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07 octobre 2012

Minimoog (1970)


On peut difficilement imaginer un synthétiseur plus mythique et fédérateur que le Minimoog. Il inaugure les années 70 du synthétiseur en précurseur, et il sera copié par la concurrence (par l’ARP 2600 notamment) mais jamais imité. Le Minimoog étend la sphère du synthétiseur des enceintes de recherches musicales aux salles de concert, ce qui est révolutionnaire à l’époque.



> Technique de l’appareil
Le Minimoog est un synthétiseur analogique monophonique, c’est-à-dire qu’il ne peut produire qu’une seule note à la fois. Il a conçu par Bill Hemsath et Robert Moog, et a été lancé dans le commerce en 1970 (deux ou trois modèles privatifs circulaient déjà en 1969, dont celui de Sun Ra). L’instrument se compose de 3 oscillateurs (VCO) et d’un générateur de bruit. Le troisième potentiomètre peut être transformé en oscillateur basse fréquence (LFO) pour agir sur les deux autres oscillateurs. Le filtre Moog à 4 pôles (VCF à 24 dB/oct) et l’amplificateur correspondant (VCA) disposent chacun d’un générateur d’enveloppe ADSD (Attack-Decay-Sustain-Decay) qui s’applique à un seul son à la fois. On peut même jouer des percussions sur le Mini ! La difficulté d’accorder le synthétiseur était en revanche importante : on est à mi-chemin entre un instrument de recherche sonore et de performance pure. Chacun des contrôles du synthé se trouve sur un panneau abaissable où l’on retrouve toutes les fonctions du Moog modulaire, son illustre ainé, reparti en quatre zones (plus une sortie audio). Mais, à la différence de ce dernier, le clavier (44 notes) est intégré dans l’appareil.


> La perennité d’un clavier de légende
L’attrait du Minimoog réside aussi en partie dans son carénage en bois, fabriqué dans un minuscule atelier. Le Moog pouvait se transporter à l’intérieur d’une valise. En fait, tout le gratin de la musique électronique a gouté au moins une fois au Minimoog. On ne compte plus les utilisateurs de Minimoog sur plusieurs générations dans le monde de la pop (Abbey Road des Beatles), du prog-rock (Keith Emerson), puis de la dance music (Appolo 440). Le Minimoog sera en effet produit jusqu’en 1981. On estime à 13.000 le nombre d’instruments dispersés à travers le monde. En effet, suite au succès du premier modèle (Modèle A), 3 avatars (Modèles B, C [1970] et D [1971]) ont été développés. C’est l’instrument de prédilection de Rick Wakeman, avec lequel il couvrait aisément les guitaristes. Jarre a énormément utilisé le Minimoog pour les sons de basses extrêmement puissants (Equinoxe 5, 6 et 7, Chronologie 6), et assez peu pour les sons de leads, pour lesquels il est pourtant également réputé.
Par ailleurs, une version moderne du Minimoog a été commercialisée 30 ans après l’original, il s’agit du Minimoog Voyager, en 2002, avec entre autres une interface MIDI. Des émulations logicielles du Minimoog (comme le Minimoog V d’Arturia) permettent aussi de simuler le son épais et profond de la création de Bob Moog.


Article prêté par En Attendant Jarre

21:45 Publié dans Instruments | | Tags : synthétiseurs analogiques, minimoog |  Facebook | | |

06 octobre 2012

Roland MC-808


Le MC-808 est une groovebox de la société Roland Corporation.
Elle avait été annoncée en 2006 lors du NAMM. Elle succède au Roland MC-303 et aux modèles qui ont suivi, MC-307 MC-505 et MC-909.
Elle dispose d'une polyphonie de 128 notes, et de 1024 patchs en ROM auxquels s'ajoutent 256 patchs en RAM, éditable par un grand écran LCD, mais aussi via un port USB à partir d'un ordinateur.
Le séquenceur peut gérer jusqu'à 16 pistes. Le MC-808 peut importer et exporter des échantillons au format WAV ou AIFF1.
On peut entendre le MC-808 dans l'album Téo & Téa de Jean-Michel Jarre.



