04 mars 2014
30 ans après, Jean Michel Jarre reprend une goulée d'Oxygène (AFP, 30/11/2007)
Pour fêter les 30 ans de la sortie mondiale d’Oxygène, l’album qui a lancé sa carrière, Jean-Michel Jarre l’a réenregistré avec les synthétiseurs d’origine qu’il avait utilisés en pionnier à l’époque.
Cette version 2007 très proche de l’original est parue lundi en France et en Europe. Jarre, 59 ans, jouera l’intégralité de l’album lors de dix concerts au théâtre Marigny à Paris du 12 au 26 décembre, sur les synthétiseurs analogiques de l’époque, aux noms de vaisseaux spatiaux (ARP 2600, VSC3, Eminent 310 ou encore les fameux Moog Modular et RMI).
Accompagné par trois musiciens, il envisage de donner d’autres concerts dans des capitales européennes en 2008. Cet « Oxygène » réenregistré comme il y a 30 ans est sorti en trois versions: CD simple, boîtier CD et DVD (avec l’enregistrement filmé intitulé «Oxygène – Live in your living room») et coffret CD et DVD avec des lunettes censées en permettre le visionnage en 3D.
«Oxygène», paru fin 1976 en France et en 1977 dans le monde, était le deuxième album de Jarre et a rencontré un énorme succès public. Avec 12 millions d’unités vendues, ce disque, composé de six plages instrumentales et récompensé d’un grand prix de l’Académie Charles Cros, est l’un des plus gros succès français à l’international (il avait notamment été numéro 2 dans les charts anglais).
Il reste aussi le meilleur album de son auteur. Il a d’autant mieux résisté à l’épreuve du temps que les 30 ans écoulés depuis sa création lui donnent aujourd’hui un côté « rétro-futuriste » qui ajoute à son charme.
Grâce à lui, Jarre s’est établi comme un des pionniers des musiques électroniques, avec une dimension plus grand public que des groupes comme les Allemands Kraftwerk ou Tangerine Dream.
Ce technophile s’est ensuite spécialisé dans les méga-concerts son et lumière dans des lieux grandioses (Tour Eiffel, Pyramides d’Egypte, Acropole, Chine…).
En 1997, pour les 20 ans d’Oxygène, il en avait sorti une suite, Oxygène 7-13″
Fils du compositeur Maurice Jarre (qui a écrit la musique de nombreux films, dont « Docteur Jivago » ou « Lawrence d’Arabie »), Jean Michel Jarre a appris le piano au Conservatoire avant de participer au Groupe de recherches musicales (GRM) de Pierre Schaeffer, où il s’est initié à l’électronique et l’électroacoustique.
Il a également été parolier dans les années 70, signant de nombreux textes pour Christophe (dont « Les mots bleus » ou « Les paradis perdus ») ou écrivant « Où sont les femmes? » pour Patrick Juvet.
Son dernier album original, «Téo & Téa», est paru en mars.
Cette version 2007 très proche de l’original est parue lundi en France et en Europe. Jarre, 59 ans, jouera l’intégralité de l’album lors de dix concerts au théâtre Marigny à Paris du 12 au 26 décembre, sur les synthétiseurs analogiques de l’époque, aux noms de vaisseaux spatiaux (ARP 2600, VSC3, Eminent 310 ou encore les fameux Moog Modular et RMI).
Accompagné par trois musiciens, il envisage de donner d’autres concerts dans des capitales européennes en 2008. Cet « Oxygène » réenregistré comme il y a 30 ans est sorti en trois versions: CD simple, boîtier CD et DVD (avec l’enregistrement filmé intitulé «Oxygène – Live in your living room») et coffret CD et DVD avec des lunettes censées en permettre le visionnage en 3D.
«Oxygène», paru fin 1976 en France et en 1977 dans le monde, était le deuxième album de Jarre et a rencontré un énorme succès public. Avec 12 millions d’unités vendues, ce disque, composé de six plages instrumentales et récompensé d’un grand prix de l’Académie Charles Cros, est l’un des plus gros succès français à l’international (il avait notamment été numéro 2 dans les charts anglais).
Il reste aussi le meilleur album de son auteur. Il a d’autant mieux résisté à l’épreuve du temps que les 30 ans écoulés depuis sa création lui donnent aujourd’hui un côté « rétro-futuriste » qui ajoute à son charme.
Grâce à lui, Jarre s’est établi comme un des pionniers des musiques électroniques, avec une dimension plus grand public que des groupes comme les Allemands Kraftwerk ou Tangerine Dream.
Ce technophile s’est ensuite spécialisé dans les méga-concerts son et lumière dans des lieux grandioses (Tour Eiffel, Pyramides d’Egypte, Acropole, Chine…).
En 1997, pour les 20 ans d’Oxygène, il en avait sorti une suite, Oxygène 7-13″
Fils du compositeur Maurice Jarre (qui a écrit la musique de nombreux films, dont « Docteur Jivago » ou « Lawrence d’Arabie »), Jean Michel Jarre a appris le piano au Conservatoire avant de participer au Groupe de recherches musicales (GRM) de Pierre Schaeffer, où il s’est initié à l’électronique et l’électroacoustique.
Il a également été parolier dans les années 70, signant de nombreux textes pour Christophe (dont « Les mots bleus » ou « Les paradis perdus ») ou écrivant « Où sont les femmes? » pour Patrick Juvet.
Son dernier album original, «Téo & Téa», est paru en mars.
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| Tags : 2007, coupure presse, 30 ans d'oxygène | Facebook | |