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12 novembre 2012

Plus vite que la musique (M6, 2000)



Dans ce reportage de M6 diffusé peu de temps avant la sortie de Métamorphoses, il est question du concert devant les Pyramides d'Egypte, et en pointillés de son parcours musical.
Un micro-trottoir permet de savoir ce que les jeunes gens pensent de Jarre à l'époque du tournage.

11 novembre 2012

Jean Michel Jarre, jeunes années au GRM


Si l’on veut comprendre la carrière de Jean-Michel Jarre, il est indispensable de faire un détour par ses deux années (1969 à 1971) au Groupe de Recherches Musicales (GRM). Il s’agit de l’ex-GRMC, qui est né la même année que Jean Michel, en 1948. Bon, évidemment, cela ne vous en dit pas plus. Cet établissement s’inscrit dans le cadre du Conservatoire national de Paris, et a été créé par le polytechnicien Pierre Schaeffer (1910-1995). Le GRM, donc, a été créé en 1958 par ce père de la musique concrète et de la musique électro-acoustique, dans le but de produire et d’étudier des sons nouveaux, et naturellement, les préserver. Plus de 200 compositeurs sont issus des rangs de cette institution française de pointe qui accueille aussi des musiciens étrangers (notamment le grec Iannis Xenakis dès ses débuts). Des institutions semblables verront le jour par la suite dans les principaux pays européens (Allemagne, Italie, etc.).
La première rencontre entre Jean Michel Jarre et Pierre Schaeffer se déroule en 1968, dans la maison de Radio-France. Il est tellement impressionné par cet homme qu’il n’a qu’une idée en tête : être au plus près de lui. Mais peu de gens sont admis au sein du GRM chaque année. Jean Michel passe néanmoins avec succès l’examen d’entrée du GRM en créant une musique à partir de bandes et de collages. C’est ainsi qu’à partir de janvier 1969, il intègre cette unité d’élite de la musique électro-acoustique, sous l’autorité de personnalités établies comme François Bayle (responsable du GRM en 1966) et Bernard Parmegiani (qui a intégré le GRM dès 1959).



> Jarre découvre les synthétiseurs
Le jeune Jean Michel (21 ans) suit les cours d’électro-acoustique appliqué à l’audiovisuel, au milieu de non-musiciens, des philosophes, des scientifiques. Le nom exact de sa formation est « classe de musique électroacoustique fondamentale et appliquée à l’audio-visuel ». En 1968, les premiers synthétiseurs modulaires voit le jour, et seul une poignée d’organismes possède le gros engin, dont le GRM. Jarre va pouvoir découvrir les tous premiers synthétiseurs (Modular Moog de Robert Moog et Synthi VCS-3, d’EMS, mais aussi l’ARP 2500 et le Mellotron). Il est probable que son amour de ces instruments instables et délicats à manier s’installe ici. Jean Michel, dont on reconnaît rapidement les qualités de « musicien », va bénéficier de la faveur de pouvoir utiliser le studio des professeurs pour construire ses premières pièces musicales. D’où les collages à partir de bandes magnétiques, dont certaines peuvent mesurer plusieurs dizaines de mètres.


> Un élève fantasque
Hélène Dreyfus, étudiante au GRM depuis septembre 1968, témoigne dans le numéro de Clavier Magazine de janvier 1990 de la singularité du jeune homme à cette époque :
Le musée de l’Homme nous avait confié un stock de bandes de musiques ethniques. En les recopiant, on les a écoutées. Jean Michel s’est passionné pour la voix plus que pour les instruments. On avait chacun notre stock de bandes, mais lui s’appropriait toujours les bandes de voix. On ne parlait pas en termes de notes, mais d’amas de sons, d’objets sonores. Il disséquait ces voix et a découvert une matière sonore nouvelle, bien avant qu’on ne parle de métissage, d’échantillonnage. Zoolook est la continuation de ce travail. (…)
Jean Michel a pris des années d’avance sur les autres au GRM. (…) On devait faire des compositions qui n’excède pas cinq à six minutes. La première fois que Jean-Michel a présenté une oeuvre, c’était superbe. Schaeffer a dit : « Mais vous composez comme votre père ! ». Il s’amusait à prendre les voix, à les mettre sur d’autres pistes, couper dans un son pour pouvoir l’intégrer dans un autre.

