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17 février 2013

Quelques opinions sur Les Chants magnétiques

les_chants_magnetiques_big.jpgVoici une sélection d'opinions sur Les Chants Magnétiques recueillies sur Amazon.fr:

Opinion 1: Son 3eme opus est également excellent, apparition du sampleur digital, sous la forme d'un fairlight, qui coutait sont pesant d'or a l'époque, puisque jusque là le sampling était produit par les bandes analogique des mellotrons,on note aussi l'aquisition par Jarre d'un synthé très convoité, l'Oberheim OB-XA qu'il utilisera beaucoup sur cet album comme par la suite.
Un rythme échevelé le timing est presque bancal sur chants magnétiques 1,
la séquence se présente sous un déluge de note, des sons glisse sur les tessiture (portamento) une ouverture magnifique (magnétique), dans la partie centrale de la première partie cela se calme et on entend un déluge de sons concret et des voix d'aliens des souvenirs de la bonne SF des seventies et autre bruit d'avion au décollage, les vagues sonore harmoniques sont splendides et nous replongent dans un nouveau rythme implacable surmonté d'un thème très évident qui se métamorphose jusqu'a la fin.
Chant magnétique 2 était le hit du disque, plus accessible, mais tout à fait fidéle a sa patte de composition. la suite nous emméne presque en chine (avant qu'il ne le fasse vraiment) un feeling étrange, bancal et presque world, sorte de transition qui nous ramène progressivement sur une séquence puissante dans la tradition Electronique - cet album et tout de même plus rythmé que Oxygène voir même Equinoxe qui l'était déjà bien quand même sur la seconde partie. Les rythme prennent leurs essorts.
Le train passe et efface la sequence et nous ramène vers la petite ritournelle populaire joué sur un de nos bons ancêtre d'orgue électronique. Un album électronique instrumental comme on peu l'aimer,
les samples digitaux première génération arrive, sa révolution continue. Essentiel dans une bonne discothéque.


Opinion 2: La première partie de cet album est pour moi le plus beau bijou qu'ait composé JMJ. 18 minutes d'évasion dans l'univers musical envoûtant de cet impressionniste du son. La mélodie rythmée entêtante du début laisse place au bout de 6 minutes à une atmosphère planante irréelle, où s'entremêlent voies synthétiques, bruits de passages d'avions à réaction, et sons étranges en tout genre, le tout survolé par une mélodie planante donnant une profondeur grandiose à l'ensemble. Bienvenue dans la galaxie Jarre ! Un dernier passage d'avion balaye le tout et fait démarrer net une troisième sous-partie à nouveau très rythmée nous sortant de l'hypnose ! D'autres passages mémorables sont à noter dans la suite de l'album, comme le point final fracassant de la 4e partie, le bruit d'un train lancé à grande vitesse sortant de nulle-part, éclipsant net la boîte à rythme. Que du bonheur !


Opinion 3: Ce disque, par certaines sonorités ressemble parfois à un mélange de "Oxygène" et de "Equinoxe". Pourtant, ce mélange donne quelque chose de totalement différents des précédents albums de J.M.Jarre
Une ouverture avec "Chants magnétiques 1" rapide, puis d'un calme assomant avant de revenir à quelque chose de plus bougeant. Le tout lance "Chants magnétiques 2", le morceau connu de l'album, à la mélodie foudroyante et d'une rapidité extraordinaire. "Chants magnétiques 3" et "Chants magnétiques 4" vont de concert. Le premier est un morceau assez énigmatique et berçant. Le second, avec sa sublime mélodie, reste dans la tête pour un bon moment. Enfin "Chants magnétiques 5" clot l'album par une rumba dont J.M.Jarre a le secret, tout en électronique et en mélodie sympathique.
Même si le disque est assez court (35 minutes), il vaut le détour. Et s'écoute aussi bien sans y faire attention, en fond sonore, qu'en écoute attentive et observatrice.