Article écrit par Wikipédia

22:52 Publié dans Instruments | | Tags : roland, boite à rythmes, roland mc-808 |  Facebook | | |

27 septembre 2012

JMJ dans le magazine Stuff sur le high-tech (09/2012)

High tech,coupure presse


Extrait du magazine Stuff n°126 du 27 Septembre 2012 où Jarre parle de ses coups de coeur high-tech et de Jarre Technologies. (Cliquez pour agrandir l'image)

25 septembre 2012

Michel Geiss, électro-logique



Michel Geiss a des états de service de brillant électronicien et une passion pour la musique avant de rencontrer Jean Michel Jarre en 1974. Il a travaillé dans le domaine de l'automation, des pendules musicales. Le premier contact entre les deux hommes a lieu lors d'une conférence sur le synthétiseur ARP 2600 à l'Audio Engineering Society.

Cette rencontre amorcera une collaboration de vingt ans, Michel s'occupant de développer de nombreux instruments, puis de plus en plus de choses dans le travail quotidien du compositeur, jusqu'au mastering final du disque tout à la fin de leur collaboration. Perfectionniste comme Jean Michel, il ne lâchera jamais un problème technique avant d'en trouver une solution.

Michel conçoit le Rythmi-Computer et le Matrisequencer 250 spécialement pour l'album Equinoxe avec des composants d'ordinateurs. Cela répond à l'expression des envies nouvelles en termes d'interface physique et de possibilités augmentées dans la gestion des rythmes et des séquences. Quinze ans plus tard, le Matrisequencer évoluera dans une forme encore plus aboutie, adaptée en MIDI et multi-séquenceur, ce sera le Digisequencer qu'on entend sur Chronologie.
Autant d'instruments qui ravissent encore aujourd'hui les oreilles des fans et deviendront de vrais brevets de technologie et que Jean Michel utilise encore aujourd'hui sur scène.

Ainsi Michel Geiss définit-il son travail à l'apogée de son travail en binôme avec Jean Michel :

"Mon travail va de la programmation de sons sur synthétiseurs à la pris de son en studio, de la postproduction vidéo sur les films des concerts à la surveillance de la qualité technique des retransmissions radio et télévision des concerts, de la qualité technique de fabrication des disques, cassettes, vidéos, des contacts avec les musiciens, de la recherche de nouvelles techniques pour le studio ou les concerts, au travail de mixage des albums."


D'un naturel extrêmement réservé, Geiss n'apparaitra que rarement sur scène aux côtés des autres musiciens du studio. Michel aura toutefois préparé une rencontre très importante dans la carrière de Jean Michel, celle de Francis Rimbert, qui a l'époque importait des synthétiseurs Korg en France.

Après avoir cessé toute collaboration avec Jean Michel en 1994, Michel Geiss continue son activité de mastering et d'ingénieur du son avec la crème de la chanson française, Michel Jonasz, Michel Sardou, La Compagnie Créole, Catherine Lara, Trust, Lio, Marc Lavoine, Patrick Bruel et Laurent Voulzy. Il a également travaillé pour de jeunes artistes et pour la musique classique.

(Mise à jour via Wikipédia)
En novembre 2011, Michel Geiss inaugure un nouveau synthétiseur, le "GeissEnveloper" destiné à la plateforme Ableton Live. Ce synthétiseur innovant qui n'utilise pas d'oscillateur classique mais le Dynamic Waveshape Generator (DWG) de son invention, a été développé en partenariat avec l'IRCAM.


Lire aussi : L'interview de 1990 de Michel Geiss sur son travail avec Jean Michel Jarre.

00:00 Publié dans Portraits de collaborateurs | | Tags : michel geiss |  Facebook | | |

24 septembre 2012

Francis Rimbert à votre portée


Francis Rimbert, qui est né le 3 octobre 1952 dans le Val-d'Oise est le principal collaborateur de Jan Michel Jarre depuis 1986. Il a été présent à quasiment tous ses concerts et a travaillé sur la plupart de ses albums en tant que collaborateur artistique ou "simple" musicien. C'est leur ami Michel Geiss qui les a fait se rencontrer en 1979. Francis est également un compositeur spécialiste des synthétiseurs, et a été l'ambassadeur de nombreuses marques japonaises en France (Roland, Korg, Ensoniq).