Jarre est un élève appliqué même si l’ambiance intello du Conservatoire ne lui convient pas, ce qu’il martèle régulièrement en interview depuis. Il croise dans les allées du GRM quelques très grands noms de la musique du XXème siècle : Pierre Boulez (né en 1925), Karlheinz Stockhausen (1928-2007) et Pierre Henry (né en 1927). Les cours sont davantage question de théorie que de pratique. Dernier élément de rebellion du révolutionnaire Jarre : un mépris certain pour les musiques orales (c’est-à-dire non écrites sur papier).


> Travaux pratiques
La fin de son stage de fin d’études donne la possibilité à Jarre d’enregistrer sa première œuvre « Happiness is a sad song » (jamais enregistré, probablement le collector ultime), qui sera utilisée à la MJC de Reims. Il enregistre Freedom Day avec le bluesman Samuel Hobo, s’amusant avec le VCS-3. Puis partant, il improvise en toute clandestinité dans le studio 54 de Parmegiani avec le batteur Jean-Pierre Monleau ce qui deviendra ultérieurement le 45 tours La Cage / Érosmachine chez Pathé-Marconi, qui est très recherché par les collectionneurs. Jarre sort du Conservatoire en 1971. C’est aussi cette année-là que Schaeffer quitte la direction du GRM tout en y restant professeur jusqu’en 1980. Jarre part terminer ce j’appelerai la période Pré-Oxygène, où quand l’avant-garde musicale part à la rencontre du grand public (publicités, génériques, etc.).Jean Michel rassemble d’ores et déjà de l’argent pour pouvoir garnir le minuscule studio qu’il a amenagé chez sa mère avec un matériel de fortune qu’il décrit lui-même comme du bricolage: « quelques générateurs, deux Revox, une petite console maison, un dispatching fait dans une boîte à chaussures, tout ce qu’il y a de plus concours lépine ! »


Article prêté par En Attendant Jarre
Lire aussi : 3 questions sur le GRM (interview de Jean Michel Jarre)

15:02 Publié dans L'avant-Oxygène | | Tags : grm, expérimental, 1969 |  Facebook | | |

10 novembre 2012

Interview d'Antenne 2 Midi au domicile de Jarre



Ce jour-là, le 11 juin 1987, Antenne 2 conscacre plusieurs émissions à Jean Michel Jarre.
William Leymergie est reçu dans la demeure de Jean Michel Jarre et sa femme Charlotte Rampling dans sa splendide maison de Croissy.



Dans le studio intégré à la maison, Jean Michel fait une démonstration avec son ingénieur du son Denis Vanzetto de plusieurs instruments, dont le Fairlight, qui ont servi de base pour la création de Zoolook (Un extrait d'Ethnicolor 1 est diffusé).

09 novembre 2012

JMJ fait membre honoraire de l'université d'Acalá

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Mardi 6 novembre, Jean-Michel Jarre était à l'honneur de la prestigieuse Université des Arts d'Alcalá de Henares près de Madrid.
Le compositeur français, ainsi que le réalisateur britannique Alan Parker, le poète espagnol Antonio Gala, le directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, l'Australien Francis Gurry, l'actrice et chanteuse espagnole Ana Belén et le comédien espagnol José Sacristán ont été désignés membres honoraires de la faculté.



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17:36 Publié dans Reconnaissances | | Tags : 2012 |  Facebook | | |

08 novembre 2012

Interview à C'est la vie (Antenne 2, 1987)



Cette émission d'Antenne 2 le 11 juin 1987 permet aux téléspectateurs d'en savoir un peu plus sur l'enfance lyonnaise de Jean Michel Jarre et son démarrage dans la musique, avec des images d'archives assez rares pour être souligné.
Il est interrogé par Virginia Crespeau et le concert de Lyon passera sur la même chaîne le soir même.