Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17 mai 2013

Laurie Anderson, chanteuse expérimentale

Laurie andersonLaurie Anderson, née Laura Phillips Anderson, le 5 juin 1947 à Glenn Ellyn dans l'Illinois, est une artiste expérimentale, connue pour ses performances multimédia et les nombreux albums musicaux qu'elle a réalisés.

Laurie Anderson est diplômée en histoire de l'art et en sculpture. Dès les années 1970 elle réalise des performances à New York notamment à The Kitchen, dont certaines seront reprises dans ses œuvres ultérieures. En 1981, elle enregistre un single O Superman (For Massenet) de manière confidentielle sur le label One Ten Records. Le disque est apprécié et relayé par John Peel, c'est un succès important, puisque le single parvient à la deuxième position des charts anglais. Ce succès l'a fait sortir d'un statut d'artiste « avant-garde » et lui a procuré un début de notoriété en France. Laurie Anderson signe alors avec la Warner. Ce morceau sera inclus dans son album Big Science ainsi que dans son œuvre maîtresse : United States Part One to Four performance-fleuve de huit heures qui a fait en 1983 l'objet d'un enregistrement partiel : United States Live.
Par la suite, la carrière d'Anderson va se poursuivre au travers de très nombreuses performances, expositions, disques, collaborations diverses. La liste des artistes avec lesquels elle a travaillé est importante : William Burroughs, John Giorno, Arto Lindsay, Ian Ritchie, Peter Gabriel, Perry Hoberman, David Sylvian (ex-Japan), Jean Michel Jarre, Brian Eno, Nona Hendryx, Bobby McFerrin, Dave Stewart, Hector Zazou, Andy Kaufman, Philip Glass, Ryūichi Sakamoto, Lou Reed, Trisha Brown. Ses thèmes de prédilection concernent la technologie et ses effets sur les relations humaines.
En 2001, elle effectue une tournée à travers les États-Unis. La date programmée à New-york est le 19 septembre 2001, quelques jours seulement après les attaques du 11 septembre 2001 sur la ville. Le concert est maintenu, et les paroles apocalyptiques de O Superman ("Voici les avions... Ce sont des avions américains..."), y prennent une consonance toute particulière. Ce concert a été enregistré et le disque est sorti en 2002. En 2003, elle est la première artiste en résidence à la NASA, ce qui se concrétisera par la performance The End of the Moon.
Le 12 avril 2008, Laurie Anderson a épousé son compagnon de longue date, l'ancien leader du Velvet Underground Lou Reed, au cours d'une cérémonie intime à Boulder, dans le Colorado. Le couple vit à New York.



Article rédigé par Wikipédia

22:45 Publié dans Portraits de collaborateurs | | Tags : zoolook, métamorphoses |  Facebook | | |

09 mai 2013

Marcus Miller, bassiste sur Zoolook

Marcus MillerMarcus Miller est un compositeur et bassiste de jazz fusion. Il est né à Brooklyn (États-Unis, New York) le 14 juin 1959.
Il se définit lui-même comme un bassiste « funk avec une immense connaissance du jazz » (North Sea Jazz Cruise, Patrick Savey).
Multi-instrumentiste, il joue d'abord de la clarinette avant de se consacrer particulièrement à la basse, et jouer aussi de la clarinette basse. Sa carrière décolle lors de ses fructueuses collaborations avec Miles Davis (en naîtra dans les années 1980 l'enregistrement Tutu). Il a travaillé sur l'album Zoolook de Jean Michel Jarre en 1984.
Techniquement, il se distingue par sa grande maîtrise des techniques complexes comme le slap.

(Article de Wikipédia)


Interrviewé sur Zoolook en 2013:
"D'un seul coup j'ai eu un coup de fil de ce mec français dont personne d'entre nous n'avait jamais entendu parlé. Il m'a dit qu'il était à New York et m'a demandé si je pouvais venir au studio où il travaillait. Et comme à cette période j'acceptais tous les travaux de studio que l'on me proposait, j'ai dit oui.
Jarre était très marrant dans le studio. On parlait de lui comme du français qui disait "Mother fuckeeeer", (rires). Il le disait avec un accent français. Je pense qu'il essayait de se rapprocher de nous.
J'ai jouées mes parties, il les a samplées et découpées. C'est ce qui est super avec des artistes comme Jean Michel et Bryan Ferry. Ils prennent ce que vous avez joué et ensuite le manipule pour en faire quelque chose de neuf. C'est très créatif. C'est entièrement basé sur mon jeu, donc ce n'est pas quelque chose qui sort juste d'une machine.
En plus de ça, je considère toujours Jean Michel comme un ami proche. C'est quelqu'un de formidable."

17:46 Publié dans Portraits de collaborateurs | | Tags : zoolook, new york |  Facebook | | |

06 mars 2013

Quelques opinions sur Zoolook

Pochette de ZoolookVoici une sélection d'opinions sur Zoolook recueillies sur Amazon.fr:

Opinion 1: Jean Michel, pionnier de la musique électronique dans les années 70 (Oxygène), va faire évoluer sa musique dans les années 80. Il va la dynamiser par un beat typiquement 80's et s'entourer d'un groupe avec un guitariste, un batteur et un bassiste qui n'est autre que le grand Marcus Miller (venant tout droit du dernier groupe de Miles Davis et qui a sorti d'excellents albums solo depuis). Pour le reste, la touche JMJ est toujours là et unique avec ses mélodies de synthé pop riches et originales et ses fameux samples vocaux, enregistrés dans 25 langues différentes, malmenés, trafiqués dans tout les sens pour un résultat unique et inégalé encore aujourd'hui. Tout cela donne une ambiance très futuriste et l'apport du slap tonique de Marcus Miller (tout comme les beat) est très enrichissant (Zoolook, Zoolookologie et Ethnicolor) sans être trop envahissant (une chanson sur deux environ). Cet album précurseur et référence n'a vraiment toujours pas pris une ride vingt ans plus tard.