Il débute le piano à cinq ans, joue dans des églises et devient premier prix de conservatoire après avoir étudié l'harmonie, le contrepoint, la fugue et la direction d'orchestre.
En 1979, il monte seul sur scène au Théâtre des Champs élysées pour jouer seul de dizaines d'instruments, dans une performance qui sera immortalisée sur disque, Bionic Orchestra.

Il décroche le premier prix du festival international de musique électronique à Tokyo en 1988. Il lui est donné le titre officieux de meilleur démonstrateur de synthés de tous les temps au Salon de la musique à Paris, où son humour et son talent naturel font la joie du public.
Dans les années 90, en plus de créer de la musique pour des jeux vidéos, il donne des masterclass.

En 2005, il publie son premier album studio sous son propre label, CZen Prod, qui s'intitule Double face. Plutôt tourné vers l'instrumental et le synthétique, Francis aime à distiller des voix féminines sur cet album. Il commence à distiribuer ses disques à l'international, se produit en showcase au Divan du Monde avec Patrick Rondat et sort Snap Shots, son deuxième album, en 2007, ainsi que des compilations de ses travaux passés. Snap Shots fera l'objet d'une déclinaison en concert en 2007 aux côtés de Sylvain Durand (autre ex-claviériste de Jean Michel Jarre) la chanteuse Angy, le guitariste LOL, Victor Paillet et Nicolas Mills.
Le style de Francis Rimbert n'est pas figé. S'il voue une grande admiration aux maitres des musiques de films et à Vangelis, il peut aussi passer du chill-out aux morceaux plus épiques sans difficulté.

Au fil du temps, il affine avec son ami chef de projet Christophe Giraudon et l'autre fidèle technicien de Jean Michel, Patrick Pelamourges, le FPC project studio. Il s'agit depuis 2011 d'accompagner des artistes dans l'enregistrement de leur musique avec les meilleurs technologies disponibles, ainsi que les conseils avisés de professionnels reconnus.
Francis publie également des artistes électroniques au travers de la compilation "Francis and Friends".



Concerts
2007 à Suresnes, concert en plein-air.
2007 à Croissy-sur-Seine, concert en plein-air.
2007 à Lyon, concert de charité en salle pour Handicap International


Discographie
1979 / Bionic Orchestra (Synthesizer)
1980 / Sponsor Spots (featuring Jean Pierre Savelli)
1980 / Synthesizer (April Orchestra 36)
1980 / Passing Shot
1982 / Duty Free (April Orchestra 45) (featuring Jean Pierre Savelli)
1982 / FR2 (April Orchestra 48) (featuring Frederick Rousseau)
1983 / Synthesizer II (April Orchestra 51)
1984 / Synthesizer III Gym-music (April Orchestra 54)
1984 / Compilation jingles (April Orchestra 56)
1986 / Synthesizer IV Electric Feeling (April Orchestra 64)
1987 / Keyboard Songs (Music for Media)
1988 / Digital Faith (Music for Media)
1989 / A.L.I.V.E (Medley musique de films et de synthés célèbres)
1991 / Scenario
2005 / Double Face
2006 / Mecanique du Temps (Cd 4 titres incluant un duo avec Patrick Rondat)
2006 / Sound of Vintage - volume 1 (compilation 1983, 84 & 86)
2007 / Sound of Vintage - volume 2 (compilation 1983, 84 & 86)
2007 / Snap Shots (studio album)



Musiques de jeux vidéo
1994 / Payuta (Ubisoft CD-ROM soundtrack)
1996 / TIM 7 (Ubisoft CD-ROM soundtrack)



Liens sur l'univers de Francis Rimbert
Site officiel
Site de FPC Project Studio
Fan Club de Francis Rimbert

Article publié d'après l'article de Wikipedia.

Lire aussi : l'interview de 1990 de Francis Rimbert sur son travail avec Jean Michel Jarre.

16:09 Publié dans Portraits de collaborateurs | | Tags : francis rimbert |  Facebook | | |