01 février 2014
Eclats de voix en vue au Midem de Cannes (31/01/2014)
Quotas de chanson française à la télé ou droits d'auteurs, les sujets de discorde dans le secteur de la musique ne manquent pas. Et s'il y a un lieu pour les faire entendre, c'est bien à Cannes ce week-end.
Comme tous les ans, les grands noms du business de la musique vont se rencontrer à compter de ce samedi 1er février et pendant cinq jours à Cannes dans le cadre du Midem. Rien à voir avec le Festival du film du mois de mai, avec ses paillettes et ses starlettes. Le Midem, c’est du sérieux et du business. D’autant que cette année, pour la première fois depuis longtemps, la radio NRJ et TF1, n’ont pas souhaité organiser leur show de remise de trophées (les NRJ Music Awards) au moment du Midem.
Il n’y aura donc pas beaucoup de stars de la musique sur la croisette cette année, ni Stromae, ni Mylène, ni les Daft Punk. Seul le compositeur Jean-Michel Jarre est annoncé, venu en tant que président de la Confédération Internationale des Sociétés d'Auteurs et Compositeurs. Il ne devrait pas y avoir de débordement de foule sur les marches du Palais des Festivals.
Plaisanterie mise à part, l’auteur d’Oxygène, fait figure de vétéran dans l’industrie de 2014, mais avec 80 millions de disques vendus dans le monde, il reste de loin, devant n’importe quel génie actuel de la musique électronique, le meilleur produit d’exportation de la musique moderne française, bien avant qu’on ait l’idée de parler de French Touch. Lire la suite.
Comme tous les ans, les grands noms du business de la musique vont se rencontrer à compter de ce samedi 1er février et pendant cinq jours à Cannes dans le cadre du Midem. Rien à voir avec le Festival du film du mois de mai, avec ses paillettes et ses starlettes. Le Midem, c’est du sérieux et du business. D’autant que cette année, pour la première fois depuis longtemps, la radio NRJ et TF1, n’ont pas souhaité organiser leur show de remise de trophées (les NRJ Music Awards) au moment du Midem.
Il n’y aura donc pas beaucoup de stars de la musique sur la croisette cette année, ni Stromae, ni Mylène, ni les Daft Punk. Seul le compositeur Jean-Michel Jarre est annoncé, venu en tant que président de la Confédération Internationale des Sociétés d'Auteurs et Compositeurs. Il ne devrait pas y avoir de débordement de foule sur les marches du Palais des Festivals.
Plaisanterie mise à part, l’auteur d’Oxygène, fait figure de vétéran dans l’industrie de 2014, mais avec 80 millions de disques vendus dans le monde, il reste de loin, devant n’importe quel génie actuel de la musique électronique, le meilleur produit d’exportation de la musique moderne française, bien avant qu’on ait l’idée de parler de French Touch. Lire la suite.
18:16 Publié dans Interviews / Presse |
| Tags : 2014, cisac, droits d'auteur | Facebook | |
Jean-Michel Jarre : l’interview (Télé Magazine, 01/12/2009)
"Michel Drucker serait un parfait président de chaîne" - Le célèbre compositeur de musique électronique est sur le divan de Vivement dimanche prochain. Jean Michel Jarre est le dernier invité de l’année de Michel Drucker. L’animateur a souhaité conclure symboliquement 2009 en présentant 2010, titre de la tournée mondiale de l’artiste, qui s’arrêtera en France en mars. En exclusivité, le compositeur d’Oxygène s’est ouvert à TV Magazine.
Vous êtes un des rares artistes français qui compte autant de fans dans le monde et dans l’Hexagone. Pourtant, on vous voit peu à la télévision. Pourquoi ?
Je ne suis effectivement pas aussi souvent à la télé que je le souhaiterais. On me demande régulièrement de participer à des émissions, mais je voyage énormément. Cette année, par exemple, j’ai passé beaucoup de temps en Chine et aux États-Unis. Sans compter une première partie de ma tournée mondiale qui a débuté au mois de mai en Europe du Nord.
Vous connaissez bien Michel Drucker ?
Oui, il fait un peu partie de la famille, car il a élevé ma sœur Stéphanie [fille de Dany Saval et de Maurice Jarre, père de Jean Michel]. Et puis, j’avais fait un Vivement Dimanche prochain l’an dernier, qui avait été programmé pendant la Coupe Davis. La prolongation des matchs avait fait sauter l’émission. On s’était donc toujours dit qu’on se retrouverait. J’aime beaucoup Michel. Il a un parcours d’homme de télé unique en Europe. Journaliste, créateur, animateur… Il ferait un président de chaîne parfait.
Comment se déroule votre tournée ?
J’avais envie depuis longtemps de transférer la magie des concerts en extérieur dans des espaces plus restreints. Pour partager une proximité différente avec le public, lui offrir une immersion plus intense dans le son. J’ai d’ailleurs préparé une scénographie spécialement adaptée à l’architecture de chaque salle.