Opinion 2: Rupture totale pour Jean-Michel Jarre en 1984 avec la parution de ce quatrième album qui n'a plus rien à voir avec les trois précédents; rupture à tous points de vue : les synthétiseurs ne sont plus les seuls instruments, rythmes nouveaux inspirés d'autres cultures, et surtout apparition de la voix... des voix samplées, trafiquées, parlées, chantées, s'exprimant dans toutes sortes de langues et dialectes et faisant partie intégrante du tissu sonore tout en en constituant le matériau principal.
Des invités de prestige viennent enrichir de leur savoir-faire cet album novateur et multicolore : Adrian Belew, Laurie Anderson, Marcus Miller...
Les titres les plus intéressants sont les deux premiers, les plus longs, qui fourmillent de détails, d'idées, de couleurs. Dans "Diva", construit en deux parties, l'une tout en douceur, l'autre au rythme chaloupé, c'est Laurie Anderson qui déclame des mots sans lien apparent entre eux, alors que "Ethnicolor" est un titre mouvant, tout en subtilités et contrastes; s'il commence doucement, son finale est beaucoup plus énergique, appuyé par une vraie batterie, ce qu'on avait jamais entendu auparavent chez le musicien français.
Les morceaux de la seconde partie du disque sont beaucoup plus courts et simples dans leur construction; on retrouve comme sur les précédents albums de JMJ le traditionnel titre mélodique et rythmé fait pour accrocher tout de suite l'oreille voire les radios ("Zoolook"), et même deux ("Zoolookologie" étant de la même trempe); les trois autres contrebalancent avec des climats plus ambiant, mais non dénués d'inventivité voire d'humour ("Blah Blah Café").
Au final, un étonnant et attrayant patchwork musical, que l'on pourrait rapprocher d'oeuvres contemporaines comme "My Life In The Bush Of Ghosts" de David Byrne & Brian Eno sorti en 1981, ou encore du splendide "Arrows" de Steve Shehan datant lui de 1990, mais plus dans l'esprit que dans la forme, tellement celle-ci reste unique dans son audace et son originalité.
Même si ce disque tranche avec les trois premiers, il est quand même typique d'un musicien qui, depuis le début de sa maintenant riche discographie, n'en fait qu'à sa tête, évolue sans cesse en repoussant les frontières et qui finalement ne ressemble à personne d'autre.


Opinion 3: Jean Michel Jarre a souvent eu l'habitude de privilégier une musique douce et mélodique plutôt que de risquer de véritables innovations. Au début des années 80, cependant, son travail sur l'échantillonage l'a progressivement mené à des morceaux très étranges, dérivant la voix de diverses manières. Le point culminant de ce travail est Zoolook. Je crois que cet album ne laisse personne indifférent... les fans de la première heure, se pâmant à l'écoute d'Oxygène et d'Equinoxe ont pu se sentir trahis en entendant ces sons étranges, exotiques et cette musique moins mélodique, plus ambiante. Personellement, je trouve que c'est le seul chef d'oeuvre de Jarre, le seul album qui ait vraiment un caractère unique. A tout le moins, c'est un disque qu'il faut essayer, ne fut-ce que pour élargir ses horizons.


Opinion 4: Zoolook est un album expérimental sans pour autant être "prise de tête", il n'a rien a voir avec les autres albums de Jean-Michel Jarre. Il y a 1 ou 2 titres faciles d'écoute les 5 autres titres sont beaucoup plus spéciaux. Ca va du très rythmé au planant...
Dans plusieurs morceaux des enregistrements vocaux en plusieurs dizaines de langues sont samplés et intégrés aux autres instruments pour composer des musiques électroniques (J-M J a-t-il inspiré Deep Forest?), ces morceaux sortant de l'ordinaire demandent plusieurs écoutes attentives. J'avais noté la participation à cet album de Laurie Anderson, et Marcus Miller est aussi de passage pour des touches de Basse qui claquent.
Je me souviens qu'aux Etats Unis l'album avait reçu un Prix important dans le monde de la musique, un prix du genre "Meilleur disque instrumental de l'année" décerné par des critiques, ou quelque chose comme ça. Mais je reconnais volontiers qu'un Prix ne signifie pas forcément "qualité". A mon avis cet Album de Jarre n'a pas connu le succès commercial qu'il méritait.

00:29 Publié dans Albums / Opinions | | Tags : zoolook, 1984 |  Facebook | | |

31 décembre 2012

Zoolookologie (1985)

live zoolookologie,zoolookReprise en concert : Paris-la défense 1990 puis Pékin 2004 et Monaco, Salle des étoiles 2005 (version AERO).



Contexte : Extrait de l'album Zoolook. Générique de l'émission Zénith de Michel Denisot.

22:30 Publié dans Albums (Morceaux) | | Tags : live zoolookologie, zoolook |  Facebook | | |

15 novembre 2012

Fairlight, arts platiques et création de Zooolook



Le son de cette émission est très mauvais, mais le document vaut l'effort de bien tendre l'oreille.

17:13 Publié dans Interviews / Presse, Interviews vidéos | | Tags : zoolook, fairlight |  Facebook | | |