en studio, de la musique en 5.1, et, une fois lancé dans l'enregistrement de l'album, j'ai eu envie de revisiter en multicanal quelques-uns de mes anciens morceaux, que j'avais entendus à l'époque en trois dimensions, mais qui n'existaient qu'en version stéréo. Quand j'ai commencé à travailler sur mon Pro Tools, les plug-ins au format 5.1 n'existaient pratiquement pas, et j'ai été confronté au problème que nous connaissons tous, que le monde de la musique est habitué, formaté, à la stéréo, que ce soit en enregistrement ou en mixage, et ceux qui ont une habitude du 5.1 sont rares. Cette expérience est beaucoup plus répandue dans le monde du cinéma, ils ont développé des critères de spatialisation, mais toujours au service de l'image : le traitement des canaux arrière, par exemple, est tout à fait différent de ce dont un musicien a besoin. Pour lui, l'avant et l'arrière possèdent une importance égale, il est susceptible d'y placer n'importe quel type de son, ce qui n'est pas le cas du cinéma, où la musique est essentiellement à l'avant, de chaque côté des dialogues de l'enceinte centrale, avec éventuellement un peu de réverbération dans les canaux arrière. J'ai pour ma part considéré le mixage un peu comme une direction d'orchestre, qui met en lumière tel ou tel aspect des arrangements. Je pensais que le mixage 5.1 serait plus facile, mais j'ai rencontré des difficultés au fur et à mesure.

En fait, le 5.1 est plus compliqué que la stéréo, et déjà à l'enregistrement. En stéréo, on peut se permettre d'être plus flou, les sons se rentrent les uns dans les autres, et leur interaction brouille le jeu, ce qui arrange la sauce du studio. En 5.1, tous les instruments se retrouvent isolés dans l'espace, et toute faiblesse dans le jeu apparaît immédiatement. De la même manière que la stéréo a changé la manière d'enregistrer en studio, je suis convaincu que le 5.1 va faire naître une nouvelle forme de musiciens. C'est plutôt la technologie qui génère les styles musicaux plutôt que l'inverse : ce n'est pas Vivaldi qui a inventé le violon, c'est parce que le violon s'est amélioré que Vivaldi a pu composer ses œuvres. Même chose pour le rock avec la guitare électrique, même chose pour les 78 tours, qui ont poussé les pionniers de l'enregistrement à des chansons ou des morceaux de 3 minutes, et aujourd'hui, la technologie du 5.1 reconstitue l'émotion musicale de façon plus organique, plus sensuelle, qu'on écoute un prélude de Chopin au piano ou de la musique électronique.
On sait aussi que dans l'histoire de la transduction sonore, tout a évolué sauf le haut-parleur. Même s'il a évolué, il s'appuie toujours sur le même principe, un morceau de carton dans un coffret pour diffuser de l'énergie sonore à certaines fréquences. La prochaine révolution sera de passer à une diffusion multisource, qui permettra de créer l'impression de profondeur qu'on ne peut pas restituer en stéréo.

Autre aspect : la restitution du son d'un concert dans une salle pose aussi un certain nombre de problèmes. J'ai eu l'occasion récemment de donner un concert à Pékin dans le cadre de l'année de la Chine, et pour la première fois, nous avons tenté, avec Christian Heil de la société V-DOSC, d'effectuer une spatialisation du son en extérieur, et je crois qu'on est arrivés à un résultat tout à fait satisfaisant. Nous sommes sortis de la philosophie de la sonorisation habituelle, qui consiste à empiler des enceintes de chaque côté de la scène. Nous avons découpé dans la zone réservée au public des carrés de 30 mètres sur 30 mètres, soit environ 3000 personnes, et nous avons défini à chaque fois un système de sonorisation 5.1. L'essai a été tout à fait probant, avec une approche tout à fait différente de celle en vigueur dans les salles de cinéma. À l'occasion de la sortie de l'album Aero, en effet, j'ai eu l'occasion de faire la promotion de l'album un peu partout en Europe, et dans certains pays, on a fait écouter cette musique dans des salles de cinéma, et ça pose évidemment un certain nombre de problèmes, dans la mesure où les enceintes d'un cinéma se prêtent mal à une écoute 5.1 musicale… Il faut compter sur ce problème quand on travaille en 5.1 : la partie arrière, surtout, réagit très mal à des spatialisations ou de trajectoire de sons.
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12:45 Publié dans Interviews / Presse | | Tags : aero, 5.1, studio, pékin, 2004 |  Facebook | | |