Opinion 4: Ce qui est bien avec Jean-Michel Jarre, c'est qu'il arrive à se renouveler à chaque disque, à créer un climat différent, à balader ses auditeurs dans un champ sonore toujours différent, toujours renouveler.
Avec ce troisième disque (si on ne compte pas les disques comme "Deserted Palace" ou "Les Granges brûlées" sortis avant "Oxygène" et qui n'ont eu aucun succès), Jarre accélère encore le rythme amorcé avec "Equinoxe" et quitte définitivement le style "planant"... la page des années 70 est tournée.
"Chants Magnétiques - partie 1", avec ses 18 minutes, est véritablement vertigineux. Il s'ouvre sur une partie très séquencée et rythmée, alterne passage rapides et lents, mélodiques et non-mélodiques. Pour la première fois, Jarre utilise le fameux Fairlight, un ordinateur musical australien novateur, premier échantillonneur de l'histoire, et dont il est un des tous premiers et fortunés possesseurs avec Peter Gabriel. Et cela s'entend : des sons "réels" (voix, contrabasse, jet...) mais déformés jalonnent tous les morceaux du disque. Une idée que Jarre poussera très très loin dans l'immense et fabuleux "Zoolook" de 1984.
Après un "Chants Magnétiques - partie 2" ultra-énergique destiné à faire vendre le disque (et accompagné du tout premier clip tourné par Julian Temple), la partie 3 revient à une atmosphère plus douce et calme, vraiment très belle.
La partie 4 redonne un peu de rythme avec une mélodie accrocheuse. Le disque se termine par une rhumba que Jarre annonce comme étant la dernière (après celles des deux disques précédents), mais qui aura une petite soeur dans "Oxygène 7-13" treize ans plus tard...
Bref, un disque magistral, plein d'énergie, plein de sonorités très variées, originales, novatrices (pour l'époque surtout) au service de mélodies fluides, entraînantes. Un grand Jarre, tout simplement, même si son chef d'oeuvre viendra plus tard...

22:55 Publié dans Albums / Opinions | | Tags : les chants magnétiques, 1981 |  Facebook | | |

16 février 2013

Quelques opinions sur Equinoxe

equinoxe_big.jpgVoici quelques commentaires glanés sur Amazon.fr sur Equinoxe:

Opinion 1: "Oxygène" était le disque de l'air, "Equinoxe" est celui de l'eau... Le premier était lumineux, celui-ci plutôt clair obscur...
Des courants le traversent, comme une rivière qui coule, pour finir par se jeter dans la mer, au loin...
La nuit s'éloigne mais c'est une journée tourmentée qui s'annonce ... le ciel est comme le métal, recouvert par endroits de gros nuages sombres; des gouttes de pluie sur la vitre... un rivage désert, une grande falaise noire, et le ressac incessant des vagues... des arbres dans la tempête... quelques éclaircies percent entre les averses, et puis c'est l'arrivée du crépuscule majestueux, avant que la nuit ne recouvre à nouveau toutes choses, alors que l'on est bien au chaud et qu'on imagine les éléments qui se déchaînent au-dehors......
Jean-Michel Jarre réussit à me faire rêver, planer, me transporte grâce à son génie des synthétiseurs (nombreux et variés), mélange de sons évoquant les éléments naturels (vent, pluie, courant...) et de sonorités plus abstraites, aux airs mémorables et sublimes (comme un Brahms électronique), dans un flux qui m'emporte avec délice... Une densité et une force descriptive musicale étonnantes.
On n'a qu'à mettre le casque sur les oreilles et fermer les yeux : on est transporté sur la planète Equinoxe !
Une oeuvre remarquablement fluide, admirablement équilibrée, construite et interprétée, romantique sans être mélancolique, rythmique aussi, et prenante du début à la fin.
Un pur chef-d'oeuvre de la musique électronique, que le temps qui passe n'a en rien altéré, comme les marées des océans éternels...
Tout simplement l'un de mes trois ou quatre albums préférés, tous genres confondus.