Avez-vous encore du temps à partager avec votre femme, Anne Parillaud ?
Il est très compliqué de concilier nos deux agendas. Anne vient de tourner dans une fiction télé pour France 2, La Marquise des ombres. Nous essayons d’arriver à un équilibre pour nous poser et nous reposer. Nous sommes en train de nous organiser pour prendre quelques jours et passer les fêtes en famille.
Votre fils David est magicien. Le faites-vous bénéficier de votre expérience de la scène ?
Sa mère, Charlotte [Rampling], et moi somme très fiers qu’il ait réussi à se faire un nom dans ce milieu. Nous sommes d’ailleurs très proches de nos trois enfants, comme je le suis moi-même des trois enfants d’Anne. J’échange beaucoup avec David, car je me suis toujours intéressé à la magie. J’ai d’ailleurs commencé en composant les musiques du Festival de la magie avec Dominique Webb. David est aussi un excellent musicien, mais je pense qu’il a été un peu freiné dans ce domaine à cause de son grand-père et de moi.
Avec votre silhouette juvénile, à 61 ans, vous êtes un grand-père atypique, non ?
Oui, et j’en suis fier. Avec ma tournée 2010, je me sens comme un débutant. Je suis très excité d’explorer une nouvelle manière d’entrer au contact avec le public, d’avoir le trac autant que le premier jour. Sinon plus, parce que je suis forcément moins inconscient qu’à mes débuts. J’ai eu la chance de vivre des moments extraordinaires grâce à la musique et de découvrir le monde comme on ne peut pas le faire en simple touriste ou en homme d’affaires. Quinze albums et trente-trois ans après Oxygène, j’ai l’impression de ne pas avoir eu le temps de voir le temps passer.
Vous êtes un des rares artistes français qui compte autant de fans dans le monde et dans l’Hexagone. Pourtant, on vous voit peu à la télévision. Pourquoi ?
Je ne suis effectivement pas aussi souvent à la télé que je le souhaiterais. On me demande régulièrement de participer à des émissions, mais je voyage énormément. Cette année, par exemple, j’ai passé beaucoup de temps en Chine et aux États-Unis. Sans compter une première partie de ma tournée mondiale qui a débuté au mois de mai en Europe du Nord.
Vous connaissez bien Michel Drucker ?
Oui, il fait un peu partie de la famille, car il a élevé ma sœur Stéphanie [fille de Dany Saval et de Maurice Jarre, père de Jean Michel]. Et puis, j’avais fait un Vivement Dimanche prochain l’an dernier, qui avait été programmé pendant la Coupe Davis. La prolongation des matchs avait fait sauter l’émission. On s’était donc toujours dit qu’on se retrouverait. J’aime beaucoup Michel. Il a un parcours d’homme de télé unique en Europe. Journaliste, créateur, animateur… Il ferait un président de chaîne parfait.
Comment se déroule votre tournée ?
J’avais envie depuis longtemps de transférer la magie des concerts en extérieur dans des espaces plus restreints. Pour partager une proximité différente avec le public, lui offrir une immersion plus intense dans le son. J’ai d’ailleurs préparé une scénographie spécialement adaptée à l’architecture de chaque salle.
Avez-vous encore du temps à partager avec votre femme, Anne Parillaud ?
Il est très compliqué de concilier nos deux agendas. Anne vient de tourner dans une fiction télé pour France 2, La Marquise des ombres. Nous essayons d’arriver à un équilibre pour nous poser et nous reposer. Nous sommes en train de nous organiser pour prendre quelques jours et passer les fêtes en famille.
Votre fils David est magicien. Le faites-vous bénéficier de votre expérience de la scène ?
Sa mère, Charlotte [Rampling], et moi somme très fiers qu’il ait réussi à se faire un nom dans ce milieu. Nous sommes d’ailleurs très proches de nos trois enfants, comme je le suis moi-même des trois enfants d’Anne. J’échange beaucoup avec David, car je me suis toujours intéressé à la magie. J’ai d’ailleurs commencé en composant les musiques du Festival de la magie avec Dominique Webb. David est aussi un excellent musicien, mais je pense qu’il a été un peu freiné dans ce domaine à cause de son grand-père et de moi.
Avec votre silhouette juvénile, à 61 ans, vous êtes un grand-père atypique, non ?
Oui, et j’en suis fier. Avec ma tournée 2010, je me sens comme un débutant. Je suis très excité d’explorer une nouvelle manière d’entrer au contact avec le public, d’avoir le trac autant que le premier jour. Sinon plus, parce que je suis forcément moins inconscient qu’à mes débuts. J’ai eu la chance de vivre des moments extraordinaires grâce à la musique et de découvrir le monde comme on ne peut pas le faire en simple touriste ou en homme d’affaires. Quinze albums et trente-trois ans après Oxygène, j’ai l’impression de ne pas avoir eu le temps de voir le temps passer.
00:00 Publié dans Interviews / Presse |
| Tags : coupure presse, 2009 | Facebook | |