Opinion 2: Équinoxe, deux ans après Oxygène, est la confirmation du talent du compositeur-interprète Jean-Michel Jarre. Ce disque est plus rythmé que son aîné, et est aussi plus riche harmoniquement.
Il recèle un déluge d’effets sonores, qui décline le thème de l’eau tout au long de l’album, et écoute après écoute, aucun n’est à retirer ! Ce qui apparaît dans Équinoxe, c’est l’équilibre remarquable trouvé entre expressivité (partie III) et programmation pure et dure (partie VI).
Si vous aimez Oxygène, cet excellent album ne devrait pas vous décevoir.


Opinion 3: Quand Equinoxe est sorti, je me souviens d'avoir écouté sur l'oreiller une émission d'Europe 1 consacrée à cet album. Chacun entend, voit, ressent ce qu'il veut, mais JMJ expliquait alors qu'il avait voulu retracer par cet itinéraire musical ni plus ni moins que le déroulement d'une vie. De fait, Equinoxe est effectivement construit comme une parabole de notre existence. D'où la violence de l'introduction et les lenteurs des premiers pas, l'accélération progressive du mouvement, quand l'activité bat son plein, puis vient le repos et de nouveau le tonnerre des derniers temps. Cet album ne peut s'écouter qu'en entier, que comme un seul morceau. Il est conçu comme un tout, à l'image de ''The wall'' des Pink Floyd. C'est un album narratif, un ensemble à mille entrées mais d'un seul tenant. Un album à vivre, assurément... car les suivants ne sont pas aussi touchants.


Opinion 4: Ce disque est le meilleur de Jarre, à mon avis.
Probablement aussi, l'un des meilleurs en matière de musique électronique.
Il est plus rythmé qu'Oxygène, notamment grâce aux séquences de basses. Les sons sont plus gras (pads et basses), c'est l'apothéose des instruments analogiques.
Il semble me souvenir que Jarre avait décrit cet album comme une bande sonore d'une journée (d'où le climax rythmique du milieu représentant la période la plus active de la journée).

23:46 Publié dans Albums / Opinions | | Tags : 1978, equinoxe |  Facebook | | |

Europe en concert à Barcelone 1993 (version télé)


Voici le concert de Barcelone du 6 octobre 1993 dans le cadre de la Tournée Europe en concert, filmé par Gérard Pullicino. Il a été diffusé sur France 2 le 7 février 1994.
Ce concert voit l'apparition d'un groupe de flamenco spécialement pour le titre Digisequencer.

00:00 Publié dans Vidéo de concert | | Tags : 1993, espagne, jarre team, concert en extérieur |  Facebook | | |

15 février 2013

La Nuit électronique 1998 (diffusion télé, M6)

La Nuit Electronique du 14 juillet 1998, tel que diffusé par M6, est un des concerts les plus controversés parmi les fans de Jarre, car très inspiré du mouvement techno. On aime ou on aime pas. Vous verrez que Jean Michel utilise un clavier d'ordinateur parcois pour créer des images qui sont renvoyés dans les écrans géants le long du Champ de Mars pour le public.

00:00 Publié dans Vidéo de concert | | Tags : tk komuro, tour eiffel, techno, 1998, apollo 440 |  Facebook | | |

14 février 2013

Quelques opinions sur Oxygène (1976)

oxygene_big.jpgVoici quelques commentaires glanés sur Amazon.fr sur Oxygène:

Opinion 1 : Même si, contrairement à ce qu'il prétend, Jean-Michel Jarre n'a absolument pas inventé la musique électronique instrumentale populaire (à l'époque de "Oxygène", Kraftwerk, Tangerine Dream ou Klaus Schulze avaient déjà derrière eux une oeuvre conséquente, avec des albums comptant même, encore aujourd'hui, parmi les meilleurs du genre - "Timewind", "Moondawn", "Rubycon", "Autobahn", "Phaedra", etc), il faut reconnaître que le musicien français (fils du célèbre compositeur de musiques de films) a "vulgarisé" le genre en quelque sorte, lui a donné une dimension planétaire, universelle, accessible, sans que la qualité en pâtisse à mon avis (du moins jusqu'à "En attendant Cousteau"), mais également et c'est ce qui pour moi constitue une sorte de tour de force, sans que l'on sente chez lui, et ce dès ce premier (véritable) album, la moindre influence, la plus petite ressemblance avec ceux qui l'avaient précédé.
Comme les deux disques suivants, "Oxygène" se compose de plusieurs parties enchaînées et numérotées, et il s'agit sans doute de la plus grande réussite de J.-M. Jarre à égalité avec "Equinoxe", mais plus encore que ce dernier peut-être, on est transporté loin de tout, haut dans l'azur, avec la seule compagnie du buveur d'air, sur les ailes de la paix intérieure, dans une bulle où l'on se sent merveilleusement bien, et ce grâce à une texture sonore d'une déconcertante fraîcheur qui nous enveloppe et nous envoûte, et grâce à une virtuosité et à une maîtrise des machines couplées à un génie mélodique hors du commun.
Un épisode sinon révolutionnaire du moins important dans l'histoire de la musique électronique, et un chef-d'oeuvre à ranger, tout comme le suivant, au même niveau que les meilleurs albums des maîtres (allemands) d'un genre dont c'était jusqu'ici la chasse gardée.
On voudrait que ça ne s'arrête jamais...



Opinion 2 : Voilà bien une éternité que je n'avais pas écouté ce disque. Je croyais avoir fait mon deuil de Jean-Michel Jarre, sans doute pour l'avoir trop écouté, en particulier l'album Oxygène et Equinoxe, du temps où ceux-ci m'avaient été offerts sur galette vinyle où mes yeux erraient sur les dessins de Michel Granger. Après Jarre, j'ai découvert d'autres musiques qui me semblaient plus complexes, celles de Schulze, Vangelis (Spiral) et bien entendu celles de Tangerine Dream. "Ricochet", "Pergamon", "Poland" étaient moins populaires que "Rendez-vous" mais plus toniques à mes oreilles.
Pourtant, ce premier album de Jean-Michel Jarre garde toutes ses qualités après le passage des années : innovation, belles mélodies, airs faciles à mémoriser, sans compter cette pureté du son à laquelle on sent l'artiste attaché. Comme tous les grands albums, Oxygène garde pour lui une inspiration forte, une saveur indéfinie de "nostalgie du futur", la faculté de dilater le temps à l'écoute et faire en sorte que les 39 minutes de cet album en paraissent beaucoup plus, exactement comme cet album mythique paru un peu plus tôt : "Dark Side Of The Moon", dans un registre différent.
Réellement, "Oxygène" mérite une écoute ou une réécoute, comme si c'était la première fois. Je vous garantis que l'on retombe sous le charme de cette symphonie synthétique, même si l'on connaît par cœur les parties II et IV.



Opinion 3 : Oxygène sort du lot par rapport à tous ses prédécesseurs des premiers temps de la musique totalement électronique. Les synthétiseurs analogiques utilisés ici ont été combinés à des trésors de programmation, sons trafiqués et surtout de transitions, qui sont la patte de Jean-Michel Jarre.
En effet, le disque est conçu comme un ensemble de parties dépendantes les unes des autres. Aérienne à souhait, la musique vous enveloppe, avant de ralentir dans un bouillonnement de sonorités organiques inspirées. Ce disque est incontournable, pour les amateurs de musique électronique comme pour les curieux. Propice à la rêverie comme aucun autre de ses disques, il n’y a pas de meilleure entrée en matière pour l’univers de la musique de Jean-Michel Jarre.



Opinion 4 : À tous ceux qui s'intéressent un peu au début de la musique électronique, je conseille fortement d'acheter cet album. Jarre a révolutionné la musique moderne. Alors qu'en 1976 il était impensable de faire de la musique sans paroles, lui a IMPOSE partout sa musique instrumentale, unique et futuriste. Des sons organiques provoquant des émotions ont lancé sa carrière. À tous ceux qui pensent que JARRE est démodé, écoutez le générique de la pub pour la C5 de Citroën, vous serez surpris de savoir que c'est Oxygène (part 2). Merci JMJ, pour avoir traversé les âges...

11:57 Publié dans Albums / Opinions | | Tags : oxygène, 1976 |  Facebook | | |